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LES ENSEIGNEMENTS DES MAITRES DE LA HIERARCHIE

La santé, la prévention

La santé, la prévention


J. : « La santé a souvent été assimilée aux soins et seulement aux soins! Ne doit-on pas donner une place plus grande à la prévention, à favoriser le développement de conditions de vie (environnement, nutrition,…) favorables à la santé et, via l'éducation, de donner aux hommes la capacité de prendre en charge leur santé (à se maintenir en bonne santé)?
Dans les cas où le soin devient nécessaire, n'y a-t-il pas une complémentarité à trouver entre les différentes formes de médecines: allopathie, homéopathie, acupuncture, médecine ayurvédique,…., arthérapie)? »

 

Maître Hilarion 28.01.12

 La prévention est, en Santé publique, la plus grande préoccupation. C’est le facteur essentiel d’une santé non dégradée par de mauvais principes de vie et habitudes néfastes. Il y a de grands progrès à faire pour devancer l’acte médical proprement dit. Il faut être honnête, cette prévention est quasi inexistante et relève plus de l’action personnelle et de la volonté d’aller à la découverte de soi-même.
Il est effectivement ahurissant que des médecines douces, mais non moins efficaces, ne soient pas accessibles à tous, par discrimination médicale et ignorance. Nous parlons ici de la France. C’est un exemple parmi d’autres. Le critère de preuve médicale ne tient pas, mais a servi un système médical basé sur le profit – moins il y de concurrents reconnus, plus les malades seront nombreux.
On a, en France, délibérément marginalisé « la médecine « hors hexagone* » et refusé de voir la réalité. Le puissant lobby pharmaceutique sous la protection du système de santé n’a eu de cesse de se renforcer. Aujourd’hui l’homme averti doit aller chercher par lui-même ce qui lui convient. Ce n’est donc plus un système de protection collective mais une démarche coûteuse pour le patient.
Je ne dis pas que la médecine généraliste allopathique et la chirurgie sont inefficaces, parce qu’elles relèvent de réponses urgentes à des pathologies « de la nécessité » et qu’il faut bien y remédier avec des moyens actuels pour soulager le patient de son mal. Nous n’y reviendrons pas. La technologie des hommes est efficace.
Pour l’heure, Nous nous intéressons à la prévention qui, sous bien des aspects, tient à l’évolution de l’homme. Certains symptômes sont typiques d’un développement mental exacerbé, d’une sensibilité émotionnelle plus grande, en fait, d’une fragilité du corps physique en rapport avec le développement de la pensée. La prévention devrait essentiellement se concentrer sur l’harmonisation de la pensée dans le corps. Nous en revenons à la liberté d’expression et de la compréhension de la vie - ce que signifie la vie pour cette personne - et c’est le rapport visible–invisible qui est à nouveau le siège de l’équilibre, de l’harmonie de la pensée répercutée dans le corps physique.
Qu’est-ce que cela signifie pour l’homme qui ne peut comprendre la dimension intrinsèquement Divine de son être ? Il brûle intérieurement d’un court-circuit d’incompréhensions, de forces qui ne peuvent circuler librement et qui « engorgent » des centres, notamment des glandes dont les répercussions se lisent dans la destruction de tissus (inflammations – blocages – déformations - allant jusqu’au cancer). Tension psychique et non réponse (non acceptation de la réponse) conduisent à la maladie.

