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KÂMA-LOKA — DESTINÉE DE PRANA ET DE KAMA

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Written by: Super User
Category: HIERARCHIE.EU
Published: 06 September 2019
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KÂMA-LOKA — DESTINÉE DE PRANA ET DE KAMA


Loka est un mot sanscrit que l'on peut traduire par lieu, monde, pays ; de sorte que Kâma-Loka veut dire, littéralement, le lieu ou le monde de Kâma ; et Kâma est le nom donné à cette partie de l'organisme humain qui ressent les passions, les émotions, les désirs que l'homme a en commun avec les animaux inférieurs 16. Dans cette partie de l'univers, dans le Kâma-Loka, se trouvent tous les êtres humains qui n'ont plus de corps physique ni de double éthérique, mais qui sont encore emprisonnés dans le corps des émotions et des passions. Le Kâma-Loka contient aussi beaucoup d'autres habitants, mais, pour le moment, nous ne nous occuperons que des êtres humains qui viennent de franchir le vestibule de la Mort. [44] C'est ceux-là que nous nous proposons d'étudier.
Que l'on me permette, ici, une digression, à propos de ces régions de l'univers qui diffèrent de la région matérielle et sont peuplées par des êtres intelligents. La philosophie ésotérique affirme l'existence de ces mondes qui sont connus des Adeptes, et que beaucoup d'autres hommes et femmes, moins développés que les Adeptes, connaissent également par expérience personnelle. Tout ce qui est nécessaire pour pouvoir explorer et étudier ces régions, c'est le développement de certaines facultés qui sont à l'état latent en tout homme. L'homme "vivant", pour nous servir du terme généralement adopté, peut quitter son corps physique et son corps éthérique, et aller explorer ces régions sans passer par les portes de la mort.
Ainsi, nous lisons dans le Theosophist que l'Esprit de l'homme peut acquérir une grande somme de connaissance si, tout en gardant pleinement conscience de lui-même, il parvient à entrer en relation avec le monde spirituel.
"Soit comme dans le cas d'un Adepte initié qui, en revenant sur la terre, conserve le souvenir net et distinct, jusque dans les moindres détails, des faits qu'il a recueillis [45] et des informations qu'il a obtenues dans les sphères invisibles des "Réalités"." 17
16 Voir The Seven Principles of Man, pp. 17-21.
17 Theosophist. Mars 1882, p. 158 (note).

Ces régions deviennent, ainsi, des réalités, des faits scientifiques aussi définis, aussi certains, aussi familiers pour lui, que le serait un voyage en Afrique, accompli de la manière ordinaire : après avoir exploré les lacs et les déserts, il retournerait dans son pays ayant accumulé des connaissances et des expériences variées. Un explorateur accrédité s'inquièterait fort peu de toutes les critiques que des personnes qui n'auraient jamais été en Afrique pourraient faire sur ses récits ; il raconterait simplement ce qu'il a vu, décrirait les animaux dont il a étudié les habitudes, esquisserait le pays qu'il a traversé, faisant un résumé des traits et des produits qui le caractérisent. Si des individus qui n'ont jamais voyagé le contredisaient, se moquaient de lui, il ne s'en fâcherait point, ni ne s'en attristerait ; il les laisserait dire. L'ignorance ne démontre rien contre la science, quand même elle répèterait à l'infini que la science ne sait rien. L'opinion de cent personnes sur un sujet qu'elles ignorent entièrement, ne pèse pas plus que l'opinion d'une [46] seule d'elles. L'évidence d'un fait est augmentée lorsque plusieurs témoins, affirmant tous la même chose, rendent témoignage de leur connaissance de ce fait ; mais une simple négation, répétée mille fois, n'augmente en rien sa valeur.
Il serait bien étrange, en effet, que l'espace autour de nous fût vide, fût un vaste désert, et que les habitants de la terre fussent les seules formes dans lesquelles l'intelligence pût se manifester. Comme le Dr Huxley a dit :
"Sans sortir du domaine de ce que nous savons, il est facile, par analogie, de peupler l'univers d'êtres de grades toujours plus élevés, jusqu'à ce qu'on arrive à quelque chose qui ne se distingue pratiquement plus de l'omnipotence, de l'omniprésence, et de l'omniscience." 18
Si ces êtres n'ont pas les mêmes organes que nous, si leurs sens correspondent à des vibrations différentes de celles qui affectent les nôtres, nous pouvons vivre les uns à côté des autres, nous pouvons nous côtoyer, nous rencontrer, passer même à travers les uns des autres, sans en savoir jamais davantage sur notre existence réciproque.
M. Crookes nous fait entrevoir la possibilité [47] de cette coexistence, ignorée, de différents êtres intelligents, et il suffit d'un faible effort d'imagination pour en accepter la notion. Il dit :
18 Essays upon some Controverted Questions, p. 36.

"Il n'est pas improbable qu'il existe d'autres êtres pourvus de sens dont les organes ne correspondent pas avec les rayons de lumière auxquels notre oeil est sensible, mais qui soient capables de percevoir d'autres vibrations qui nous laissent insensibles. De tels êtres vivraient en réalité dans un monde différent du nôtre. Figurez-vous, par exemple, quelle idée nous nous ferions des objets qui nous entourent, si nos yeux, au lieu d'être sensibles à la lumière du jour, ne l'étaient qu'aux vibrations électriques et magnétiques. Le verre et le cristal deviendraient alors des corps opaques. Les métaux seraient plus ou moins transparents, et un fil télégraphique suspendu dans l'air paraitrait un trou long et étroit, traversant un corps d'une solidité impénétrable. Une machine électrodynamique en action ressemblerait à un incendie, tandis qu'un aimant permanent réaliserait le rêve des mystiques du Moyen Age et deviendrait une lampe perpétuelle, brulant sans se consumer et sans besoin d'être alimentée d'aucune manière." 19

19 Fortnightly Review, 1872, p. 176

Le Kâma-Loka est une région peuplée, tout comme notre monde, d'êtres plus ou moins intelligents, et remplie de formes et de types vivants divers, aussi différents entre eux qu'un brin d'herbe et un tigre, et qu'un tigre et un [48] homme. Ce monde et le nôtre sont enlacés l'un dans l'autre, mais comme leur substance matérielle diffère complètement, ils existent sans avoir connaissance l'un de l'autre. Ce n'est que dans des circonstances qui sortent de l'ordinaire, que les habitants de ces deux mondes peuvent avoir conscience de leur existence mutuelle. Un être humain peut, en suivant un système d'entrainement tout particulier, se mettre en contact avec plusieurs des citoyens demi-humains du Kâma-Loka et s'en faire obéir. Les êtres humains qui ont quitté la terre, et dans lesquels les éléments kâmiques étaient prédominants, peuvent être facilement attirés par les éléments kâmiques des vivants, et, avec leur aide, avoir de nouveau conscience des scènes qu'ils viennent de quitter. De même, des êtres vivants peuvent établir des méthodes de communication avec ceux qui ont quitté ce monde, et, comme nous l'avons dit plus haut, ayant appris à abandonner à volonté leur corps, ils peuvent, grâce à certaines facultés qu'ils ont développées, pénétrer dans la sphère du Kâma-Loka. Ce qu'il importe ici de saisir et de retenir, c'est que le Kâma-Loka est une région bien définie, habitée par des êtres très variés, parmi lesquels se trouvent les humains désincarnés. [49]
Retournons, après cette digression nécessaire, à l'être humain spécial dont nous retraçons ici la destinée et qui doit nous servir de types. Nous l'avons déjà dépouillé de son corps physique et de son double éthérique ; examinons-le, maintenant, dans cet état de courte durée qui suit immédiatement la perte de ces deux corps.
H. P. Blavatsky, après avoir cité une description de l'homme après la mort, par Plutarque, dit :
"Vous pouvez voir que cette doctrine montre l'homme comme septénaire pendant la vie, et comme quinaire immédiatement après la mort, dans Kâma-Loka." 20

20 La Clef de la Théosophie.

Prâna, cette portion de l'énergie vitale que l'homme s'approprie pendant son incarnation, ayant perdu son véhicule, le double éthérique, lequel, de même que le corps physique, s'est soustrait à la force qui le gouvernait, est obligé de retourner au grand réservoir de la vie universelle. Pareil à de l'eau contenue dans un verre que l'on plonge dans un bassin et qui, lorsque le verre se brise, se mêle forcément à l'eau qui l'entoure, Prâna, lorsqu'il a perdu les [50] corps qui formaient son enveloppe extérieure, se mêle de nouveau à la vie universelle. Ce n'est "qu'immédiatement après la mort" que l'homme est quintuple dans sa constitution, car Prâna, en tant que principe distinctement humain, ne peut plus exister comme tel, une fois que son véhicule est en décomposition.
L'homme se trouve alors seulement revêtu par le Kâma-rûpa, ou corps de Kâma, le corps du désir, matière astrale fort éthérée, qu'on appelle souvent "fluidique" à cause de la facilité avec laquelle elle reçoit l'empreinte des formes projetées du dehors, ou moulées du dedans. L'homme véritable, la triade immortelle, est là, revêtu de son dernier vêtement terrestre, de cette forme subtile, sensitive et responsive, à laquelle, pendant son incarnation, il a eu la faculté de sentir, désirer, jouir et souffrir, dans le monde physique.
"Quand l'homme meurt, ses trois principes inférieurs, – le corps, la vie, et ce véhicule de la vie, le corps éthérique ou double de tout homme vivant, – l'abandonnent pour toujours. Alors, ses quatre principes supérieurs, – le principe central ou moyen (l'âme animale ou Kâma-rûpa, avec ce qu'elle s'est assimilé du Manas inférieur) et la Triade supérieure, – se trouvent dans le Kâma Loka." 21 [51]
Le corps du désir subit, peu après la mort, un changement marqué. Par suite des différences de densité de la matière astrale dont il est composé, une série de coques ou enveloppes se constitue, les plus denses défendant, à l'extérieur, le moi conscient des moindres contacts et atteintes du dehors. Si rien ne la trouble, la conscience se replie sur elle-même et se prépare pour le prochain pas en avant, pendant que le corps du désir désintègre, une à une, ses coques ou enveloppes.
Jusqu'au point du réarrangement de la matière du corps du désir, l'état après la mort est à peu près le même pour tous : "une demi-conscience de soi, rêveuse et paisible", comme nous l'avons dit ; dans les cas les plus favorables, on passe, sans se réveiller, de cette demi-léthargie à "l'état d'inconscience pré-dévachanique", état où l'on n'a plus conscience de rien, et à la fin duquel on s'éveille heureusement dans le Dévachan, pour y jouir du repos qui sépare deux incarnations. Mais comme, arrivé là, différentes possibilités se présentent, nous décrirons, d'abord, l'évolution normale et non interrompue qui a lieu dans le Kâma-Loka, jusqu'au moment où l'être atteint le seuil du Dévachan ; alors nous examinerons les [52] cas soumis à des conditions d'un autre ordre.
Lorsqu'une personne a mené une vie pure, et s'est toujours appliquée à s'identifier avec la partie supérieure plutôt qu'avec la partie inférieure de son être, ses émotions ont été faibles et modérées. Elles ne pourront donc pas s'affirmer fortement dans le Kâma-Loka, après leur séparation du corps physique et du double éthérique, après le retour de Prâna à l'océan universel de la vie, quand l'être n'est plus revêtu que du Kâma-rûpa. Durant la vie terrestre, Kâma et le Manas inférieur sont liés fortement ; dans le cas dont nous parlons, Kâma est faible, Manas inférieur l'a beaucoup purifié. L'intelligence qui s'est mêlée aux passions, aux émotions et aux désirs, les a également purifiés, s'est assimilé leur partie élevée, l'a pour ainsi dire absorbée en elle-même, de sorte que tout ce qui reste de Kâma n'est qu'un résidu facile à rejeter, et dont la Triade immortelle se débarrasse aisément. Cette Triade immortelle, l'Homme véritable, concentre lentement ses forces, rassemble les souvenirs de la vie terrestre qu'elle vient de quitter, ses affections, ses espérances, ses aspirations, et se prépare à sortir du Kâma-Loka pour passer dans le repos heureux du Dévachan, le "séjour des Dieux", [53] ou, comme disent quelques-uns, "la terre de félicité".

21 La Clef de la Théosophie.

Le Kâma-Loka

"Est une localité astrale, le Limbus de la théologie scolastique, l'Hadès des anciens ; strictement parlant, il n'est une localité que dans un sens relatif, car il n'a ni circonférence définie, ni limites précises, mais il existe dans l'espace subjectif, c'est-à-dire, au-delà de la perception de nos sens. Pourtant, il existe, et c'est là que les eidolons astraux de tous les êtres qui ont vécu, y compris les animaux, attendent leur seconde mort. Pour les animaux, elle vient avec la décomposition et la disparition de leurs particules astrales. Pour eidolon humain, elle commence lorsque la Triade Atmâ-Buddhi-Mânas se "sépare" des principes inférieurs ou reflet de son ex-personnalité, en tombant dans l'état dévachanique." 22

22 La Clef de la Théosophie.

Cette seconde mort est donc le passage de la Triade immortelle de la sphère kâmalocique, si intimement reliée à celle de la terre, à l'état supérieur de Dévachan, dont nous parlerons plus tard. Le type humain, que nous considérons à présent, passe le Kâma-Loka dans cet état léthargique et paisible déjà écrit et, si rien ne vient le troubler, il ne reviendra conscient qu'après être passé par ses différents stades et que le calme aura fait place à la joie suprême. [54]
Mais, pendant tout le temps que les quatre principes – la Triade immortelle et Kâma – demeurent dans Kâma-Loka, que cette période soit longue ou courte, qu'elle dure des jours ou des siècles, ces principes sont à la portée des influences terrestres. Dans l'exemple que nous venons d'étudier, un réveil peut être causé par la douleur passionnée et les désirs des amis qui sont restés sur la terre ; et ces sentiments, qui font vibrer violemment les éléments kâmiques des vivants, peuvent transmettre leurs vibrations jusque dans le Kâma-Rûpa des désincarnés et atteindre et réveiller le Manas inférieur, qui n'a pas encore effectué sa séparation, ni rejoint l'Intelligence spirituelle qui est la cause de son être. Il peut alors secouer sa torpeur et se rappeler vivement la vie terrestre qu'il vient de quitter et, si ses amis affligés sont en relation avec un médium, il peut, directement ou indirectement, se servir du corps physique et du corps astral du médium pour parler ou écrire à ceux qu'il a quittés.
Ce réveil est accompagné souvent de grandes souffrances et, même lorsque ces douleurs n'existent pas, la marche de la libération de la Triade immortelle est brusquement interrompue et le moment de la délivrance finale est retardé. [55] Parlant de cette possibilité des communications, pendant la période qui suit immédiatement la mort et avant que l'homme libéré passe dans le Dévachan, H. P. Blavatsky dit :
"On pourrait se demander si, en dehors de quelques cas exceptionnels – où le désir des mourants de retourner avec une intention bien déterminée force l'intelligence à rester éveillée, auquel cas c'est réellement l'individualité, "l'Esprit", qui entre en communication – on pourrait, dis-je, se demander si un être vivant a jamais véritablement gagné quelque chose à ce retour de l'Esprit sur le plan matériel. L'Esprit est ébloui après la mort et tombe bientôt dans ce que nous appelons la léthargie pré-dévachanique." 23

