LIVRE


Les numéros entre parenthèses indiquent les ouvrages cités.

Voir le RÉPERTOIRE DES OUVRAGES CITÉS.

ANNIE BESANT PARLE


Vous me demandez comment nous pouvons nous aventurer à utiliser notre savoir partiel pour la guérison du monde ? Ma réponse est que la Théosophie est le Paravidya, la connaissance de Celui par qui toutes choses nous sont connues. Vous êtes des dieux, mais le Dieu qui est en vous est enveloppé dans la matière qui masque son apparence. Cherchez-Le, trouvez-Le, libérez-Le, et vous deviendrez les Sauveurs du monde. Vous dites que vous êtes ignorants et impuissants. Échappez à cette idée fausse et montrez-vous comme les dieux que vous êtes (1).
* * *
Il n'est qu'Un, Celui qui travaille, Celui qui pense, Celui qui ressent, Celui qui oeuvre. Que peut faire un individu, sinon tenter d'extirper de sa nature tout ce qui pourrait faire obstacle au libre passage de cette Volonté unique, de cette Sagesse unique, de cette Activité unique ? Ce n'est pas nous qui travaillons, c'est Dieu, Ishvara, qui travaille en nous et tout ce que nous pouvons faire, même, n'est pas nôtre. Le peu que nous avons est Sien et nous ne pouvons que Lui donner ce qui Lui appartient ; le peu que nous pouvons faire est de purifier notre nature, de contrôler nos véhicules inférieurs, de comprendre la réalité et [8] de négliger l'irréel, en sorte que la Grande Volonté puisse couler sans obstacle à travers nous pour atteindre le monde entier (2)
* * *
Ce que la Société théosophique a, en vérité, de caractéristique, c'est qu'elle sème la bonne semence, avec beaucoup d'efforts et de souffrances et, lorsque la récolte est mure, elle la remet en d'autres mains. C'est ainsi que devraient agir les pionniers de l'Esprit car, en ce monde mortel, l'Esprit doit porter la Croix pour que le corps puisse porter la couronne (3).