Quelle est cette réponse qui guérit ?
L’homme ne peut vivre sans l’harmonie avec la nature. Le fait de l’en éloigner, le fragilise physiquement et psychiquement. « Son repère de Sagesse » disparait et il entre dans une dépendance plus grande à la matière. C’est ici que la maladie apparaît. Il s’affaiblit par baisse énergétique due au manque de conditions favorables : l’unité Terre-homme. Il est déconnecté du vivant.
S’en suit une réflexion sur la personne, sur soi-même qui, soit conduit à rechercher l’équilibre : médecines préventives douces, élévation de la pensée, connaissance libre recherchée et non limitée au système ambiant, soit il est le docile citoyen d’un Etat auquel il fait confiance et ne se pose pas de question : il est endormi sur le plan de la conscience perceptible, l’homme docile.
Pour autant un combat se fait jour en lui qu’il ne perçoit pas mais qui se manifeste dans son corps physique par un mal-être persistant, des symptômes apparaissent qu’il tentera de soigner, dans leur superficialité et non en profondeur : en connaissance de cause.
La part du psychisme est de plus en plus grande et reconnue dans les causes de maladies, et c’est un fait certain que le monde va, en France comme ailleurs, prendre en considération la compréhension des phénomènes ou la reconnaissance des causes. Aujourd’hui, l’accompagnement de la pensée est d’une grande importance, il joue sur la Psychologie nouvelle et la Science des Energies qui sont à l’aube de leur développement. L’homme se construit par la pensée et le domaine de « la Vie Supérieure », celle qu’il prend comme modèle ou espoir de perfection. C’est sa relation au Divin, à sa propre qualité de penseur dans l’Infini.
La notion d’Infini ne fait que commencer, n’est aujourd’hui encore qu’effleurée. Elle est signe de vie meilleure pour tous, de guérison, parce qu’elle inclut l’homme dans l’Univers, l’homme dans la Galaxie, l’homme dans notre Système Solaire. Cette soif de compréhension sera comblée, qui harmonisera et restaurera l’équilibre de l’homme : sa pensée dans le corps, sa pensée libre et apaisée, en connaissance de Cause, sa place, sa réalité, sa dimension Divine par son lien à sa Conscience Infinie dont il prend peu à peu conscience ou connaissance par l’expérience de vie.
C’est bien le facteur « Infini » qui conduit à l’acceptation - ou la reconnaissance - de l’âme « infinie » ou immortelle qui donne Sens à la vie de l’homme et lui fait entrevoir le Plan Divin.
Quand l’homme connait la Cause, il est guéri.
Tout le chemin de la Santé l’y conduit.
*note de MH : hors du système de santé soutenu par l’Etat. (Ne mets pas « naturelle », c’est trop réducteur.)

 

Maître Vénitien 28.01.12

 L’homme a de tout temps cherché à soulager ses maux avant de pouvoir se dispenser de soins. Nous retrouvons ici l’histoire du développement de l’homme qui souffre, tant que la voie du disciple n’a pas été trouvée et fermement suivie. Le corps : c’est le révélateur de la pensée de l’homme, de son évolution, de sa capacité à maîtriser sa réactivité à la vie.
Il n’y a donc pas à s’étonner de l’impact d’une médecine concrète qui ne soigne que ce qu’elle voit en des temps d’obscurantisme, ce qui n’empêche pas la recherche scientifique concrète et le développement subtil (invisible) de la pensée future : celle qui unit corps et âme – santé du corps et santé du cœur-mental.
C’est, il faut le reconnaître, le développement du processus divin dans le corps physique qui est processus de guérison. Le corps est le baromètre du Cœur Divin, ou âme dans le Cœur, et le révélateur de l’équilibre émotionnel de l’homme. La paix intérieure conduit à la guérison du corps par la libre circulation de la pensée (non parasitée de souffrances psychiques : colère, révolte…).
Comme le sang irrigue les tissus, l’énergie (ou électricité) générée par la qualité de la pensée (cœur) irrigue le corps énergétique de l’homme et contribue à la bonne vitalité du système lymphatique et donc à l’ensemble du corps.
L’homme qui s’éveille à l’unité Terre-Cosmos / homme-Divin est sur la voie de la Guérison, la sienne, et celle de l’Humanité, dont les tribulations actuelles démontrent l’éveil en cours. L’homme dont l’âme - la pensée pure -s’exprime pleinement est un homme en bonne santé, ce que vivra l’Humanité prochainement, graduellement.