23 La Clef de la Théosophie.

Un désir intense peut pousser l'être désincarné à retourner, de lui-même, vers ceux qui sont restés dans les larmes, mais ce retour spontané est fort rare de la part des personnes du type que nous étudions à présent. Si on les laisse en paix, elles s'endorment généralement jusqu'au réveil dans le Dévachan et évitent ainsi les luttes et les souffrances qui entourent la seconde mort.
Lorsque la Triade immortelle prend son vol définitif, ce qui reste dans le Kâma-Loka n'est [56] plus que le Kâma-Rûpa, la coque ou fantôme sans vie, qui se décompose peu à peu. Nous en parlerons prochainement, lorsque nous examinerons le type humain ordinaire, c'est-à-dire celui d'un homme ou d'une femme dépourvue de spiritualité élevée, mais ne possédant aucune mauvaise tendance marquée.
Lorsqu'un homme ou une femme d'essence moyenne entre dans le Kâma-Loka, son intelligence spirituelle est revêtue d'un corps de désirs qui possède encore une vigueur et une vitalité considérables. Le Manas inférieur, lié étroitement à Kâma pendant la vie terrestre qui vient de finir, ayant vécu pleinement de la vie des sens et joui des plaisirs et des émotions variés qu'ils procurent, ne peut se libérer immédiatement des chaines qu'il a forgées, et retourner de suite à l'Intelligence supérieure, source de son être. Il en résulte pour lui un délai considérable dans le monde transitoire du Kâma-Loka ; ce délai dure jusqu'à ce que les désirs se soient affaiblis suffisamment pour ne plus pouvoir retenir l'âme captive.
Comme nous l'avons dit, pendant que la Triade immortelle et Kâma restent ensemble dans le Kâma-Loka, une communication entre les êtres désincarnés et ceux qui vivent sur la [57] terre est possible. Une telle communication est même généralement fort recherchée par ceux des êtres désincarnés que les désirs et les passions attirent encore fortement vers la terre qu'ils ont laissée ; leur intelligence ne s'est pas développée suffisamment sur le plan qui lui est propre pour pouvoir y trouver une satisfaction et un bonheur complets. Le Manas inférieur soupire encore vers les plaisirs kâmiques, vers les sensations vives et ardentes de la vie des terrestres, et ces désirs peuvent le ramener vers les scènes qu'il a quittées avec tant de regrets. Parlant de la possibilité de la communication entre l'Égo d'un désincarné et un médium, H. P. Blavatsky dit dans le Theosophist 24, d'après les enseignements qu'elle a reçus des Adeptes, que cette communication peut se produire durant deux intervalles :
"Le premier intervalle est cette période qui sépare la mort physique de l'entrée de l'Égo spirituel dans cet état connu dans la Doctrine ésotérique des Arhats sous le nom de Bar-do ; nous l'avons traduit par période de "gestation" (pré-dévachanique)."
Quelques-unes des communications obtenues par l'intermédiaire des médiums proviennent [58] de cette source, c'est-à-dire de l'entité désincarnée rappelée ainsi vers la sphère terrestre ; faveur cruelle, puisqu'elle retarde l'évolution, et introduit un élément de disharmonie dans ce qui devrait être une progression bien ordonnée. La période de Kâma-Loka est ainsi prolongée, car le Corps du désir recevant satisfaction conserve son pouvoir sur l'Égo, et l'âme ne peut regagner sa liberté, l'Hirondelle immortelle est retenue prisonnière par les filets de la terre.
Quant aux personnes qui ont mené une existence immorale, qui n'ont pensé qu'à stimuler et gratifier leurs passions animales, qui ont développé outre mesure les appétits de leur Corps du désir et qui ont laissé dépérir
24 Juin 1882, art. "Seeming Discrepancies".
même leur intelligence inférieure, elles restent fort longtemps dans le Kâma-Loka, tourmentées par le désir ardent de la vie terrestre qu'elles ont abandonnée, et par celui des plaisirs charnels qu'elles ne peuvent plus gouter depuis la perte de leur corps physique. Ce sont elles qui entourent les médiums et les sensitifs, et essaient de s'en servir pour leur propre satisfaction ; aussi comptent-elles parmi les forces les plus dangereuses que les curieux et les étourdis puissent affronter dans leur ignorance. [59]
Dans une autre classe d'entités désincarnées, sont compris tous ceux dont la vie a été brisée prématurément, soit par leur faute, soit par celle des autres, soit par le fait d'un accident. Leur sort dans le Kâma-Loka dépend des conditions dans lesquelles ils vivaient au moment de quitter la terre, car tous ceux qui se suicident ne sont pas coupables au même point, et le degré de leur responsabilité personnelle peut varier dans une mesure illimitée. Leur condition a été décrite de la manière suivante :
"Bien que tous les suicidés ne soient pas entièrement privés de leurs sixième et septième principes et qu'ils maintiennent tout leur pouvoir dans les séances spirites, ils sont cependant séparés par un abime de ces principes supérieurs jusqu'au moment où la mort naturelle aurait dû se produire chez eux ; ces principes restent, dans ce cas, dans un état passif et négatif, tandis que dans les cas de mort accidentelle, les groupes supérieurs et inférieurs s'attirent mutuellement. Un Égo bon et innocent gravite irrésistiblement vers son sixième et son septième principe et s'endort bercé par d'heureux songes ; parfois encore, il reste dans un sommeil profond et sans rêves, jusqu'à ce que son heure sonne. Avec un peu de réflexion et en songeant que [60] l'ordre et la justice éternelle doivent nécessairement régner, l'on en comprendra aisément la raison. La victime, qu'elle soit bonne ou mauvaise, n'est pas responsable de sa mort, même si cette mort est la conséquence d'une action commise dans une vie antérieure et, par conséquent, le résultat de la Loi de Rétribution. Car, dans ce cas, elle n'est pas le résultat direct d'une action commise délibérément par l'Égo personnel pendant la vie au cours de laquelle il s'est trouvé tué. S'il avait vécu davantage, il aurait peut-être pu expier ses péchés d'une façon plus efficace, et lorsque l'Égo a payé les dettes de celui qui les a contractées, l'Égo personnel est à l'abri des coups de la justice rétributive. Les Dhyân-Chohans, qui n'ont aucune influence sur le sort de l'Égo humain tant qu'il est vivant, protègent la faible victime lorsqu'elle est jetée violemment hors de son élément dans un élément nouveau, pour lequel elle n'est encore ni mure, ni suffisamment préparée."
Tous ces désincarnés, suicidés ou tués par accident, peuvent entrer en communication avec les habitants de la terre, quoique ce soit à leur détriment. Comme il a été dit ci-dessus, l'être droit et innocent sommeille paisiblement jusqu'à épuisement du temps qu'il aurait pu [61] vivre. Mais si la victime d'un accident est dépravée et grossière, son sort est des plus tristes.
"Les ombres infortunées vouées au péché et à la sensualité, errent au hasard (non comme coques, car le lien qui les unit à leurs deux principes supérieurs n'est pas entièrement brisé) jusqu'à ce que sonne l'heure de leur mort 25. Arrachées aux scènes de la vie dans toute la force de leurs passions terrestres, elles cherchent les occasions que les médiums leur offrent de gouter de nouveau à ces sensations. Elles forment, les Pishâchas, les Incubes et Succubes du Moyen Age, les démons de la soif, de la gloutonnerie, de la cupidité et de l'avarice ; elles sont ces Élémentaires fourbes, méchants et cruels qui poussent leurs victimes à commettre d'horribles crimes, et qui sont heureux de les mettre à exécution ! Ces vampires psychiques causent non seulement la perte de leurs victimes, mais lorsqu'ils arrivent à la fin de la période naturelle de leur vie, ils sont emportés par leurs impulsions infernales loin de l'aura de la terre, dans des régions où ils souffrent, pendant longtemps, des tortures [62] inouïes, et finissent par être complètement annihilés."
"Les causes qui produisent "un être nouveau" et qui déterminent la nature du Karma sont Trishnâ (Tanhâ) – la soif, le désir d'une existence sensuelle, – et Upâdâna, – la réalisation, l'achèvement de ce désir (Trishnâ). Or, les
25 L'heure à laquelle la mort naturelle aurait sonné pour eux, si un accident n'avait hâté leur disparition du plan physique. NDT.
médiums aident à celte réalisation au nec plus ultra, dans le cas d'un Élémentaire, qu'il soit suicidé ou victime. Règle générale, tous ceux qui meurent d'une mort naturelle, restent un certain temps, de "quelques heures à plusieurs années", dans le cercle d'attraction de la terre, – c'est-à-dire dans le Kâma-Loka. Mais ceux qui meurent d'une mort violente ou qui se suicident font exception à la règle. De sorte qu'un Égo destiné à vivre quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans et qui s'est tué, ou a été tué par accident, supposons à l'âge de vingt ans, doit vivre, dans le Kâma-Loka, non "quelques années" mais, dans son cas, soixante ou soixante-dix ans comme Élémentaire ou, plutôt, comme "fantôme terrestre", puisque, malheureusement pour lui, il n'est pas encore une Coque. Heureux, trois fois heureux, comparativement, sont ces êtres désincarnés qui dorment leur long sommeil et vivent en rêve dans le sein de l'Espace ! [63] Malheur à ceux que Trishnâ attire vers les médiums, et malheur à ces derniers s'ils les tentent en leur offrant un Upâdâna facile ! Car, en les recevant et en satisfaisant leur soif de vie, le médium les aide à développer en eux – de fait, c'en est la cause – un nouvel assemblage de Skandhas, un nouveau corps qui possèdera des tendances et des passions pires que celles du corps qu'ils ont perdu. Tout l'avenir de ce nouveau corps sera donc déterminé, non seulement par le Karma des fautes du groupe de skandhas précédents, mais aussi par celui du nouveau groupe destiné à l'être futur. Si les médiums et les spirites savaient que, chaque fois qu'ils accueillent avec transport un nouvel "ange gardien", ils l'attirent dans un Upâdâna qui causera, plus tard, des maux incroyables au nouvel Égo qui renaitra sous son ombre fatale, et qu'avec chaque séance, surtout celles où l'on produit des matérialisations, ils multiplient à l'infini les causes du mal qui feront échouer l'infortuné Égo dans sa naissance spirituelle ou l'obligeront à renaitre dans une existence plus mauvaise encore, – peut-être seraient-ils moins généreux dans leur hospitalité."
Une mort prématurée, qu'elle soit causée par le vice, par un excès d'étude ou par un sacrifice [64] volontaire à une grande cause, amènera toujours un certain délai dans le Kâma-Loka, mais l'état de l'entité désincarnée dépendra des motifs qui ont abrégé sa vie.
"Il est bien peu d'hommes, si tant est qu'il y en ait, qui soient persuadés qu'en s'adonnant au vice ils se préparent une mort prématurée. Telle est la punition infligée par Mayâ. Les "vices" n'échappent pas à la punition qu'ils méritent ; mais c'est la cause qui est punie, et non l'effet, surtout un effet qui reste imprévu malgré sa probabilité. On pourrait aussi bien dire alors qu'un homme s'est "suicidé" lorsqu'il est mort à la mer dans une tempête, ou lorsqu'il a été tué par un excès de travail mental. L'eau est un élément dans lequel un homme peut se noyer, et un travail mental exagéré produit un ramollissement du cerveau qui peut également occasionner la mort. Si l'on avait cette idée on ne devrait pas traverser le Kâlapâni, ni même prendre un bain, de peur de s'évanouir et de mourir noyé (nous connaissons tous de semblables exemples) ; un homme ne pourrait plus faire son devoir, ni se sacrifier, comme beaucoup d'entre nous, pour une cause louable, si élevée fût-elle. Tout est dans le motif et l'homme n'est puni que dans les cas de responsabilité directe. Quand il [65] s'agit d'une victime, l'heure de la mort naturelle est devancée accidentellement, tandis que lorsqu'un homme se suicide, il la provoque volontairement et avec pleine et entière connaissance des conséquences qui en résulteront. De sorte qu'un homme qui se tue dans un accès de folie temporaire, n'est pas un suicidé, au grand grief et souci, souvent, des Compagnies d'assurance sur la vie. Aussi n'est-il pas abandonné sans défense aux tentations du Kâma-Loka, il s'endort comme toute autre victime."
La population du Kâma-Loka recrute, comme on le voit, des éléments particulièrement dangereux chaque fois qu'un acte de violence, légal ou illégal, arrache le corps physique de l'âme et envoie celle-ci dans le Kâma-Loka, revêtue du Corps du désir, toute palpitante de haine, de passion, d'émotion, remplie de voeux ardents de vengeance ou de luxure non satisfaite. Un meurtrier vivant n'est pas un membre agréable de la société, mais un meurtrier soudainement expulsé de son corps, est une entité bien plus dangereuse encore : la société peut se défendre contre le premier, mais, dans son état actuel d'ignorance, elle reste sans défense contre le second. [66]
Finalement la Triade immortelle s'affranchit du Corps du désir et abandonne le Kâma-Loka ; le Manas supérieur rappelle à lui son rayon coloré par les scènes terrestres qu'il a traversées, garde l'empreinte des expériences faites par la personnalité à laquelle il a servi de guide. Le laboureur est rappelé de son champ et retourne à sa demeure, emportant ses gerbes, grandes ou petites, selon que la moisson de la vie a été pauvre ou abondante. Quand la Triade a quitté le Kâma-Loka, elle sort complètement de la sphère d'attraction de la terre.
"Dès que l'Égo est sorti du Kâma-Loka – qu'il a traversé "le Pont d'Or" qui conduit aux "sept Montagnes d'Or", – il ne peut plus s'entretenir familièrement avec les faciles médiums."
Il est des cas exceptionnels, qui seront expliqués plus tard, dans lesquels il est possible de s'élever jusqu'à l'un de ces Égos ; mais l'Égo est hors de l'atteinte du médium ordinaire, et il ne peut plus être rappelé dans la sphère terrestre. Avant de suivre la Triade dans son développement progressif, nous étudierons le sort du corps du désir, abandonné à ce moment dans le Kâma-Loka comme un simple reliquum.

LA DESTINÉE DU DOUBLE ÉTHÉRIQUE

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LA DESTINÉE DU DOUBLE ÉTHÉRIQUE


Le double éthérique est la contrepartie éthérée du corps grossier de l'homme. C'est ce double que, pendant la vie, l'on aperçoit quelquefois près du corps, et dont l'absence plonge ce dernier dans une espèce de coma ou semi-léthargie. Ce double étant le réservoir ou véhicule du principe de vie pendant la vie terrestre, sa sortie du corps se fait sentir par un ralentissement général de toutes les fonctions vitales, même lorsque le fil qui unit ces deux corps persiste. Comme nous l'avons déjà dit, la rupture de ce fil c'est la mort du corps.
Quand le double éthérique abandonne définitivement le corps, il ne s'en éloigne pas beaucoup et flotte généralement au-dessus de lui, dans un état de rêverie paisible, à moins que de violents chagrins, de bruyantes émotions n'entourent le cadavre dont il vient de se séparer. [37] Et ici, nous saisirons l'occasion de dire combien il est nécessaire d'observer une grande tranquillité et de rester maitre de soi, dans la chambre mortuaire, pendant que le double éthérique se retire du corps en entrainant avec lui les principes supérieurs, aussi bien qu'après qu'il s'est retiré. Car, pendant ce temps, l'Égo voit passer rapidement devant lui sa vie tout entière, comme l'ont raconté certaines personnes qui, pendant la submersion, sont passés par cet état spécial de conscience, tandis que leur corps se trouvait comme mort. Un Maitre a écrit :
"Lorsque nous touchons à nos derniers moments, notre vie tout entière se réfléchit dans notre mémoire, et les faits les plus oubliés surgissent de tous côtés ; une image chassant l'autre, un évènement succédant à l'autre… L'homme peut souvent paraitre mort, et pourtant, même après sa dernière respiration, après le dernier battement de son coeur, après que le dernier degré de chaleur ait abandonné le corps, le cerveau pense et l'Égo revoit toute sa vie en quelques instants. Parlez bas, vous qui vous trouvez auprès d'un lit d'agonie, en face de la présence solennelle de la mort ! Et, surtout, gardez le silence, au moment où elle a saisi le mourant de sa main de glace. Parlez bas, je le [38] répète, de peur de troubler la tranquillité de ses pensées, et d'empêcher le passé de compléter son oeuvre en projetant ses reflets sur le voile de l'avenir." 13
C'est le moment où les formes-pensées sans nombre qui ont agité la vie qui vient de s'éteindre, se groupent autour de celui qui les a créées. Elles s'entrecroisent, s'entrelacent pour former l'image complète de cette vie, et c'est alors qu'elles sont empreintes, dans leur totalité, sur la lumière astrale. Les tendances prédominantes, les pensées et les habitudes les plus enracinées, affirment leur suprématie et forment les signes caractéristiques qui apparaitront dans les incarnations successives, et auxquels on donne le nom de "qualités innées". Cette minute solennelle, où se fait comme un compte rendu de la vie et la lecture des annales karmiques, est bien mal choisi par les parents et amis pour donner libre cours à leur douleur.
"Au moment solennel de la mort, même lorsque cette mort est soudaine, tout homme voit reparaitre devant lui les scènes de sa vie passée, jusque dans leurs moindres [39] détails. Pendant un court instant, la personnalité devient une avec l'Égo individuel qui sait tout. Mais cet instant suffit pour lui montrer l'enchainement des causes qui ont déterminé toutes les actions de sa vie. Il se voit et se comprend alors tel qu'il est véritablement, sans se flatter, sans se faire illusion. Il lit sa propre vie, restant comme un spectateur qui regarde la scène qu'il est en train de quitter." 14

13 Man : Fragments of Forgotten History, pp. 119-120.
14 Clef de la Théosophie, H. P. Blavatsky.

À cette vision éblouissante succède, pour le commun des mortels, l'état paisible et rêveur, à moitié léthargique, qui a été décrit plus haut, et, pendant ce temps, le double éthérique flotte au-dessus du corps auquel il a appartenu et dont il est, à ce moment, entièrement séparé.
Quelquefois ce double est aperçu dans la maison ou dans le voisinage, quand la pensée du mourant s'est portée fortement vers quelqu'un qu'il a quitté, ou lorsqu'il n'a pu achever une chose qui lui tenait à coeur, qu'il est inquiet et agité, ou, encore, lorsque quelque dérangement particulier est venu troubler la tranquillité de son départ. Dans ces conditions, ou dans d'autres de même nature, le double éthérique peut être vu ou entendu. Il a l'air rêveur, distrait ; il est silencieux, vague et indifférent.
Comme les jours s'écoulent, les cinq principes [40] supérieurs se dégagent peu à peu de leur enveloppe éthérique et l'abandonnent, de même qu'ils ont abandonné déjà le corps physique. Ils passent alors, comme entité quintuple, dans un état qui formera un prochain sujet d'étude, laissant le double éthérique avec le corps dense, dont il est la contrepartie ; le double éthérique devient ainsi un cadavre astral, tout comme le corps est devenu un cadavre physique. Ces deux cadavres restent l'un près de l'autre, et se décomposent ensemble. Ces fantômes éthériques sont vus quelquefois dans les cimetières par les clairvoyants. Ils ressemblent parfois au corps physique de la personne morte, quelquefois affectent la forme d'un brouillard léger ou d'une faible lumière violette. Un de mes amis vit, une fois, un de ces cadavres éthériques dans un état de décomposition repoussante ; vision horrible qui, dans ces cas, ne rend certainement pas le don de clairvoyance désirable ! Cette décomposition continue pari passu, jusqu'à ce que tout le corps physique, à l'exception du squelette, ait disparu. Les particules ainsi dispersées vont former d'autres combinaisons.
L'un des grands avantages de la crémation, indépendamment des raisons sanitaires qui militent [41] en sa faveur, c'est qu'elle rend plus promptement à la Mère-nature les éléments matériels et éthériques des cadavres, réduits par la combustion. Au lieu d'une décomposition lente et graduelle, c'est une dissociation rapide, et il ne reste aucune particule de ces deux corps qui soit capable de devenir une source de maux sur les plans auxquels ils appartiennent.
On peut donner un semblant de vie aux cadavres éthériques après la mort, mais seulement pour un court espace de temps. Le Dr Hartmann écrit à ce sujet :
"Le cadavre récent d'une personne morte subitement peut être galvanisé et acquérir un semblant de vie par l'application d'une batterie galvanique. De même, on peut donner au cadavre astral (éthérique) une vie artificielle, en lui transmettant une partie du principe vital d'un médium. Si ce cadavre astral a appartenu à une personne intelligente, il parlera comme une personne intelligente ; si c'était le cadavre d'un sot, il parlera comme un sot." 15
15 Magic, White and Black, pp. 109-110, 3e édition.
Cette horrible action ne peut être exécutée que dans le voisinage du cadavre physique et pendant très peu de temps après la mort ; mais il a été enregistré de semblables cas de galvanisation [42] du cadavre éthérique, pratiqués sur la tombe de la personne défunte. Inutile d'ajouter que c'est là un acte très coupable et qu'il entre dans le domaine de la Magie noire. Si le cadavre éthérique et le cadavre physique ne sont pas promptement détruits par le feu, il faut les laisser dans le silence et l'obscurité, silence et obscurité qui font, de celui qui les trouble, le pire des profanateurs.

LA DESTINÉE DU CORPS

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LA DESTINÉE DU CORPS


Le corps humain subit un processus de décomposition et de reconstruction continuel. Sa forme astrale est moulée d'abord dans la matrice maternelle où des matériaux lui arrivent sans cesse et de toutes parts. À chaque instant, des molécules microscopiques se séparent du corps, et d'autres, non moins microscopiques, viennent s'y unir ; et ces flots d'atomes invisibles qui s'échappent ainsi, se répandent dans l'ambiance, et servent à construire d'autres corps appartenant aux règnes animal, végétal, minéral ou humain, car la base physique de tous ces corps est la même.
"L'idée que le tabernacle humain, comme la croute rocailleuse de notre terre, est composé d'un nombre infini d'autres "vies", n'a rien qui répugne au vrai mystique… La science nous apprend que l'organisme de l'homme et celui de l'animal, mort ou vivant, fourmillent de bactéries de centaines d'espèces différentes ; que, [25] chaque fois que nous respirons, nous sommes menacés, au dehors, par une invasion de microbes ; au dedans, par les leucomaïnes, aérobies, anaérobies et bien d'autres genres encore. Mais la science n'a jamais encore été aussi loin que la Doctrine Occulte, laquelle affirme que nos corps, aussi bien que ceux des animaux, des plantes et des pierres, sont formés par l'agrégation de ces microbes, qui jusqu'à présent, à l'exception de quelques-unes de leurs espèces les plus volumineuses, sont restés invisibles aux meilleurs microscopes. En ce qui concerne la partie purement animale et matérielle de l'homme, la science est en train de faire des découvertes qui corroboreront cette théorie. La chimie et la physiologie sont les deux grands magiciens destinés à ouvrir, dans l'avenir, les yeux de l'humanité à ces grandes vérités physiques. Tous les jours, l'identité entre l'animal et l'homme physique, entre la plante et l'homme, et même entre le reptile et son nid, ou entre le rocher et l'homme, est prouvée d'une façon de plus en plus irrévocable. On a découvert que les éléments physiques et chimiques qui forment tous les êtres sont identiques ; et la chimie peut dire, avec raison, qu'il n'y a aucune différence entre la matière qui compose le boeuf et celle qui forme l'homme. Mais la Doctrine Occulte est bien plus explicite. Elle dit : Non seulement les composés chimiques, mais aussi les vies invisibles et microscopiques qui composent les atomes du corps sont les mêmes, qu'il s'agisse de la montagne ou de la pâquerette, de l'homme ou de la fourmi, de l'éléphant ou de l'arbre qui l'abrite du soleil. Chaque particule, – qu'on l'appelle organique ou inorganique, – est une vie." 7 [26]

7 Secret Doctrine, vol. I, p. 281.
8 Secret Doctrine, vol. I, p. 283.

Ces "vies" qui, lorsqu'elles sont séparées et indépendantes appartiennent au plan de la vie prânique, forment, lorsqu'elles sont agrégées, les molécules et les cellules du corps physique ; elles sortent du corps et y rentrent incessamment pendant toute la vie terrestre, formant ainsi un intermédiaire continu entre l'homme et ce qui l'entoure. Ces vies sont contrôlées, à leur tour, par les "Vies de feu", appelées aussi les "Dévorateurs", qui les obligent à reconstruire sans cesse les cellules du corps, de sorte qu'elles travaillent avec ordre et harmonie, subordonnées à la haute manifestation de la vie dans l'organisme complexe qu'on appelle l'homme. Ces vies de feu, – dans leurs fonctions directrices et organisatrices, – correspondent, sur notre plan terrestre, à la "Vie Une de l'Univers" 8 et, lorsqu'elles cessent de remplir leurs fonctions, les vies inférieures déséquilibrées commencent le travail de décomposition dans ce corps qui, jusque-là, était un organisme complet. Pendant la vie du corps, on peut les comparer à une armée marchant les rangs serrés, sous les ordres d'un général, et exécutant les diverses manoeuvres d'un pas rapide [27] et comme un seul homme. Á la mort, elles ressemblent à une populace tumultueuse et désordonnée qui, ne reconnaissant plus aucune autorité, court çà et là, se bousculant, s'écrasant sans but définitif. Le corps n'est jamais aussi vivant que lorsqu'il est mort ; mais il est vivant dans ses unités, et mort dans sa totalité. Il est vivant comme agrégat, et mort comme organisme.
"La science regarde l'homme comme un assemblage d'atomes réunis, temporairement, par une force mystérieuse appelée le principe de vie. Pour le matérialiste, la seule différence entre un corps vivant et un corps mort c'est que, dans le premier cas, la force est active, dans le second elle est latente. Lorsqu'elle est éteinte ou cachée complètement, les molécules obéissent à une attraction plus énergique qui les sépare et les disperse à travers l'espace. Cette dispersion est ce que nous appelons la mort, – s'il est possible de se figurer la mort, là où nous voyons les molécules qui composent le cadavre manifester une intense énergie vitale… Éliphas Lévi dit à ce sujet : "Le changement atteste le mouvement, et le seul mouvement révèle la vie. Le cadavre ne se décomposerait pas s'il était mort ; toutes les molécules qui le composent sont vivantes et s'efforcent, de se séparer." " 9
Ceux qui ont lu Les sept Principes de l'homme 10 savent que le double éthérique est [28] le véhicule de Prâna, le principe de vie, ou vitalité. C'est par le double éthérique que Prâna, comme nous l'avons dit plus haut, contrôle et coordonne les vies inférieures, et c'est lorsque le double éthérique a quitté le corps, et que le dernier lien fragile qui l'unissait à ce dernier est brisé, que la "Mort" en prend triomphalement possession.

9 Isis unveiled, vol. I, p, 480.
10 Theosophical Manuals, n° 1, de Mme Annie Besant.

Ce procédé de retrait a été observé et décrit d'une manière définitive par plusieurs clairvoyants. André Jackson Davis, "le voyant de Poughkeepsie", raconte les observations qu'il a faites sur cette fuite du corps éthérique et décrit comment il a vu le fil magnétique ne se rompre que trente-six heures après la mort apparente. D'autres ont décrit, dans les mêmes termes, comment ils ont vu un léger brouillard violet s'élever du cadavre, se condenser graduellement, prendre une forme exactement semblable à celle de la personne qui venait d'expirer, et rester liée à cette personne par un fil étincelant. La rupture de ce fil signifie que le dernier lien magnétique entre le corps physique et les autres principes de la constitution humaine est brisé. L'homme s'est dépouillé de son corps, il est délivré de la chair, il est désincarné ; six principes lui restent encore, qui [29] forment sa constitution, après que le septième, ou corps dense, ait été abandonné comme un vêtement usé.
On pourrait dire, en effet, que la mort dévêt l'homme peu à peu ; que sa partie immortelle se dépouille de ses formes extérieures, l'une après l'autre, comme le serpent se débarrasse de sa peau, comme le papillon sort de sa chrysalide, et que, passant ainsi d'un état à l'autre, il atteint un degré de conscience plus élevé.
De plus, c'est un fait bien constaté que, même pendant la vie terrestre, on peut abandonner le corps physique et passer soit dans le véhicule appelé corps du désir, corps kâmique ou astral, soit dans le corps plus éthéré encore de la Pensée, tout en conservant une pleine conscience ; de sorte que l'homme peut se familiariser avec l'état de désincarnation, et chasser la terreur qui entoure l'inconnu. Il peut, pendant qu'il est dans l'un ou l'autre de ces véhicules, se reconnaitre comme être pensant, et se prouver ainsi, à sa propre satisfaction, que la "vie" ne dépend pas de ses fonctions à travers le corps physique. Pourquoi un homme, parvenu à quitter ainsi à volonté ses corps inférieurs et ayant constaté que ce fait amenait, non l'annihilation de sa conscience personnelle, [30] mais une liberté et une intensité de vie infiniment plus grandes, pourquoi cet homme devrait-il craindre la rupture définitive de ses chaines, et la libération finale de son Égo immortel de la prison de la chair ?
Ce point de vue de la vie humaine fait partie essentielle de la philosophie ésotérique. L'homme est primitivement un être divin, une étincelle de la vie Divine. Cette flamme vivante, passant à travers le feu central, se revêt elle-même de différentes enveloppes, et s'en fait des demeures passagères, devenant ainsi la Triade, – Atmâ-Buddhi-Manas, – le reflet du Moi immortel. De cet Égo émane un rayon qui pénètre dans la matière grossière, dans le Corps des désirs ou éléments kâmiques, – la nature passionnelle, – et aussi dans le corps physique et dans le double éthérique. L'intelligence immortelle, jadis libre, mais gênée à présent par les liens matériels qui l'enchainent, travaille péniblement et laborieusement à travers les enveloppes qui la recouvrent. Dans son for intérieur, elle demeure toujours le libre oiseau du Ciel, mais ses ailes sont liées par la matière dans laquelle elle est plongée. Quand l'homme reconnait sa nature réelle, il apprend à ouvrir de temps en temps les portes de sa prison et à s'en [31] échapper. D'abord, il apprend à s'identifier avec la Triade immortelle et à s'élever au-dessus du corps et de ses passions, dans une vie purement morale et mentale. II découvre alors que le corps, quand il est dompté, ne peut plus le retenir prisonnier, et tirant les verrous de sa prison, il s'élance dans la radieuse et véritable vie de l'âme. Aussi, lorsque la mort, à son tour, vient lui rendre la liberté, il sait dans quel pays elle le mène, puisque, de sa propre volonté, il en a déjà parcouru les différents sentiers. Et, finalement, il apprend à reconnaitre ce fait d'importance capitale, que la "Vie" n'a rien à faire avec le corps physique, ni avec le plan matériel ; que l'existence vraie consiste dans la conscience intime qu'on a de son existence, et que cette vie-là n'est jamais interrompue, qu'elle ne saurait l'être, et que les courts intervalles pendant lesquels l'homme demeure sur la terre ne sont qu'une fraction infinitésimale de son existence spirituelle, fraction pendant laquelle il est moins vivant parce que de lourdes enveloppes l'accablent. Car c'est seulement pendant ces intervalles (à de rares exceptions près) qu'il perd entièrement conscience de cette existence continue, parce que, entouré par le monde des sens, il est sans cesse trompé et aveuglé par les [32] choses transitoires qu'il croit stables, par les illusions qu'il prend pour des vérités.
La lumière du soleil illumine l'univers, mais à chacune de nos incarnations nous nous éloignons de ce centre vivifiant, et nous entrons dans le crépuscule du monde physique, où notre vue s'affaiblit pendant le temps de notre captivité ; à la mort, nous sortons de notre prison, et nous retournons de nouveau dans la partie illuminée par le soleil, et là, nous sommes véritablement plus près de la Réalité. Les périodes de crépuscules sont courtes et celles où brille le soleil sont longues ; mais, pendant les périodes d'aveuglement, nous appelons le crépuscule la vie, et cette vie nous semble être la véritable existence, tandis que nous donnons le nom de mort à cette période éclairée par le soleil, et nous tremblons à l'idée que nous devons y entrer.
Giordano Bruno, un des plus grands maitres de notre philosophie au Moyen Age, était dans le vrai en ce qui touche l'homme et son corps. Il dit au sujet de l'Homme véritable :
"Il est présent dans le corps de telle manière que la meilleure partie de lui-même en est absente, et se joint par un sacrement indissoluble aux choses divines, de sorte qu'il ne ressent plus ni amour, ni haine pour les choses [33] mortelles. Il se considère comme le maitre, et, par conséquent, comme ne devant être ni l'esclave, ni le serviteur de son corps, qu'il regarde seulement comme la prison qui lui ravit la liberté, la glu dont ses ailes sont enduites, les chaines dont ses pieds et ses mains sont chargés, le voile qui l'empêche de voir. Il ne faut pas qu'il soit esclave, captif, enchainé, asservi, paresseux, alourdi, aveugle, car le corps qu'il peut quitter à volonté, ne saurait le tyranniser ; de sorte que, jusqu'à un certain point, l'esprit
lui apparait comme le monde corporel, et la matière est soumise à la divinité et à la nature." 11
Lorsque nous parvenons à dominer le corps et à le considérer comme un esclave, nous devenons libres, et la mort n'a plus de terreurs pour nous, et quand elle viendra nous toucher, nous lui abandonnerons avec joie notre enveloppe mortelle et nous nous trouverons debout et libres.
C'est dans le même sens que le D° Franz Hartmann a écrit :
"D'après certaines opinions ayant cours en Occident, l'homme serait un singe perfectionné. L'opinion des Sages indous, d'accord avec celle des philosophes du passé et avec les enseignements des mystiques chrétiens, est que l'homme est un Dieu que les forces passionnelles ont uni, [34] pendant la vie terrestre, avec un animal (sa nature animale). Le Dieu intérieur dote l'homme de sagesse ; l'animal lui donne la force. Après la mort, le Dieu se libère lui-même de l'homme en quittant le corps animal. Comme l'homme porte en lui cette conscience divine, il est de son devoir de lutter avec cette aide divine contre les inclinations animales, et de s'élever au-dessus d'elles ; l'animal ne saurait accomplir cette tâche, et, par conséquent, elle n'est pas exigée de lui." 12

11 The Heroïc Enthusiasts, trad. par L. Williams, part. II, pp. 22-23.
12 Cremation, Theosophical Siftings, Vol. III.

L' "homme", – si nous prenons ce terme au sens de la personnalité, sens qui lui est donné dans la dernière moitié de cette citation, – n'est que conditionnellement immortel ; lorsque le véritable homme, le Dieu, a regagné sa liberté, une partie plus ou moins grande de la personnalité, – ce qui en elle a participé à la nature divine, – vient s'unir à lui.
Le corps est abandonné alors aux vies innombrables qui, lorsqu'elles ne sont plus soumises à Prâna, dont l'action s'exerce par son véhicule le double éthérique, se débandent et commencent l'oeuvre de destruction. À mesure que les cellules et les molécules se décomposent, leurs particules invisibles vont former d'autres corps.

Il se peut qu'à notre retour sur la terre nous [35] rencontrions de nouveau de ces innombrables vies qui, dans une incarnation précédente, firent de notre corps leur demeure passagère ; mais ceci nous éloignerait de notre sujet et ce qui nous intéresse, pour le moment, c'est la destruction du corps qui a terminé sa courte vie et dont la destinée est de se décomposer complètement. Donc, pour le corps dense, considéré comme organisme, la mort signifie : dissolution, rupture des liens qui unissent un nombre infini de vies en une seule vie.

ANNIE BESSANT

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A.BESSANT

  • L'AVENIR IMMINENT Par Annie BESANT - 1911 x
    • L'AVENIR IMMINENT x
    • LIVRE PRÉFACE DE L'ÉDITION FRANÇAISE PAR ANNIE BESANT x
    • I — CHANGEMENTS PHYSIQUES IMMINENTS x
    • II — LE DÉVELOPPEMENT D'UNE RELIGION MONDIALE x
    • III — LA VENUE DE L'INSTRUCTEUR DU MONDE x
    • IV — PROBLÈMES DE SOCIOLOGIE — SACRIFICE OU RÉVOLUTION x
    • V — PROBLÈMES RELIGIEUX — DOGMATISME OU MYSTICISME x
    • VI — LA NAISSANCE D'UNE RELIGION MONDIALE x
    • VII — L'ANGLETERRE ET L'INDE x
  • LES BASES DU MONDE NOUVEAU Une compilation de textes d'Annie BESANT - 1944 x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU x
    • LIVRE Les numéros entre parenthèses indiquent les ouvrages cités. Voir le RÉPERTOIRE DES OUVRAGES CITÉS. ANNIE BESANT PARLE x
    • L'ÈRE D'ANNIE BESANT x
    • LE MESSAGE D'ANNIE BESANT x
    • L'OEUVRE D'ANNIE BESANT POUR L'INDE x
    • LA LUMIÈRE BLANCHE DE LA THÉOSOPHIE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 1 — RECONSTRUCTION x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 2 — LES DEVOIRS QUI NOUS INCOMBENT x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 3 - LA PAIX x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 4 - LES BUTS SUPÉRIEURS DE LA GUERRE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 5 - COMMENT ÉVITER LA GUERRE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 6 — LES RACES DE COULEUR x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 7 — L'INDE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 8 — LA GRANDE-BRETAGNE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 9 - L'EUROPE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 10 — LES RELATIONS INTERNATIONALES x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 12 - LA POLITIQUE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 13 - LES PROBLÈMES ÉCONOMIQUES x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 14 — LES CONDITIONS SOCIALES x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 15 - LES ÊTRES SUBHUMAINS x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 16 - L'ÉVOLUTION x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 17 - LES FEMMES x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 18 - LA JEUNESSE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 19 - LA RELIGION x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 20 - L'ÉDUCATION x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 21 - L'ART x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 22 - LA SCIENCE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 23 - LA THÉOSOPHIE x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 24 - LE GOUVERNEMENT INTÉRIEUR x
    • LES BASES DU MONDE NOUVEAU 25 - VERS LE BONHEUR x
    • RÉPERTOIRE DES OUVRAGES CITÉS x
  • H. P. BLAVATSKY ET LES MAITRES DE LA SAGESSE x
    • H. P. BLAVATSKY ET LES MAITRES DE LA SAGESSE x
    • LIVRE INTRODUCTION x
    • BIOGRAPHIE x
    • L'OEUVRE D'HPB SES COMMUNICATIONS AVEC LES MAITRES x
    • LA TRAHISON DES COULOMB LE TABERNACLE x
    • ACCUSATIONS MENSONGÈRES FAUSSES LETTRES x
    • L'ENQUÊTE DU DOCTEUR HODGSON x
    • PROTESTATION DE M. SINNETT x
    • PROTESTATION DE MADAME BLAVATSKY x
  • LE CHRISTIANISME ÉSOTÉRIQUE OU LES MYSTÈRES MINEURS Par Annie BESANT - 1903 x
    • LE CHRISTIANISME ÉSOTÉRIQUE OU LES MYSTÈRES MINEURS Par Annie BESANT - 1903 x
    • AVANT-PROPOS x
    • CHAPITRE PREMIER — LE COTE CACHE DES RELIGIONS x
    • CHAPITRE II — LE COTE CACHE DU CHRISTIANISME – LE TÉMOIGNAGE DES ÉCRITURES x
    • CHAPITRE III — LE COTE CACHE DU CHRISTIANISME (Fin) – LE TÉMOIGNAGE DE L'ÉGLISE x
    • CHAPITRE IV — LE CHRIST HISTORIQUE x
    • LE CHRIST HISTORIQUE OU JÉSUS GUÉRISSEUR ET INSTRUCTEUR x
    • CHAPITRE V — LE CHRIST MYTHIQUE x
    • CHAPITRE VI — LE CHRIST MYSTIQUE x
    • CHAPITRE VII — LA RÉDEMPTION x
    • CHAPITRE VIII — LA RÉSURRECTION ET L'ASCENSION x
    • CHAPITRE IX — LA TRINITE x
    • CHAPITRE X — LA PRIÈRE x
  • LE CHRISTIANISME THÉOSOPHIQUE Par Annie BESANT -1922 x
    • LE CHRISTIANISME THÉOSOPHIQUE Par Annie BESANT - 1922 x
    • LE CHRIST EN NOUS — (Allocution prononcée le 14 mai 1922) x
    • LES INITIATIONS DU CHRIST — (Allocution prononcée le 21 Mai 1922) x
    • LA VALEUR DE LA VIE CÉLESTE — (Allocution prononcée le 25 mai, 1922) x
    • RÉSURRECTION ET ASCENSION — (Allocution prononcée le 22 mai, 1922) x
    • L'HOMME EST MAITRE DE SA DESTINÉE — (Allocution prononcée le 28 mai 1922) x
  • COMMENTAIRES SUR LA BHAGAVAD GITA Par Annie BESANT - 1905 x
    • COMMENTAIRES SUR LA BHAGAVAD GITA Par Annie BESANT - 1905 x
    • CHAPITRE PREMIER — LA GRANDE RÉVÉLATION x
    • CHAPITRE II — LA GITA COMME TRAITÉ DE YOGA x
    • CHAPITRE III — MÉTHODES DE YOGA ET DÉVOTION x
    • CHAPITRE IV — DISCERNEMENT ET SACRIFICE x
  • LA CONSTRUCTION DE L'UNIVERS — YOGA — SYMBOLISME Par Annie BESANT -1893 x
    • LA CONSTRUCTION DE L'UNIVERS - YOGA - SYMBOLISME Par Annie BESANT - 1893 x
    • LIVRE PRÉFACE x
    • I — LA CONSTRUCTION DE L'UNIVERS A — LE SON x
    • I — LA CONSTRUCTION DE L'UNIVERS B — LE FEU x
    • II — LE YOGA x
    • III — LE SYMBOLISME x
  • LE DHARMA - Par Annie BESANT - 1898 x
    • LE DHARMA — Par Annie BESANT - 1898 x
    • LIVRE PRÉFACE x
    • LES DIFFÉRENCES x
    • L'ÉVOLUTION x
    • LE BIEN ET LE MAL x
  • LA DOCTRINE DU COEUR Extraits de lettres indiennes Avant-propos d'Annie BESANT - 1901 x
    • LA DOCTRINE DU COEUR Extraits de lettres indiennes - 1901 x
    • LIVRE AVANT-PROPOS x
    • LA DOCTRINE DU COEUR x
  • ÉTUDE SUR LA CONSCIENCE Par Annie BESANT - 1904 x
    • ÉTUDE SUR LA CONSCIENCE Par Annie BESANT - 1904 x
    • LIVRE [5] AVANT-PROPOS x
    • INTRODUCTION x
    • ORIGINES x
    • ORIGINE DES MONADES x
    • CHAPITRE II — LA CONSCIENCE 1 — CE QUE SIGNIFIE CE MOT x
  • L'ÉVOLUTION DE LA VIE ET DE LA FORME - Par Annie BESANT - 1898 x
    • L'ÉVOLUTION DE LA VIE ET DE LA FORME - Par Annie BESANT — 1898 x
    • CHAPITRE II — LES FONCTIONS DES DIEUX x
    • CHAPITRE III — ÉVOLUTION DE LA VIE x
    • CHAPITRE IV — ÉVOLUTION DE LA FORME x
  • LA GÉNÉALOGIE DE L'HOMME Par Annie BESANT - 1903 x
    • LA GÉNÉALOGIE DE L'HOMME Par Annie BESANT - 1903 x
    • TABLES DIAGRAMMES TABLEAUX x
    • LIVRE AVANT-PROPOS x
    • CHAPITRE II — LA GÉNÉALOGIE PHYSIQUE - Les Pitris conducteurs de l'évolution physique x
    • CHAPITRE III — OEUVRE RESPECTIVE DES QUATRE CLASSES DE PITRIS BARHISHADS x
    • CHAPITRE IV — LA GÉNÉALOGIE INTELLECTUELLE x
    • CHAPITRE V — LES RACES HUMAINES x
  • L'HOMME ET SES CORPS Par Annie BESANT - 1896 x
    • L'HOMME ET SES CORPS Par Annie BESANT - 1896 x
    • LIVRE PRÉFACE DE L'ÉDITION ANGLAISE (1896) x
    • INTRODUCTION x
    • LE CORPS PHYSIQUE x
    • LE CORPS ASTRAL x
    • LES CORPS MENTAUX x
    • LES AUTRES CORPS A. LES CORPS TEMPORAIRES B. L'AURA x
    • L'HOMME x
  • KARMA Par Annie BESANT - 1895 x
    • KARMA Par Annie BESANT (1847-1933) —1895 x
    • LIVRE PRÉFACE x
    • KARMA x
    • INVARIABILITÉ DE LA LOI x
    • GÉNÉRATION DES FORMES-PENSÉES x
    • ACTIVITÉ DES FORMES-PENSÉES x
    • DÉTAIL DE LA FORMATION DU KARMA x
    • LE FONCTIONNEMENT DE KARMA x
    • COMMENT ENVISAGER LES RÉSULTATS KARMIQUES x
    • CONSTRUCTION DE L'AVENIR x
    • COMMENT LE KARMA PEUT ÊTRE FAÇONNÉ x
    • COMMENT LE KARMA PREND FIN x
    • LE KARMA COLLECTIF x
    • CONCLUSION x
  • LA MORT, UNE ILLUSION ! — Condensé d'une conférence donnée en Australie en 1908 Par Annie BESANT -1919 x
    • LA MORT, UNE ILLUSION ! — Condensé d'une conférence donnée en Australie en 1908 Par Annie BESANT -1919 x
  • LES LOIS FONDAMENTALES DE LA THÉOSOPHIE Par Annie BESANT - 1910 x
    • LES LOIS FONDAMENTALES DE LA THÉOSOPHIE Par Annie BESANT - 1910 x
    • LIVRE AVANT-PROPOS x
    • QU'EST-CE QUE LA THÉOSOPHIE ? x
    • L'ÉCHELLE DES VIES x
    • LA RÉINCARNATION — SA NÉCESSITÉ x
    • LA RÉINCARNATION — COMMENT ELLE RÉPOND AUX PROBLÈMES DE LA VIE x
    • LA LOI DE L'ACTION ET DE LA RÉACTION x
    • I — LA PENSÉE ÉDIFIE LE CARACTÈRE x
    • II — LE DÉSIR AMÈNE LE PENSEUR EN CONTACT AVEC L'OBJET DÉSIRÉ x
    • III — LE BONHEUR OU LA MISÈRE QUE VOUS AUREZ EN PARTAGE DÉPENDENT DU BONHEUR ET DE LA MISÈRE QUE VOUS AUREZ DONNÉS À AUTRUI x
    • LA VIE DE L'HOMME DANS LES TROIS MONDES x
  • LES LOIS DE LA VIE SUPÉRIEURE — Conférences données à la douzième Convention annuelle de la Section Indienne de la Société Théosophique en décembre 1902 à Bénarès Par Annie BESANT - 1902 x
    • LES LOIS DE LA VIE SUPÉRIEURE — Conférences données à la douzième Convention annuelle de la Section Indienne de la Société Théosophique en décembre 1902 à Bénarès Par Annie BESANT- 1902 x
    • CHAPITRE I — LA CONSCIENCE PLUS VASTE x
    • CHAPITRE II — LA LOI DU DEVOIR x
    • CHAPITRE III — LA LOI DU SACRIFICE x
  • LES MAITRES - Par Annie BESANT - 1912 x
    • LES MAITRES - Par Annie BESANT - 1912 x
    • AVANT-PROPOS x
    • L'HOMME PARFAIT L'HOMME PARFAIT EST UN CHAINON DE L'ÉVOLUTION x
    • LES MAITRES : UN FAIT, UN IDÉAL x
    • LES ADEPTES x
  • LE MONDE DE DEMAIN Par Annie BESANT - 1909 x
    • LE MONDE DE DEMAIN Par Annie BESANT (1847-1933) — 1909 x
    • AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE EDITION x
    • LA RELIGION, LA SCIENCE ET L'ART DANS UNE IMPASSE x
    • LES DIFFICULTÉS DU PROBLÈME SOCIAL LE LUXE ET LA MISÈRE x
    • NOUVELLES PORTES OUVERTES SUR LA RELIGION, LA SCIENCE ET L'ART x
    • LE PRINCIPE DE FRATERNITÉ APPLIQUÉ AUX CONDITIONS SOCIALES x
    • LA RACE DE DEMAIN x
    • LE CHRIST FUTUR x
    • L'ÉPANOUISSEMENT DE LA CONSCIENCE ET SA VALEUR x
    • LE RÔLE DE LA THÉOSOPHIE DANS LA PROCHAINE CIVILISATION x

 

MAITRE MORYA VIA HELENA BLAVATSKY

Details
Written by: Super User
Category: HIERARCHIE.EU
Published: 15 August 2019
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HELENA BLAVATSKY

  • LA CLEF DE LA THEOSOPHIE x 
  •  
    • LA CLEF DE LA THEOSOPHIE - AVANT-PROPOS x
    • PRÉFACE x
    • I - LA THÉOSOPHIE ET LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE x
    • LA THÉOSOPHIE N'EST PAS LE BOUDDHISME x
    • II - THÉOSOPHIE EXOTÉRIQUE ET ÉSOTÉRIQUE x
    • THÉOSOPHISTES ET MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE x
    • DIFFÉRENCE ENTRE LA THÉOSOPHIE ET L'OCCULTISME x
    • DIFFÉRENCE ENTRE LA THÉOSOPHIE ET LE SPIRITISME x
    • POURQUOI LA THÉOSOPHIE EST-ELLE ACCEPTÉE ? x
    • III - LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE A L'ŒUVRE x
    • ORIGINE COMMUNE DE L'HUMANITÉ x
    • NOS AUTRES BUTS x
    • DE LA SAINTETÉ DU SERMENT x
    • IV - RELATIONS DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE AVEC LA THÉOSOPHIE x
    • L'ABSTRAIT ET LE CONCRET x
    • V - ENSEIGNEMENTS FONDAMENTAUX DE LA THÉOSOPHIE x
    • EST-IL NÉCESSAIRE DE PRIER ? x
    • LA PRIÈRE DÉTRUIT LA CONFIANCE EN SOI-MÊME x
    • LA SOURCE DE L'AME HUMAINE x
    • ENSEIGNEMENTS BOUDDHISTES CONCERNANT LE SUJET MENTIONNÉ CI-DESSUS x
    • VI - ENSEIGNEMENT THÉOSOPHIQUE CONCERNANT LA NATURE ET L'HOMME x
    • ÉVOLUTION ET ILLUSION x
    • CONSTITUTION SEPTENAIRE DE NOTRE PLANETE x
    • NATURE SEPTENAIRE DE L'HOMME x
    • DIVISION THÉOSOPHIQUE x
    • DISTINCTION ENTRE L'AME ET L'ESPRIT x
    • ENSEIGNEMENTS GRECS x
    • VII - ÉTATS DIVERS APRÈS LA MORT x
    • ÉTERNITÉ DE LA RÉCOMPENSE ET DU CHATIMENT x
    • "PRINCIPES" DIVERS DE L'HOMME x
    • VIII - RÉINCARNATION OU RENAISSANCE x
    • POURQUOI NE NOUS SOUVENONS-NOUS PAS DE NOS VIES PASSÉES ? x
    • INDIVIDUALITE ET PERSONNALITE x
    • RÉCOMPENSE ET CHÂTIMENT DE L'EGO x
    • IX - KAMA-LOKA ET DEVACHAN - DU SORT DES "PRINCIPES" INFÉRIEURS x
    • POURQUOI LES THÉOSOPHES NE CROIENT PAS AU RETOUR DES PURS "ESPRITS" x
    • QUELQUES MOTS AU SUJET DES SKANDHAS x
    • CE QUE SIGNIFIE VÉRITABLEMENT L'ANNIHILATION x
    • TERMES DÉFINIS EMPLOYÉS POUR EXPRIMER DES CHOSES DÉFINIES x
    • X - DE LA NATURE DE NOTRE PRINCIPE PENSANT - LE MYSTÈRE DE L'EGO x
    • DE LA NATURE COMPLEXE DE MANAS x
    • CETTE DOCTRINE EST ENSEIGNÉE DANS L'ÉVANGILE DE SAINT JEAN x
    • XI - LES MYSTERES DE LA REINCARNATION x
    • QU'EST-CE QUE KARMA ? x
    • QUI SONT CEUX QUI SAVENT ? x
    • DIFFÉRENCE ENTRE LA FOI ET LA CONNAISSANCE, OU LA FOI AVEUGLE ET LA FOI RAISONNÉE. x
    • DIEU A-T-IL LE DROIT DE PARDONNER ? x
    • XII - QU'EST-CE QUE LA THÉOSOPHIE PRATIQUE ? x
    • RAPPORTS DE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE AVEC LES RÉFORMES POLITIQUES x
    • RENONCEMENT A SOI-MEME x
    • LA CHARITÉ x
    • LA THÉOSOPHIE POUR TOUS x
    • CE QU'IL FAUT QU'UN THÉOSOPHE NE FASSE PAS x
    • XIII - SUR LES FAUSSES CONCEPTIONS CONCERNANT LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE - LA THÉOSOPHIE ET L'ASCÉTISME x
    • LA THÉOSOPHIE ET LE MARIAGE x
    • LA THEOSOPHIE ET L'EDUCATION x
    • POURQUOI Y A-T-IL DONC TANT DE PRÉJUGÉS CONTRE LA SOCIÉTÉ THÉOSOPHIQUE ? x
    • XIV - LES "MAHATMAS THÉOSOPHES" - SONT-CE DES "ESPRITS DE LUMIÈRE" OU DES "SPECTRES MAUDITS ?" x
    • DE L'ABUS DE NOMS ET DE TERMES SACRÉS x
    • CONCLUSION x

 

  • FONDEMENTS DE LA PHILOSOPHIE ÉSOTÉRIQUE x
    • FONDEMENTS DE LA PHILOSOPHIE ÉSOTÉRIQUE - AVANT-PROPOS x
    • UNE LOI FONDAMENTALE x
    • QUATRE IDEES DE BASE x
    • TROIS PROPOSITIONS FONDAMENTALES x
    • SIX ARTICLES NUMEROTES x
    • CINQ FAITS PROUVÉS x
    • TROIS NOUVELLES PROPOSITIONS x
    • NOTES PRELIMINAIRES x
    • LA DOCTRINE SECRETE - CONCLUSION x
    • LA DOCTRINE SECRETE : CONCLUSION — (ANTHROPOGENESE) x
    • CONCLUSION x
    • ISIS DEVOILEE — UN RESUME EN DIX POINTS x
    • APPENDICE A — LA DOCTRINE SECRETE ET SON ETUDE x
    • APPENDICE B — GLOSSAIRE x

 

  • LA VOIX DU SILENCE x
    • LA VOIX DU SILENCE (PRÉFACE) x
    • FRAGMENT I - LA VOIX DU SILENCE x
    • FRAGMENT II - LES DEUX SENTIERS x
    • FRAGMENT III - LES SEPT PORTAILS x
    • INDEX x

 

  • ISIS DEVOILEE x
    • ISIS DÉVOILÉE x
    • DEVANT LE VOILE x
    • PREMIÈRE PARTIE - SCIENCE - CHAPITRE PREMIER - DE VIEILLES CHOSES SOUS DES NOMS NOUVEAUX x
    • CHAPITRE II - PHENOMENES ET FORCES x
    • CHAPITRE III - L'AVEUGLE CONDUISANT L'AVEUGLE x
    • CHAPITRE IV - THEORIES CONCERNANT LES PHENOMENES PSYCHIQUES x
    • CHAPITRE V - L'AETHER OU LA "LUMIERE ASTRALE" x
    • CHAPITRE VI - PHENOMENES PSYCHO-PHYSIQUES x
    • CHAPITRE VII - LES ELEMENTS, LES ELEMENTALS ET LES ELEMENTAIRES x
    • CHAPITRE VIII - QUELQUES MYSTERES DE LA NATURE x
    • DEUXIEME PARTIE - CHAPITRE IX - LES PHENOMENES CYCLIQUES x
    • CHAPITRE X - L'HOMME INTERIEUR ET EXTERIEUR x
    • CHAPITRE XI - MERVEILLES PSYCHOLOGIQUES ET PHYSIQUES x
    • CHAPITRE XII - "L'ABIME INFRANCHISSABLE" x
    • CHAPITRE XIII - REALITES ET ILLUSIONS x
    • CHAPITRE XIV - SAGESSE EGYPTIENNE x
    • CHAPITRE XV - L'INDE BERCEAU DE LA RACE x
    • ISIS DÉVOILÉE - VOLUME II – THÉOLOGIE PREMIERE PARTIE - PREFACE DU LIVRE II x
    • PREMIÈRE PARTIE - "L'INFAILLIBILITE" DE LA RELIGION - CHAPITRE I - L'EGLISE : OU EST-ELLE ? x
    • CHAPITRE II - CRIMES CHRETIENS ET VERTUS PAIENNES x
    • CHAPITRE III - DIVISIONS PARMI LES PREMIERS CHRETIENS x
    • CHAPITRE IV - COSMOGONIES ORIENTALES ET ANNALES BIBLIQUES x
    • CHAPITRE V - MYSTERES DE LA CABALE x
    • CHAPITRE VI - LES DOCTRINES ESOTERIQUES DU BOUDDHISME PARODIEES DANS LE CHRISTIANISME x
    • CHAPITRE VII - HERESIES CHRETIENNES PRIMITIVES ET SOCIETES SECRETES x
    • ISIS DÉVOILÉE - VOLUME II – THÉOLOGIE DEUXIEME PARTIE - CHAPITRE VIII - JESUITISME ET MAÇONNERIE x
    • CHAPITRE IX - LES VEDAS ET LA BIBLE x
    • CHAPITRE X - LE MYTHE DU DIABLE x
    • CHAPITRE XI - RESULTATS COMPARES DU BOUDDHISME ET DE LA CHRETIENTE x
    • CHAPITRE XII - CONCLUSIONS ET ILLUSTRATIONS x

 

  • LA DOCTRINE SECRETE ( 6 VOLUMES) x
  •  
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 1 x
      • LA DOCTRINE SECRETE x
      • LES SIX VOLUMES DE LA DOCTRINE SECRETE x
      • PREFACE DE LA PREMIERE EDITION x
      • PREFACE A LA TROISIEME EDITION x
      • PREFACE A LA QUATRIEME EDITION (Adyar) DE LA DOCTRINE SECRETE x
      • ESQUISSE DE LA VIE DE H.P. BLAVATSKY x
      • COMMENT FUT ECRITE LA DOCTRINE SECRETE x
      • PREMIER VOLUME - COSMOGENESE x
      • PREMIERE PARTIE - L'EVOLUTION COSMIQUE x
      • L'EVOLUTION COSMIQUE - EN SEPT STANCES TIREES DU LIVRE DE DZYAN x
      • STANCE I — LA NUIT DE L'UNIVERS x
      • STANCE II — L'IDEE DE DIFFERENTIATION x
      • STANCE III — LE REVEIL DU KOSMOS x
      • STANCE IV — LES HIERARCHIES SEPTENAIRES x
      • STANCE V — FOHAT : l'ENFANT DES HIERARCHIES SEPTENAIRES x
      • STANCE VI — NOTRE MONDE, SA CROISSANCE ET SON DEVELOPPEMENT x
      • QUELQUES FAITS ET EXPLICATIONS x
      • RESUME x
  •  
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 2 x
      • LA DOCTRINE SECRETE — VOLUME II x
      • SECTION II - LA LANGUE DES MYSTERES ET SES CLEFS x
      • SECTION III - SUBSTANCE PRIMORDIALE ET PENSEE DIVINE x
      • SECTION IV - CHAOS : THEOS : COSMOS x
      • SECTION V - LA DIVINITE CACHEE, SES SYMBOLES ET SES GLYPHES x
      • SECTION VI L'ŒUF DU MONDE x
      • SECTION VII - LES JOURS ET LES NUITS DE BRAHMA x
      • SECTION VIII - LE LOTUS, SYMBOLE UNIVERSEL x
      • SECTION IX - LA LUNE ; DEUS LUNUS, PHŒBE x
      • SECTION X - LE CULTE DE L'ARBRE, DU SERPENT ET DU CROCODILE x
      • SECTION XI - DEMON EST DEUS INVERSUS x
      • SECTION XII - LA THEOGONIE DES DIEUX CREATEURS x
      • SECTION XIII - LES SEPT CREATIONS x
      • SECTION XIV - LES QUATRE ELEMENTS x
      • SECTION XV - AU SUJET DE KWAN-SHI-YIN ET DE KWAN-YIN x
      • TROISIEME PARTIE - SECTION I - RAISON D'ETRE DE CET APPENDICE x
      • SECTION II - LES PHYSICIENS MODERNES JOUENT A COLIN-MAILLARD x
      • SECTION III - LA GRAVITATION EST-ELLE UNE LOI ? x
      • SECTION IV - LES THEORIES DE LA ROTATION DANS LA SCIENCE x
      • HYPOTHESES COURANTES EXPLIQUANT L'ORIGINE DE LA ROTATION x
      • HYPOTHESES SUR L'ORIGINE DES PLANETES ET DES COMETES x
      • SECTION V - LES MASQUES DE LA SCIENCE x
      • SECTION VI - UNE ATTAQUE CONTRE LA THEORIE SCIENTIFIQUE DE LA FORCE, PAR UN HOMME DE SCIENCE x
      • SECTION VII - VIE, FORCE OU GRAVITATION x
      • SECTION VIII - LA THEORIE SOLAIRE x
      • SECTION IX - LA FORCE QUI VIENT ; SES POSSIBILITES ET SES IMPOSSIBILITES x
      • SECTION X - DES ELEMENTS ET DES ATOMES x
      • SECTION XII - PREUVES SCIENTIFIQUES ET ESOTERIQUES DE LA THEORIE NEBULAIRE ET OBJECTIONS QU'ELLE SOULEVE x
      • SECTION XIII - LES FORCES - MODES DE MOUVEMENT OU INTELLIGENCES ? x
      • SECTION XIV - DIEUX, MONADES ET ATOMES x
      • SECTION XV - EVOLUTION CYCLIQUE ET KARMA x
      • SECTION XVI - LE ZODIAQUE ET SON ANTIQUITE x
      • SECTION XVII - RESUME DE LA SITUATION x
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 3 x
      • LA DOCTRINE SECRETE - VOLUME III - PREMIERE PARTIE ANTHROPOGENESE x
      • NOTES PRELIMINAIRES SUR LES STANCES ARCHAÏQUES ET SUR LES QUATRE CONTINENTS PREHISTORIQUES x
      • PREMIERE PARTIE - L'ANTROPOGENESE x
      • L'ANTHROPOGENESE TIREE DES STANCES DU LIVRE DE DZYAN x
      • STANCE I - COMMENCEMENT DE LA VIE SENSIBLE x
      • STANCE II - LA NATURE, NON AIDEE, ECHOUE x
      • STANCE III - TENTATIVES POUR CREER L'HOMME x
      • STANCE IV - CREATION DES PREMIERES RACES x
      • STANCE V - L'EVOLUTION DE LA SECONDE RACE x
      • STANCE VI - L'EVOLUTION DES "NES-DE-LA-SUEUR" x
      • STANCE VII - DES RACES SEMI-DIVINES AUX PREMIERES RACES HUMAINES x
      • STANCE VIII - EVOLUTION DES MAMMIFERES ANIMAUX : LA PREMIERE CHUTE x
      • STANCE IX - L'EVOLUTION FINALE DE L'HOMME x
      • STANCE XI - CIVILISATION ET DESTRUCTION DE LA QUATRIEME ET DE LA CINQUIEME RACES x
      • STANCE XII - LA CINQUIEME RACE ET SES DIVINS INSTRUCTEURS x
      • SERPENTS ET DRAGONS SOUS DIVERS SYMBOLISMES x
      • LES GLYPHES SIDERAUX ET COSMIQUES x
      • NOS DIVINS INSTRUCTEURS x
      • L'ORIGINE DU MYTHE SATANIQUE x
      • NOE ETAIT UN CABIRE, AUSSI A-T-IL DU ETRE UN DEMON x
      • LES PLUS ANTIQUES TRADITIONS PERSES AU SUJET DU CONTINENT POLAIRE ET DES CONTINENTS SUBMERGES x
      • SPECULATIONS OCCIDENTALES BASEES SUR LES TRADITIONS GRECQUES ET POURANIQUES x
      • LA "MALEDICTION" AU POINT DE VUE PHILOSOPHIQUE x
      • FRAGMENTS ADDITIONNELS TIRES D'UN COMMENTAIRE SUR LES VERSETS DE LA STANCE XII x
      • CONCLUSION VOL III x
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 4 x
      • LA DOCTRINE SECRETE - VOLUME IV x
      • PARTIE II - LE SYMBOLISME ARCHAÏQUE DES RELIGIONS DU MONDE x
      • SECTION I - DOGMES ESOTERIQUES CORROBORES DANS TOUTES LES ECRITURES x
      • SECTION II - ADAM-ADAMI x
      • SECTION III - LE "SAINT DES SAINTS" - SA DEGRADATION x
      • SECTION IV - LE MYTHE DES "ANGES DECHUS" SOUS SES DIVERS ASPECTS x
      • SECTION V - LE PLEROME EST-IL LE REPAIRE DE SATAN ? x
      • SECTION VI - PROMETHEE LE TITAN - SON ORIGINE DANS L'INDE ANTIQUE x
      • SECTION VII - ENOÏCHION - ENOCH x
      • SECTION VIII - LE SYMBOLISME ET LES NOMS MYSTERIEUX DE IAO ET DE JEHOVAH, AINSI QUE LEURS RAPPORTS AVEC LA CROIX ET LE CERCLE x
      • SECTION IX - LES OUPANISHADS DANS LA LITTERATURE GNOSTIQUE x
      • SECTION X - LA CROIX ET LA DECADE PYTHAGORICIENNE x
      • SECTION XI - LES MYSTÈRES DE L'HEBDOMADE x
      • A — Saptaparna x
      • B — Le Tetraktys par rapport à l'Heptagone x
      • C — L'élément septénaire dans les Védas. Il corrobore l'enseignement occulte au sujet des sept Globes et des sept Races. x
      • D — Le Septénaire dans les ouvrages exotériques x
      • E — Sept, dans l'Astronomie, la Science et la Magie x
      • Les sept Ames des Egyptologues x
      • PARTIE III - LA SCIENCE ET LA DOCTRINE SECRETE COMPAREES x
      • SECTION I - ANTHROPOLOGIE ARCHAÏQUE OU MODERNE x
      • SECTION II - LES ANCETRES QUE LA SCIENCE OFFRE A L'HOMME x
      • SECTION III - LES RELIQUES FOSSILES DE L'HOMME ET LE SINGE ANTHROPOÏDE x
      • B — Evolutionnisme occidental : l'anatomie comparée de l'homme et de l'anthropoïde ne confirme en aucune façon le darwinisme. x
      • C — Le Darwinisme et l'Antiquité de l'Homme – Les Anthropoïdes et leurs ancêtres x
      • SECTION IV - DUREE DES PERIODES GEOLOGIQUES, DES RACES ET DES CYCLES ET ANTIQUITE DE L'HOMME x
      • A — Spéculations scientifiques modernes au sujet de l'âge du globe, de l'évolution animale et de l'âme. x
      • B — Des chaînes de planètes et de leur pluralité x
      • C — Remarques supplémentaires sur la chronologie géologique ésotérique x
      • SECTION V - EVOLUTION ORGANIQUE ET CENTRES CREATEURS x
      • A — Origine et évolution des mammifères — La science et la phylogenèse ésotérique x
      • B — Les races paléolithiques européennes : d'où elles vinrent et comment elles furent réparties x
      • SECTION VI - LES GEANTS, LES CIVILISATIONS ET LES CONTINENTS SUBMERGES RETROUVES DANS L'HISTOIRE x
      • Quelques déclarations des classiques expliquées ésotériquement, au sujet des Iles et des continents sacrés x
      • SECTION VII - PREUVES SCIENTIFIQUES ET GEOLOGIQUES DE L'EXISTENCE DE PLUSIEURS CONTINENTS SUBMERGES x
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 5 x
      • LA DOCTRINE SECRETE - VOLUME V x
      • PREFACE x
      • INTRODUCTION VOLUME V x
      • SECTION I - COUP D'ŒIL PRELIMINAIRE x
      • SECTION II - LA CRITIQUE MODERNE ET LES ANCIENS x
      • SECTION III - L'ORIGINE DE LA MAGIE x
      • SECTION IV - LE SECRET DES INITIES x
      • SECTION V x
      • SECTION VI - LES DANGERS DE LA MAGIE PRATIQUE x
      • SECTION VII - VIEUX VIN DANS DE NOUVELLES OUTRES x
      • SECTION VIII - LE LIVRE D'ENOCH, ORIGINE ET BASE DU CHRISTIANISME x
      • SECTION IX - DOCTRINES HERMETIQUES ET CABALISTIQUES x
      • SECTION X - DIVERS SYSTEMES OCCULTES D'INTERPRETATION DES ALPHABETS ET DES NOMBRES x
      • SECTION XI - L'HEXAGONE AVEC LE POINT CENTRAL OU LA SEPTIEME CLEF x
      • SECTION XII - DEVOIR DU VERITABLE OCCULTISTE ENVERS LES RELIGIONS x
      • SECTION XIII - ADEPTES POST-CHRETIENS ET LEURS DOCTRINES x
      • SECTION XIV - SIMON ET SON BIOGRAPHE HIPPOLYTE x
      • SECTION XV - SAINT PAUL, REEL FONDATEUR DU CHRISTIANISME ACTUEL x
      • SECTION XVI - PIERRE, CABALISTE JUIF, NON PAS UN INITIE x
      • SECTION XVII - APOLLONIUS DE TYANE x
      • SECTION XVIII - FAITS SOUS-JACENTS AUX BIOGRAPHIES DES ADEPTES x
      • SECTION XIX - SAINT CYPRIEN D'ANTIOCHE x
      • SECTION XX - LA GOUPTA VIDYA ORIENTALE ET LA CABALE x
      • SECTION XXI - ALLEGORIES HEBRAÏQUES x
      • SECTION XXII - LE "ZOHAR" AU SUJET DE LA CREATION ET DES ELOHIM x
      • SECTION XXIII - CE QUE LES OCCULTISTES ET LES CABALISTES ONT A DIRE x
      • SECTION XXIV - LES CABALISTES MODERNES DANS LA SCIENCE ET DANS L'ASTRONOME OCCULTE x
      • SECTION XXV - OCCULTISME ORIENTAL ET OCCIDENTAL x
      • SECTION XXVI - LES IDOLES ET LES TERAPHIM x
      • SECTION XXVII - MAGIE EGYPTIENNE x
      • SECTION XXVIII - L'ORIGINE DES MYSTERES x
      • SECTION XXIX - L'EPREUVE DE L'INITIE DU SOLEIL x
      • SECTION XXX LE MYSTERIEUX "SOLEIL DE L'INITIATION" x
      • SECTION XXXI - LE BUT DES MYSTERES x
      • SECTION XXXII - TRACES DES MYSTERES x
      • SECTION XXXIII - LE DERNIER DES MYSTERES EN EUROPE x
      • SECTION XXXIV - LES SUCCESSEURS POST-CHRETIENS DES MYSTERES x
      • LA DOCTRINE SECRETE - VOLUME VI x
    • LA DOCTRINE SECRETE VOL 6 x
      • LA DOCTRINE SECRETE - VOLUME VI x
      • SECTION XXXV - SYMBOLISME DU SOLEIL ET DES ETOILES x
      • SECTION XXXVI - CULTE SIDERAL PAÏEN OU ASTROLOGIE x
      • SECTION XXXVII - LES AMES DES ETOILES - HELIOLATRIE UNIVERSELLE x
      • SECTION XXXVII - LES AMES DES ETOILES - HELIOLATRIE UNIVERSELLE (2) x
      • SECTION XXXVIII - ASTROLOGIE ET ASTROLATRIE x
      • SECTION XXXIX - CYCLES ET AVATARS x
      • SECTION XL - CYCLES SECRETS x
      • SECTION XLI - LA DOCTRINE DES AVATARS x
      • SECTION XLII - LES SEPT PRINCIPES x
      • SECTION XLIV "REINCARNATIONS" DE BOUDDHA x
      • SECTION XLV - UN DISCOURS INEDIT DE BOUDDHA x
      • SECTION XLVI - NIRVANA-MOKSHA x
      • SECTION XLVII - LES LIVRES SECRETS DE "LAM-RIN" ET DE DZYAN x
      • SECTION XLVIII - AMITA BOUDDHA, KWAN-SHAI-YIN ET KWANYIN, CE QUE DISENT LE "LIVRE DE DZYAN" ET LES LAMASERIES DE TSONG-KHA-PA x
      • SECTION XLIX - TSONG-KHA-PA - LOHANS EN CHINE x
      • SECTION L - ENCORE QUELQUES FAUSSES CONCEPTIONS CORRIGEES x
      • SECTION LI - LA "DOCTRINE DE L'ŒIL" ET LA "DOCTRINE DU CŒUR" OU LE "SCEAU DU CŒUR" x
      • QUELQUES INSTRUCTIONS SUR L'ACTION QUE LA PHILOSOPHIE OCCULTE EXERCE SUR LA VIE x
      • INSTRUCTION N° 1 OM x
      • OM x
      • INSTRUCTION N° 2 Une explication x
      • Ce qu'est la Magie en réalité x
      • Couleurs, Sons et Formes x
      • Les Racines des Couleurs et des Sons x
      • INSTRUCTION N° 3 Un mot au sujet des Premières Instructions x
      • Au sujet du Secret Exigé x
      • La Pratique de la Concentration est-elle bienfaisante ? x
      • Au sujet des "Principes" et des "Aspects" x
      • Les Corrélations Tattviques et la Signification des Tattvas x
      • Des "Voiles" Exotériques et de "la Mort de l'Ame" x
      • Examen philosophique et raisonné de la Doctrine x
      • APPENDICE NOTES SUR LES INSTRUCTIONS I, II ET III x
      • LES TROIS AIRS VITAUX x
      • L'ŒUF AURIQUE x
      • LE GARDIEN DU SEUIL x
      • INTELLIGENCE x
      • KARMA x
      • L'ETAT TOURIYA x
      • MAHAT x
      • COMMENT L'ON PEUT AVANCER x
      • LA PEUR ET LA HAINE x
      • LE TRIANGLE x
      • VUE PSYCHIQUE x
      • TRIANGLE ET QUATERNAIRE x
      • NIDANAS x
      • MANAS x
      • LA MOELLE EPINIERE x
      • PRANA x
      • PRANA (4) x
      • ANTAHKARANA x
      • MELANGES x
      • MELANGES (4) x
      • NADIS x
      • SEPT x
      • SONS x
      • SONS (2) x
      • PRANA 2 x
      • LA SECONDE MOELLE EPINIERE x
      • INITIES x
      • CONSCIENCE COSMIQUE x
      • PLAN TERRESTRE x
      • PLAN ASTRAL x
      • NOTES GENERALES x
      • PLANS COSMIQUES AU NOMBRE DE SIX AVEC L'ŒUF AURIQUE COMME SEPTIEME x
      • MELANGES 2 x
      • LES PRINCIPES HUMAINS x
      • EXPLICATION DES ETATS DE CONSCIENCE CORRESPONDANT A LA CLASSIFICATION VEDANTINE DES LOKAS x
      • AUTRES EXPLICATIONS DES MEMES CLASSIFICATIONS x
      • LES LOKAS x
      • FORMES DANS LA LUMIERE ASTRALE x
      • ETATS DE CONSCIENCE x
      • AMOUR MATERNEL x
      • CONSCIENCE x
      • LA CONSCIENCE ET LES SEPT DEGRES x
      • GLOSSAIRE x

MAITRE MORYA VIA HELENA ROERICH

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HELENA ROERICH PDF

  • LA SERIE AGNI YOGA
  • 1. LES FEUILLES DU JARDIN DE MORYA I
  • 2. FEUILLES DU JARDIN DE MORYA II (ILLUMINATION)
  • 3. ERE NOUVELLE – COMMUNAUTE
  • 4. AGNI YOGA
  • 5. L'INFINI TOME I
  • 6. L'INFINI (INFINITE) TOME II
  • 7. HIERARCHIE
  • 8. COEUR
  • 9. MONDE DE FEU I
  • 10. MONDE DE FEU II
  • 11. MONDE DE FEU III
  • 12. AUM
  • 13. FRATERNITE
  • 14. SURTERRESTRE (LA VIE INTERIEURE DE LA FRATERNITE) VOLUME 1

LE TIBETAIN VIA ALICE BAILEY

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ALICE BAILEY

 


  • 1 INITIATION HUMAINE ET SOLAIRE (VIA ALICE BAILEY)
    • NOTE DE L'EDITION FRANCAISE 1.01
    • EXTRAIT D'UNE DECLARATION FAITE PAR LE TIBETAIN ET PUBLIEE EN AOUT 1934
    • PRESENTATION DES LIVRES DE ALICE A. BAILEY
    • TABLES SOMMAIRE
    • PREFACE
    • LA CONSTITUTION DE L'HOMME
    • CHAPITRE II — DEFINITION DE L'INITIATION
    • Aspects de l'initiation
    • Lieu et effet de l'Initiation
    • Le retour à l'unité, résultant de l'Initiation
    • CHAPITRE III — LE TRAVAIL DE LA HIERARCHIE
    • Développer la conscience dans les trois règnes inférieurs
    • Transmettre la volonté du Logos Planétaire
    • Donner un exemple à l'humanité
    • CHAPITRE IV — LA FONDATION DE LA HIÉRARCHIE
    • L'effet immédiat
    • L'ouverture de la Porte de l'Initiation
    • CHAPITRE V — LES TROIS DÉPARTEMENTS DE LA HIÉRARCHIE
    • Le travail du Manou
    • Le travail de l'Instructeur du Monde, le Christ
    • Le Travail du Seigneur de la Civilisation, le Mahachohan
    • LES HIERARCHIES SOLAIRE ET PLANETAIRE
    • CHAPITRE VI — LA LOGE DES MAITRES
    • Quelques Maîtres et Leur travail
    • Le Maître Morya
    • Le Maître Koot-Houmi
    • Le Maître Jésus
    • Le Maître Djwal Khul
    • Le Maître Rakoczi
    • Le Maître Hilarion
    • Les Maîtres Anglais
    • Le Maître Sérapis
    • Le Maître P.
    • Le travail actuel
    • CHAPITRE VII — LE SENTIER DE L'EPREUVE (DE LA PROBATION)
    • Méthode d'enseignement
    • Maîtres et disciples
    • CHAPITRE VIII — L'ETAT DE DISCIPLE
    • Le travail qu'il doit faire
    • Rapports de groupe
    • CHAPITRE IX — LE SENTIER DE L'INITIATION
    • Les deux premières initiations
    • Les deux initiations suivantes
    • Les initiations finales
    • CHAPITRE X — DE L'UNIVERSALITE DE L'INITIATION
    • Initiation sur les différentes planètes
    • L'initiation et les dévas
    • Influences cosmiques et initiations solaires
    • CHAPITRE XI — LES PARTICIPANTS AUX MYSTERES
    • Les Existences Planétaires
    • Les Chefs Départementaux
    • CHAPITRE XII — LES DEUX REVELATIONS
    • La Révélation de la "Présence"
    • La révélation de la "Vision"
    • CHAPITRE XIII — LES SCEPTRES DE L'INITIATION
    • Le but des Sceptres du Pouvoir
    • De l'effet de l'application du Sceptre
    • B. Sur le corps causal ou corps égoïque
    • C. Sur les Centres
    • CHAPITRE XIV — LA PRESTATION DU SERMENT
    • Les deux types de Serments
    • Le Serment d'Initiation
    • CHAPITRE XV — LA TRANSMISSION DU "MOT"
    • L'emploi des Mots
    • CHAPITRE XVI — LA COMMUNICATION DES SECRETS
    • Les Trois mystères solaires
    • CHAPITRE XVII — DIVERS TYPES D'INITIATIONS
    • Le Jour de l'Opportunité
    • CHAPITRE XVIII — LES SEPT SENTIERS
    • 1. Le Sentier du Service terrestre
    • 2. Le Sentier du Travail magnétique
    • 3. Le Sentier de Préparation pour les Logoï Planétaires
    • 4. Le Sentier de Sirius
    • 5. Le Sentier des Rayons
    • 6. Le Sentier sur lequel se trouve le Logos Lui-même
    • 7. Le Sentier de l'état filial absolu
    • CHAPITRE XIX — REGLES POUR LES CANDIDATS
    • CATÉCHISME ESOTERIQUE
    • LEXIQUE
  • 2. LETTRES SUR LA MEDITATION OCCULTE
    • 2. LETTRES SUR LA MEDITATION OCCULTE
    • LETTRE I - L'ALIGNEMENT DE L'EGO AVEC LA PERSONNALITE
    • Alignement et Vibration
    • L'accord de l'Ego
    • L'Alignement microcosmique et macrocosmique
    • LETTRE II — L'IMPORTANCE DE LA MEDITATION
    • Quatre résultats apportés par la méditation
    • LETTRE III — LES POINTS CONSIDERES DANS UNE MEDITATION OCCULTE ASSIGNEE
    • 1. Le Rayon du Moi supérieur
    • 2. Le Rayon de la Personnalité
    • Une illustration pratique
    • 3. La Condition Karmique de l'Homme Triple
    • Le point d'Evolution
    • Le Poids Spécifique et le Contenu du Corps Causal
    • 4. La Condition du Corps Causal
    • Relation de l'Ego avec la Hiérarchie
    • Relation de l'Ego avec son propre développement
    • Relation de l'Ego avec les autres Egos
    • 5. Le besoin immédiat de la Période et la disponibilité de l'homme
    • Quelques Mots de Confiance
    • 6. Les Groupes, Intérieurs et Extérieurs, avec lesquels l'Etudiant est Affilié
    • LETTRE IV — L'EMPLOI DU MOT SACRE DANS LA MEDITATION
    • Postulats fondamentaux
    • Le double effet du Mot Sacré : constructeur et destructeur
    • Les sept grands Souffles
    • La Méditation et le Mot Sacré
    • Quelques suggestions pratiques
    • Prononciation et emploi du Mot Sacré dans la Méditation individuelle
    • L'accord Logoïque et l'Analogie
    • L'Emploi du Mot dans le Groupe
    • Les Groupes pour des desseins spécifiques
    • Les Sept Centres et le Mot Sacré
    • 1. Enumération des Centres
    • La Rate
    • Les Centres Fondamentaux
    • 2. L'Accroissement et le développement des centres
    • 3. L'effet de la méditation occulte sur les centres
    • Remarques de conclusion
    • LETTRE V — LES DANGERS A EVITER DANS LA MEDITATION
    • Les raisons pour cacher la révélation
    • Les dangers inhérents à la Personnalité
    • Le corps mental
    • Le corps émotionnel
    • Quelques pensées sur le Feu
    • Le corps physique
    • Les dangers relatifs au cerveau physique
    • Les dangers pour le système nerveux
    • Les dangers se rapportant aux organes sexuels
    • Les Dangers résultant du Karma de l'étudiant
    • Le dessein Microcosmique
    • Les dangers basés sur l'hérédité nationale et le genre de corps
    • Les dangers accompagnant les affiliations de groupe
    • Trois genres de groupes affiliés
    • 1. Sur le plan physique
    • 2. Sur le plan émotionnel
    • 3. Sur le plan mental
    • Les dangers provenant des forces subtiles
    • Les trois groupes d'entités
    • Les dangers de l'obsession
    • Les causes de l'obsession
    • Les genres d'entités obsédantes
    • Les dangers venant de l'évolution des dévas
    • Les dangers venant des Frères des Ténèbres
    • La Fraternité Noire
    • LETTRE VI — L'EMPLOI DE LA FORME DANS LA MEDITATION
    • 1. L'Emploi de la Forme en élevant la conscience
    • 2. L'emploi de la Forme par le mystique et l'occultiste
    • La forme mystique
    • La forme occulte
    • Les Formes Occultes et Mystiques vues par clairvoyance
    • 3. L'emploi de formes spécifiques pour des buts spécifiques
    • Les Formes employées dans le travail sur les trois corps
    • Les Formes des Rayons
    • Les formes employées dans la guérison
    • a. Les formes employées dans la guérison physique
    • b. les formes pour la guérison du corps émotionnel
    • Les formes mantriques
    • Les formes employées dans un des trois départements
    • Les trois lignes d'approche
    • 1. La ligne du Manou
    • 2. La ligne du Bodhisattva
    • 3. La ligne du Mahachoan
    • Les formes employées pour appeler les dévas et les élémentals
    • Les Mantrams de Pouvoir
    • La compréhension de la force
    • Les formes mantriques apparentées avec le feu
    • 4. L'emploi collectif de la Forme
    • L'emploi collectif du son dans les formes de méditation
    • Le retentissement unifié du Mot Sacré
    • La résonance unifiée de certains mantrams
    • Les mantrams ou les mots énoncés collectivement
    • Le rythme employé collectivement dans la méditation
    • Les occasions spéciales dans lesquelles ces formes seront employées
    • LETTRE VII — L'EMPLOI DE LA COULEUR ET DU SON
    • Quelques observations sur la couleur
    • L'énumération des Couleurs
    • Les couleurs et la loi des correspondances
    • La correspondance microcosmique et macrocosmique
    • Les correspondances fondamentales
    • La couleur dans le microcosme et dans le macrocosme
    • L'effet sur l'environnement
    • L'application de la couleur
    • L'emploi de la Couleur dans la Méditation
    • L'application de la couleur dans la guérison
    • La vision supérieure et la santé
    • Les pronostics concernant l'avenir
    • La Recherche du but
    • Qui sont les Maîtres ?
    • Ce que nous apporte cet accès au Maître
    • Les trois objectifs de l'Aspirant
    • L'état de Disciple accepté
    • L'état de Fils du Maître
    • La relation du Maître et de l'élève
    • Que peut faire un Maître avec un étudiant ?
    • Les méthodes d'approche et les effets obtenus
    • Le service sanctifié
    • L'amour et la sagesse
    • L'application intellectuelle
    • Cinq effets de la Méditation dans les trois mondes
    • Voir le Maître et le Soi dans la caverne du cœur
    • La reconnaissance de la vibration
    • Amener dans la conscience du cerveau physique le souvenir de l'ashram du Maître et des leçons qui y sont communiquées.
    • La réalisation d'un certain niveau de la conscience causale
    • Par le son, l'aspirant est conscient du succès
    • LETTRE IX — LES FUTURES ECOLES DE MEDITATION
    • Remarques préliminaires
    • Les futures écoles de Méditation
    • 1. L'Ecole fondamentale
    • 2. Les subdivisions nationales de l'école fondamentale
    • 3. La situation, le personnel et les bâtiments de l'école occulte
    • L'Ecole occulte préparatoire
    • Le personnel de l'école supérieure et les règles d'admission à l'école préparatoire et à l'école supérieure
    • 4. Les degrés et les classes
    • a. Les moments de l'étude
    • b. Les types de travail
    • c. La transformation des facultés en pouvoirs
    • LETTRE X — LA PURIFICATION DES VEHICULES
    • La discipline du corps physique
    • L'emploi des lumières colorées
    • La stimulation de la musique
    • La purification de l'éthérique
    • La purification du corps émotionnel
    • La purification du corps mental
    • LETTRE XI — LA VIE RESULTANT DU SERVICE
    • 1. Les motifs pour le service
    • 2. Les méthodes de service
    • 3. L'attitude suivant l'action
  • 3 TRAITE SUR LE FEU COSMIQUE (VIA ALICE BAILEY)
    • 3. TRAITE SUR LE FEU COSMIQUE par ALICE A. BAILEY
    • INTRODUCTION
    • EXTRAIT D'UNE DECLARATION DU TIBETAIN PUBLIEE EN AOUT 1934
    • AVANT-PROPOS
    • LE FEU
    • TABLE DES MATIERES
    • POSTULATS PRELIMINAIRES
    • STANCES DE DZYAN
    • SECTION I LE FEU PAR FRICTION
    • I. LE FEU DANS LE MACROCOSME
    • II. LE FEU DANS LE MICROCOSME
    • III. LE FEU DANS LA MANIFESTATION
    • DIVISION A - LES FEUX INTERNES DES VEHICULES
    • 1. Dans le Soleil
    • 2. Dans la Planète
    • 3. Dans l'Homme
    • 4. Dans l'Atome
    • II. LES ELEMENTALS DU FEU ET LES DEVAS
    • 1. Plan Physique
    • 2. Le Plan Astral
    • DIVISION B - LE RAYON DE LA PERSONNALITE ET LE FEU PAR FRICTION
    • II. LE RAYON DE LA PERSONNALITE ET L'ATOME PERMANENT
    • III. LE RAYON DE LA PERSONNALITE ET LE KARMA
    • DIVISION C - LE CORPS ETHERIQUE ET LE PRANA
    • 2. Huit Affirmations
    • II. LA NATURE DU PRANA
    • 1. Prana solaire
    • 2. Prana planétaire
    • 3. Le prana des formes
    • III. LA FONCTION DU CORPS ETHERIQUE
    • 1. Le récepteur du prana
    • 2. L'assimilateur du prana
    • 3. Le Transmetteur du Prana
    • 4. Désordres du corps éthérique
    • IV. ETHERS MACROCOSMIQUES ET MICROCOSMIQUES
    • 2. Ethers cosmiques et systémiques
    • 3. Rôle protecteur du Corps Ethérique
    • V. LA MORT ET LE CORPS ETHERIQUE
    • DIVISION D - KUNDALINI ET LA COLONNE VERTEBRALE
    • I. KUNDALINI ET LES TROIS TRIANGLES
    • II. L'EVEIL DE KUNDALINI
    • DIVISION E - MOUVEMENT SUR LE PLAN PHYSIQUE ET ASTRAL
    • II. LES EFFETS DU MOUVEMENT ROTATOIRE - 1. La séparation
    • 2. L'impulsion
    • 3. L'effet de friction
    • 4. L'absorption
    • III. LES QUALITES DU MOUVEMENT ROTATOIRE
    • IV. MOUVEMENT ROTATOIRE ET SYMBOLISME
    • V. LE MOUVEMENT ET LES CENTRES
    • 1. La nature des centres
    • 2. Les centres par rapport aux Rayons
    • La première période
    • La deuxième période
    • La troisième période
    • Le Système Solaire
    • Le Cosmos
    • 3. Les Centres et Kundalini
    • 4. Les Centres et les Sens, Normaux et Supra-normaux.
    • a. L'ouïe
    • b. Le toucher
    • c. La vue
    • d. Le goût
    • e. L'odorat
    • 5. Les Centres et l'Initiation
    • DIVISION F - LA LOI D'ECONOMIE - I. SES EFFETS DANS LA MATIERE
    • II. LES LOIS SUBSIDIAIRES
    • I. QUELLE EST LA RELATION DU FILS AVEC LE SOLEIL ?
    • II. QU'EST-CE QUE L'EVOLUTION ET COMMENT PROCEDE-TELLE ? 1. Cycles de vie
    • 2. L'objectif des Unités de conscience
    • III. POURQUOI NOTRE SYSTEME SOLAIRE EVOLUE-T-IL DANS LA DUALITE ? - 1. Le Problème de l'Existence
    • 2. Sa Nature et sa Dualité
    • IV. QU'EST-CE QUE LA CONSCIENCE ? QUELLE EST SA PLACE DANS LE SCHEMA GENERAL ?
    • V. EXISTE-T-IL UNE ANALOGIE DIRECTE ENTRE LE DEVELOPPEMENT D'UN SYSTEME, D'UNE PLANETE, D'UN HOMME, ET D'UN ATOME ?
    • 1. L'Atome
    • 2. L'homme
    • 3. L'Homme Céleste
    • 4. Un Logos Solaire
    • VI. QU'EST-CE QUE L'ASPECT DU MENTAL ? POURQUOI LE PRINCIPE MANASIQUE EST-IL D'UNE TELLE IMPORTANCE ? QUI SONT LES MANASAPUTRAS ?
    • 1. La Nature de la Manifestation
    • 2. Développement objectif
    • 3. Développement subjectif
    • VII. POURQUOI LE PROGRES DE L'EVOLUTION EST-IL CYCLIQUE ? - 1. L'Idée de Répétition
    • 2. La Répétition de l'action cyclique est gouvernée par deux Lois.
    • 3. La troisième idée est celle de deux genres de cycles.
    • VIII. POURQUOI LA CONNAISSANCE EST-ELLE EXOTERIQUE ET ESOTERIQUE ?
    • IX. QUELLE EST LA RELATION ENTRE…
    • 1. Les Parties ayant des relations réciproques.
    • 2. Le travail des unités atomiques
    • DIVISION A MANAS OU LE MENTAL ET SA NATURE
    • I. TROIS MANIFESTATIONS DE MANAS
    • II. DÉFINITIONS DE MANAS OU MENTAL
    • 2. Manas est électricité.
    • 3. Manas est ce qui produit la cohésion.
    • 4. Manas est la clé du cinquième règne de la nature.
    • 5. Manas est la synthèse des cinq rayons
    • 6. Manas est la volonté intelligente ou dessein intelligent d'une existence.
    • DIVISION B MANAS, FACTEUR COSMIQUE, SYSTEMIQUE ET HUMAIN
    • 1. Manas Cosmique
    • a. Le Processus d'Individualisation
    • b. La Méthode d'Initiation
    • 2. Manas Planétaire
    • a. Conscience et existence
    • b. Volonté et dessein organisé
    • 3. Manas humain
    • a. L'homme et le Logos planétaire
    • b. Le Logos de notre schéma
    • c. Vénus et la Chaîne de la Terre
    • 4. Manas et la Chaîne de la Terre
    • a. La Chaîne de la Terre et les Monades qui s'incarnent
    • b. Le quatrième Règne et la Hiérarchie de la Planète
    • c. Une Prophétie
    • d. Résumé
    • II. LA POSITION DE MANAS 1. Manas et le Karma
    • 2. Manas et le dessein karmique
    • III. LE STADE ACTUEL DE DEVELOPPEMENT MANASIQUE DANS LES TROIS GROUPES
    • 1. Pour les Planètes
    • 2. Dans le Système
    • 3. Sur la Terre a. Les cinq Kumaras
    • b. La chaîne de la Lune
    • IV. L'AVENIR DE MANAS
    • a. Le discernement
    • b. Activité ordonnée
    • c. L'adaptabilité
    • 2. Développement du Mental Humain
    • a. Les effets des Rayons
    • b. Les animaux, les êtres humains et les Rayons
    • c. Types de Karma
    • 3. Manas et les Dernières Rondes a. Le processus de transmutation
    • b. Synthèse
    • DIVISION C RAYON EGOÏQUE ET FEU SOLAIRE I. NATURE DU CORPS EGOÏQUE OU CAUSAL
    • 1. La manifestation Egoïque est engendrée au moyen de deux feux.
    • 2. La manifestation Egoïque se produit à l'individualisation.
    • II. LA NATURE DES ATOMES PERMANENTS 1. L'objet des atomes permanents
    • 2. Leur Place dans le Corps Egoïque
    • b. Le triangle atomique
    • a. Composition de l'atome permanent
    • b. Les plans et l'énergie du feu
    • c. Les Plans et les Trois Feux
    • 4. Résumé
    • III. LE LOTUS EGOIQUE
    • 1. Centres ou Roues d'Energie a. Centres de forces
    • b. Le corps causal, centre du cœur de la monade.
    • 2. Le Lotus Egoïque aux douze pétales
    • a. Premier groupe de pétales – les pétales de la Connaissance
    • b. Second Groupe de Pétales – les pétales d'Amour
    • c. Troisième groupe de Pétales – les Pétales du Sacrifice
    • 3. Résumé
    • DIVISION D ELEMENTALS DE LA PENSEE ET ELEMENTALS DU FEU
    • I. FORMES-PENSEES 1. Leur Fonction
    • a. Réponse à la Vibration
    • b. Fournir un Corps à une Idée
    • c. Exécuter un dessein spécifique
    • Le Facteur d'Identité
    • Le Facteur Temps
    • Le Facteur du Karma
    • Le Facteur des Constructeurs Mineurs
    • 2. Les Lois de la Pensée
    • a. Trois Lois Cosmiques
    • b. Les sept Lois Systémiques
    • 1. La Loi de Vibration
    • 2. La Loi de Cohésion
    • 3. La Loi de Désintégration
    • 4. La Loi de Maîtrise Magnétique
    • 5. La Loi de Fixation
    • 6. La Loi d'Amour
    • 7. La Loi de Sacrifice et de Mort
    • II. ELEMENTALS DE LA PENSEE ET DEVAS 1. LE GOUVERNEUR DU FEU – AGNI a. Agni et le Logos Solaire
    • b. Agni et le Plan Mental
    • c. Agni et les Trois feux
    • 2. LES DEVAS DU FEU, LES GRANDS CONSTRUCTEURS
    • a. Remarques préliminaires
    • b. Les Fonctions des Dévas
    • 1. Manifestation des Aspects Logoïques
    • 2. Substance-force Dévique
    • Les Agnichaïtans – Dévas du Plan Physique
    • Groupe C. Agnichaïtans
    • Groupe B. Agnichaïtans Tab 537
    • Groupe A. Agnichaïtans
    • Agnisuryans – Dévas du Plan Astral
    • 2. Résumé
    • 3. LES ANGES SOLAIRES – LES AGNISHVATTAS
    • a. Le Cinquième Principe
    • Du point de vue cosmique tab 570
    • Du point de vue hylozoïstique
    • Les Anges solaires et le Cinquième Principe
    • b. De l'Individualisation
    • L'individualisation et les races
    • Méthodes d'Individualisation
    • Les Avatars, Leur nature et Leur tâche
    • 1. Avatars Cosmiques
    • 2. Avatars Solaires
    • 3. Avatars interplanétaires
    • 4. Avatars planétaires
    • 5. Avatars Humains
    • L'Individualisation, forme d'Initiation.
    • c. De l'Incarnation
    • Nature du Pralaya
    • 1. La période de Pralaya entre deux incarnations
    • 2. La période entre les cycles égoïques
    • 3. Période où l'homme a atteint la libération
    • 4. Pralaya planétaire
    • 5. Le Grand Pralaya
    • Types de renaissance humaine
    • La Future venue de l'Avatar
    • Impulsion et Incarnation
    • Activité des Pitris
    • 1. Diriger la Vibration vers le triangle atomique
    • 2. Prononcer le mantra qui rendra possible les 777 incarnations
    • 3. Incorporer au corps causal ce qui est nécessaire pour le compléter
    • Le travail de construction de la forme
    • Incarnation et Karma
    • d. Construction du Corps Causal
    • Remarques préliminaires
    • 3. Dans le monde de l'éducation.
    • Les Pétales et les Centres Ethériques
    • 4. LES ELEMENTALS DU FEU, LES CONSTRUCTEURS MINEURS
    • b. Les éléments du plan physique
    • Les élémentals de la matière la plus dense
    • Les éléments et Dévas mineurs de matière liquide
    • Les Dévas du Sous-plan Gazeux
    • c. Les Elémentals des Éthers
    • d. Les Elémentals et le Microcosme
    • Le travail des dévas constructeurs.
    • III. L'HOMME COMME CRÉATEUR EN MATIÈRE MENTALE
    • a. Cause de la détresse mondiale actuelle
    • b. Motifs actuels à l'origine de la manipulation de la matière mentale
    • c. Travail conscient dans la seule matière mentale
    • d. Construction de la pensée d'un ordre élevé
    • e. L'homme doit travailler en tant qu'unité.
    • 2. Construction des Formes-Pensées dans les Trois Mondes a. Celui de l'alignement avec l'Ego
    • b. Impression du cerveau physique
    • IV. L'HOMME ET LES ESPRITS OU CONSTRUCTEURS DU FEU
    • 1. L'aspect Volonté et la Création
    • a. La condition du Magicien
    • b. La construction, vitalisation et animation de la forme-pensée
    • c. La signification occulte de la parole
    • 2. La nature de la Magie
    • a. Magiciens noirs et blancs
    • b. La Source de la Magie Noire
    • c. Conditions nécessaires à la Magie Blanche
    • 3. Quinze Règles de Magie
    • a. Six règles pour le Plan Mental RÈGLE I
    • RÈGLE II
    • RÈGLE III
    • RÈGLE IV
    • RÈGLE V
    • RÈGLE VI
    • b. Cinq Règles pour le Plan Astral
    • RÈGLE VII
    • REGLE VIII
    • REGLE IX
    • REGLE X
    • REGLE XI
    • c. Quatre Règles pour le Plan Physique
    • REGLE XII
    • REGLE XIII
    • REGLE XIV
    • REGLE XV
    • DIVISION E MOUVEMENT SUR LE PLAN DU MENTAL
    • I. REMARQUES PRELIMINAIRES
    • II. LA NATURE DE CE MOUVEMENT
    • III. RESULTATS DE SON ACTIVITE
    • 1. La Loi d'Expansion
    • 2. La Loi de Retour Monadique
    • 3. Loi d'Evolution Solaire
    • 4. La Loi de Radiation
    • b. Radiation dans les cinq règnes
    • c. Radiation et Loi Cyclique
    • IV. LA REVOLUTION DE LA ROUE
    • V. LE MOUVEMENT ET L'IMPULSION CONSTRUCTRICE 1. Le Mouvement et l'enveloppe mentale
    • 2. Mouvement dans le Corps Causal
    • VI. LES EFFETS DU MOUVEMENT SYNTHETIQUE 1. Remarques préliminaires sur l'alignement
    • 2. Le mouvement produit la manifestation périodique
    • 3. Liaison Triangulaire
    • 4. Relation entre le Centre de la Gorge, le Centre Alta-Major et les Centres Mentaux
    • DIVISION F LA LOI D'ATTRACTION
    • II. LES EFFETS DE LA LOI D'ATTRACTION 1. Association
    • 2. Construction des Formes
    • 3. Adaptation de la forme à la vie
    • Première Hiérarchie
    • Deuxième Hiérarchie
    • Troisième Hiérarchie
    • Quatrième Hiérarchie
    • Cinquième Hiérarchie
    • Sixième et Septième Hiérarchies
    • 4. Unité de Groupe
    • III. RELATIONS DE GROUPE
    • 1. Trois Relations Atomiques
    • 2. Les sept Lois de Travail de Groupe
    • 3. Les Vingt-deux méthodes d'interaction de Groupe
    • METHODES D'ACTIVITE DES RAYONS
    • TROISIEME SECTION DIVISION A CERTAINES DECLARATIONS FONDAMENTALES
    • DIVISION B LA NATURE DES SEPT SENTIERS COSMIQUES
    • Sentier I. Le Sentier du Service Terrestre
    • Sentier II. Le Sentier du Travail Magnétique
    • Sentier III. Sentier d'entraînement pour devenir Logoï planétaires tab
    • Sentier V. Le Sentier de Rayon
    • Sentier VI. Le Sentier sur lequel est le Logos Lui-même
    • Sentier VII. Le Sentier de l'Etat absolu de Fils
    • DIVISION C — SEPT STANCES ESOTERIQUES
    • STANCE I
    • STANCE XXXIX
    • STANCE LXXVII
    • STANCE CXLVII
    • STANCE VI
    • STANCE IV
    • CONCLUSION
    • Sentier IV. Le Sentier vers Sirius
  • 4 TRAITE SUR LA MAGIE BLANCHE (VIA ALICE BAILEY)
    • 4. TRAITE SUR LA MAGIE BLANCHE ou Le Sentier du Disciple par Alice A. BAILEY
    • INTRODUCTION
    • LES TROIS ASPECTS DE L'HOMME
    • a. ESPRIT, VIE, ENERGIE
    • c. LE CORPS, APPARENCE PHENOMENALE
    • PREMIERE REGLE - QUELQUES HYPOTHESES FONDAMENTALES
    • LE SENTIER DU DISCIPLE
    • COMMENT SURMONTER LES OBSTACLES
    • PRINCIPES ET PERSONNALITÉS
    • QUATRIEME REGLE - TRAVAIL CRÉATEUR DU SON
    • SCIENCE DE LA RESPIRATION
    • CINQUIEME REGLE - L'AME ET SES FORMES-PENSÉES
    • 1. LA CONDITION DES EAUX
    • 2. LA SECURITE DE CELUI QUI CREE
    • 3. UNE CONSTANTE CONTEMPLATION
    • EVEIL DES CENTRES
    • SIXIEME REGLE - TRAVAIL DE L'OEIL
    • SEPTIEME REGLE - CHAMP DE BATAILLE DU PLAN ASTRAL
    • LES DEUX SENTIERS
    • HUITIEME REGLE
    • FLUX ET REFLUX CYCLIQUES
    • NEUVIEME REGLE - NÉCESSITÉ DE LA PURETÉ
    • FORMES FONDAMENTALES
    • DIXIEME REGLE - CONSTRUCTION DES FORMES-PENSÉES
    • CENTRES, ÉNERGIES ET RAYONS
    • L'ÉNERGIE ASTRALE ET LA PEUR
    • UTILISATION CORRECTE DE L'ÉNERGIE
    • L'ÉPOQUE ACTUELLE ET L'AVENIR
    • LA FONDATION DE LA HIÉRARCHIE
    • LE NOUVEAU GROUPE DES SERVITEURS DU MONDE
    • L'ASTROLOGIE ET LES ÉNERGIES
    • ONZIEME REGLE - ANALYSE DES TROIS PHRASES DE LA REGLE
    • I. TROUVER LA FORMULE EXACTE QUI MAINTIENNE LES VIES DANS UNE SPHERE DELIMITEE
    • II. PRONONCER LES MOTS QUI INDIQUENT CE QU'IL Y A A FAIRE ET LE LIEU OU DOIT ETRE PORTE CE QUI EST FAIT
    • III. ENFIN IL PRONONCERA LA FORMULE MYSTIQUE QUI LE PROTEGERA DE LEUR TRAVAIL
    • LIBERATION DE NOS FORMES-PENSEES
    • LIBERATION DE LA MORT
    • DOUZIEME REGLE - INTERMEDES ET CYCLES
    • LES PRISONNIERS DE LA PLANETE.
    • TREIZIEME REGLE
    • PRECIPITATION DES FORMES-PENSEES
    • QUATORZIEME REGLE - LES CENTRES ET LE PRANA
    • USAGE DES MAINS
    • CHEMINEMENT SUR LE SENTIER
    • QUATORZIEME REGLE - EVEIL DES CENTRES
    • QUINZIEME REGLE - LE SENS ÉSOTÉRIQUE
    • NEGATION DE LA GRANDE ILLUSION
    • L'APPEL A SERVIR
    • LES GROUPES DU NOUVEL AGE ET LA PRESENTATION A LA VIE DE GROUPE
  • 5.6 L'ETAT DE DISCIPLE DANS LE NOUVEL AGE (VIA ALICE BAILEY)
    • 5. L'ETAT DE DISCIPLE DANS LE NOUVEL AGE
    • PREFACE
    • ENTRETIENS AVEC DES DISCIPLES PREMIERE SECTION PREMIERE PARTIE
    • SECTION I DEUXIEME PARTIE
    • SECTION I - TROISIEME PARTIE
    • SECTION I - QUATRIEME PARTIE les groupes
    • SECTION I - CINQUIEME PARTIE
    • SECTION I - SIXIEME PARTIE
    • SECTION I - SEPTIEME PARTIE
    • SECTION I - HUITIEME PARTIE
    • SECTION I - NEUVIEME PARTIE
    • DEUXIEME SECTION - INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à B.S.D Le rayon de l'âme, le troisième Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à L.D.O. Le rayon de l'âme, le second Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à J.A.C. Le rayon de l'âme, le premier Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à F.C.D. Le rayon égoïque ou de l'âme : le second Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à J.W.K.P. Le rayon de l'âme. le premier Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.A.J. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à I.A.P.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à S.S.P.1. Le rayon de l'âme : le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à C.A.C. 1. Le rayon de votre âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à I.S.G-L. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à L.F.U. 1. Le rayon de votre âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à I.B.S. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à L.D.N.C. . Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.V.B. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.A.O. 1. Le rayon de l'âme, le septième Rayon
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à W.D.B.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.L.R. 1. Le rayon égoïque, le premier Rayon de Volonté ou Pouvoir
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à S.C.P. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à P.G.C. 1. Le rayon égoïque, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.S.U. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à W.D.S. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.R.P. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à G.S.S. 1. Le rayon de l'âme, le septième Rayon d'Ordre ou de Magie.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.H.B. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à P.D.W. 1 Le rayon égoïque, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à.W.O.I. 1. rayon de l'ame deuxième rayon d'Amour-Sagesse
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.I.J. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à L.U.T. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à D.E.I. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à C.D.P. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.L.U. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à K.E.S. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à O-L.R.D. 1. Le rayon de l'âme, 1 le Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à S.R.D. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à H.S.D. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à L.T.S.-K.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à B.S.W. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.S.W. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à E.E.S. 1. Le rayon de l'âme, le septième Rayon d'ordre Cérémonial.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à R.R.R. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES PAR LE TIBETAIN à J.S.P. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • LIVRE II INTRODUCTION
    • SECTION I ENTRETIENS AVEC LES DISCIPLES REMARQUES PRELIMINAIRES
    • INSTRUCTION DE GROUPE
    • SECTION II — ENSEIGNEMENTS SUR LA MEDITATION PREMIERE PARTIE
    • DEUXIEME PARTIE section II
    • SECTION II TROISIEME PARTIE
    • SECTION II QUATRIEME PARTIE
    • SECTION II CINQUIEME PARTIE
    • SECTION II SIXIEME PARTIE
    • SECTION II SEPTIEME PARTIE
    • SECTION II HUITIEME PARTIE
    • SECTION II NEUVIEME PARTIE
    • SECTION II DIXIEME PARTIE
    • Première Méditation... Maîtrise du Coeur... Transfert
    • Deuxième Méditation... Energie dirigée... Circulation
    • Troisième Méditation... Alignement... Mode de Contact
    • Quatrième Méditation... Vitalité spirituelle... Relation ashramique
    • Cinquième Méditation... Précipitation... Réception
    • Sixième Méditation... La nouvelle Invocation... Influx spirituel
    • Septième Méditation... La Croix... Position spirituelle
    • SECTION II ONZIEME PARTIE
    • SECTION II DOUZIEME PARTIE
    • SECTION II TREIZIEME PARTIE
    • MEDITATION DE REFLEXION SUR LA PREPARATION A LA REAPPARITION DU CHRIST
    • MEDITATION DE REFLEXION EN VUE D'ATTIRER L'ARGENT NECESSAIRE AUX DESSEINS DE LA HIERARCHIE.
    • SECTION II QUATORZIEME PARTIE
    • SECTION III — ENSEIGNEMENTS SUR L'INITIATION - PREMIERE PARTIE
    • SECTION III - DEUXIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - DEUXIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - TROISIEME PARTIE
    • SECTION III - TROISIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - TROISIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - QUATRIEME PARTIE
    • SECTION III - QUATRIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - QUATRIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - QUATRIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - CINQUIEME PARTIE
    • SECTION III - CINQUIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - CINQUIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - CINQUIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - SIXIEME PARTIE
    • SECTION III - SIXIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - SIXIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - SIXIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - SEPTIEME PARTIE -Sur les Indications
    • SECTION III - SEPTIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - SEPTIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - HUITIEME PARTIE
    • SECTION III - HUITIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - HUITIEME PARTIE - Les Formules
    • SECTION III - HUITIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - NEUVIEME PARTIE
    • SECTION III - NEUVIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - NEUVIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - DIXIEME PARTIE
    • SECTION III - DIXIEME PARTIE - Sur les Indications
    • SECTION III - DIXIEME PARTIE - Points de Révélation
    • SECTION III - ONZIEME PARTIE
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à L.D.O. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à F.C.D. 1. Le rayon égoïque ou de l'âme : le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à R.A.J. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à I.A.P. 1. Le rayon de votre âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à I.S.G-L. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à L.F.U. 1. Le rayon de votre âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à I.B.S. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à R.V.B. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à S.C.P. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou de Pouvoir.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à P.G.C. 1. Le rayon égoïque, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à J.W.K-P. 1. Le rayon de l'âme. le premier Rayon de Pouvoir ou de volonté.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à R.S.U. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse. IM 17 p1252
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à W.D.S. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à E.E.S. 1. Le rayon de l'âme, le septième Rayon d'ordre Cérémonial.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à D.P.R. 1. Le rayon de l'âme, le premier Rayon de Volonté ou Pouvoir.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à D.H.B. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à D.I.J. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à L.U.T. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à D.E.I. 1. Le rayon de l'âme, le second Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à H.S.D. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à L.-T.S.K. 1. Le rayon de l'âme, le troisieme Rayon.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à R.S.W. 1. Le rayon de l'âme, le deuxième Rayon d'Amour-Sagesse.
    • SECTION IV — INSTRUCTIONS PERSONNELLES AUX DISCIPLES DONNEES PAR LE TIBETAIN à D.L.R. 1. Le rayon égoïque, le premier Rayon de Volonté ou Pouvoir
    • LES MYSTERES
  • 7 LES PROBLEMES DE L'HUMANITE (VIA ALICE BAILEY)
    • 7. LES PROBLEMES DE L'HUMANITE
    • AVERTISSEMENT AU LECTEUR
    • CHAPITRE I — LA RECONSTRUCTION MATERIELLE DU MONDE
    • CHAPITRE II — LA REHABILITATION PSYCHOLOGIQUE DES NATIONS
    • LA FRANCE
    • L'ALLEMAGNE
    • L'EMPIRE BRITANNIQUE
    • LA RUSSIE
    • LA POLOGNE
    • LES ETATS-UNIS
    • RESUME
    • CHAPITRE III — LE PROBLEME DES ENFANTS DANS LE MONDE D'AUJOURD'HUI
    • LE PROBLEME ACTUEL DE LA JEUNESSE
    • BESOINS IMMEDIATS DES ENFANTS
    • LE PLAN A LONGUE PORTEE
    • CONCLUSION
    • CHAPITRE IV — LE PROBLEME DU CAPITAL, DU TRAVAIL ET DE L'EMPLOI
    • CHAPITRE V — LE PROBLEME DES MINORITES RACIALES
    • LES MINORITES
    • 1. Le problème juif
    • 2. Le problème des nègres
    • 3. Le problème de l'Inde
    • LA SOLUTION
    • CHAPITRE VI — LE PROBLEME DES EGLISES
    • I. LA FAILLITE DES EGLISES.
    • II. L'OCCASION OFFERTE AUX EGLISES
    • III. LES VERITES ESSENTIELLES
    • IV. LA REGENERATION DES EGLISES
    • V. LA NOUVELLE RELIGION MONDIALE
    • CHAPITRE VII — LE PROBLEME DE L'UNITE INTERNATIONALE
    • DE JUSTES RELATIONS HUMAINES
    • LA DESUNION MONDIALE
    • L'UNITE MONDIALE
  • 8 LE RETOUR DU CHRIST (VIA ALICE BAILEY)
    • 8. LE RETOUR DU CHRIST
    • CHAPITRE I - LA DOCTRINE OCCIDENTALE DE "CELUI QUI VIENT"
    • CHAPITRE II - L'OCCASION UNIQUE DU CHRIST
    • CHAPITRE III - LA REAPPARITION DU CHRIST
    • CHAPITRE IV - L'OEUVRE DU CHRIST PRÉSENTE ET FUTURE
    • I. LES CRISES SPIRITUELLES DU CHRIST
    • II. LE CHRIST, PRECURSEUR DE L'AGE DU VERSEAU
    • III. LE CHRIST, LIBÉRATEUR D'ÉNERGIE
    • IV. LE CHRIST, UNIFICATEUR DE L'ORIENT ET DE L'OCCIDENT
    • CHAPITRE V - LES ENSEIGNEMENTS DU CHRIST
    • I. L ÉTABLISSEMENT DE JUSTES RAPPORTS ENTRE LES HOMMES
    • II. LE CHRIST ENSEIGNERA LA LOI DE LA RÉINCARNATION
    • III. LA RÉVÉLATION DES MYSTERES DE L'INITIATION
    • IV. LA DISSIPATION DES MIRAGES
    • CHAPITRE VI - LA NOUVELLE RELIGION MONDIALE
    • I. L'EXISTENCE DE DIEU
    • II. LE RAPPORT ENTRE L'HOMME ET DIEU
    • III. LE FAIT DE L'IMMORTALITÉ ET DE LA VIE ÉTERNELLE
    • IV. LA CONTINUITÉ DE LA RÉVÉLATION ET LES AVENEMENTS DIVINS
    • 1. LA FETE DE PAQUES
    • 2. LA FETE DE WESAK
    • 3. LA FETE DE LA BONNE VOLONTÉ
    • CHAPITRE VII - PRÉPARATION POUR LE RETOUR DU CHRIST - LA PRÉPARATION NÉCESSAIRE
    • I. L'INERTIE DE L HOMME SPIRITUEL MOYEN
    • II. LE MANQUE D'APPUI FINANCIER POUR LE TRAVAIL DU CHRIST
    • CONCLUSION
  • 9 LA DESTINEE DES NATIONS (VIA ALICE BAILEY)
    • 9. LA DESTINEE DES NATIONS
    • PREFACE
    • 1. L'INFLUENCE DES RAYONS AUJOURD'HUI
    • 2. LES NATIONS ET LES RAYONS
    • 3. LES NATIONS ET LES SIGNES QUI LES GOUVERNENT
    • 4. ANALYSE DE CERTAINS PAYS
    • 5. LA SIGNIFICATION DE CERTAINES VILLES
    • 6. LA VIE SPIRITUELLE DANS LE NOUVEL AGE
    • 7. L'INITIATION DANS L'ERE DU VERSEAU
    • LE CHEMIN DU DISCIPLE.
    • 8. LE CHRIST ET LA PROCHAINE VENUE DU NOUVEL AGE
  • 10 LE MIRAGE PROBLEME MONDIAL.
    • 10. LE MIRAGE : PROBLEME MONDIAL par ALICE A. BAILEY
    • NOTE DE L'EDITEUR
    • EXPLICATIONS PRELIMINAIRES
    • 1. Définition de l'Intuition
    • 2. La méthode permettant d'éveiller l'Intuition
    • 1. Le Mirage sur le plan mental – L'Illusion
    • 2. Le Mirage sur le plan astral – Le Mirage
    • 4. Le Mirage sur les plans mentaux supérieurs – Le Gardien du Seuil
    • CHAPITRE II — LES CAUSES DU MIRAGE
    • 3. Les contrastes entre le mirage supérieur et le mirage inférieur
    • a. Le contraste entre l'Illusion et l'Intuition
    • b. Le contraste entre le mirage et l'illumination
    • c. Le contraste entre la Maya et l'Inspiration
    • d. Le contraste entre le Gardien du Seuil et son opposé, l'Ange de la Présence.
    • CHAPITRE III — LA FIN DU MIRAGE
    • 1. La technique de la Présence
    • a. L'Intuition dissipe l'Illusion individuelle.
    • b. L'Intuition de groupe dissipe l'Illusion mondiale.
    • 2. La technique de la lumière
    • a. La dissipation du Mirage individuel
    • FORMULE VISANT A LA DISSIPATION DU MIRAGE
    • LES STADES PREPARATOIRES
    • LA TECHNIQUE OU LA FORMULE
    • FORMULE POUR LA DISSIPATION DU MIRAGE (A l'usage individuel)
    • FORMULE POUR LA DISSIPATION DU MIRAGE MONDIAL (à l'usage du groupe)
    • a. Distribution et manipulation de la force sur le plan éthérique tab
    • b. L'utilisation de la Science de la Respiration
    • c. La Technique de l'Indifférence
    • CHAPITRE IV — LA TECHNIQUE DE LA FUSION
  • 11 LA TELEPATHIE ET LE CORPS ETHERIQUE (VIA ALICE BAILEY)
    • 11. LA TELEPATHIE ET LE CORPS ETHERIQUE
    • PREMIERE PARTIE - ENSEIGNEMENT SUR LA TELEPATHIE - I. LE CHAMP D'INTERACTION TELEPATHIQUE
    • II. LE TRAVAIL TELEPATHIQUE
    • III. LES TROIS GENRES DE TELEPATHIE
    • IV. LES TROIS GENRES D'ENERGIE EMPLOYEE
    • V. LA CROISSANCE DU RAPPORT TELEPATHIQUE
    • VI. TRAVAIL TELEPATHIQUE DE GROUPE
    • VII. LA SCIENCE DE L'IMPRESSION
    • VIII. LA SCIENCE SUPREME DU CONTACT
    • IX. ZONES D'EXPANSION DE L'INTERACTION CONSCIENTE
    • X. REVELATION SUCCESSIVE DE RELATIONS
    • XI. LES RESULTATS DU CONTACT ET DE LA RECEPTIVITE
    • XII. LA RELATION ENTRE LE CENTRE HUMAIN ET LE CENTRE HIERARCHIQUE
    • XIII. LA SENSITIVITE TELEPATHIQUE, UN DEVELOPPEMENT NORMAL
    • XIV. ASPECTS SUPERIEURS DES RELATIONS
    • XV. RELATIONS INTERPLANETAIRES ET EXTRAPLANETAIRES
    • DEUXIEME PARTIE - ENSEIGNEMENT SUR LE CORPS ETHERIQUE - I. NATURE DU CORPS ETHERIQUE
    • II. FONDEMENT DE LA NON-SEPARATIVITE
    • III. CENTRES PLANETAIRES ET CENTRES HUMAINS
    • IV. LES CENTRES ET LA PERSONNALITE
    • V. LA NATURE DE L'ESPACE
    • VI. LA VIE PLANETAIRE EST UN CENTRE DANS LE SYSTEME SOLAIRE
  • 13 EXTERIORISATION DE LA HIERARCHIE (VIA ALICE BAILEY)
    • 13. EXTERIORISATION DE LA HIERARCHIE
    • LES GRANDES INVOCATIONS
    • SECTION I REMARQUES PRELIMINAIRES LA PERIODE DE TRANSITION
    • I. La formation des médiums
    • II. Ecoles et disciplines ésotériques
    • L'URGENCE ACTUELLE
    • UNE OCCASION QUI VOUS PORTE UN DEFI
    • LES GROUPES-SEMENCE DU NOUVEL AGE
    • LE TRAVAIL DES GROUPES-SEMENCE
    • LA TACHE IMMEDIATE
    • SECTION II LA SITUATION GENERALE SUR TERRE LES CAUSES DES DIFFICULTES MONDIALES
    • LA SOURCE CACHEE DU DESORDRE EXTERIEUR
    • LA TENDANCE SPIRITUELLE DE LA DESTINEE HUMAINE
    • LE CONFLIT ENTRE DES FORCES D'ORIGINE ANCIENNE
    • LA CRISE MONDIALE
    • La cause de la crise actuelle
    • Anciens événements karmiques
    • L'ère moderne
    • Préparation pour la Bonne Volonté Mondiale
    • APPEL A L'UNITE D'ACTION DANS LE SERVICE
    • LE FUTUR ORDRE MONDIAL
    • Le Travail de la Bonne Volonté
    • L'attitude pacifiste
    • I. Le monde d'aujourd'hui
    • Matérialisme et spiritualité
    • Toile de fond historique
    • Anarchie mondiale
    • II. Le nouvel ordre mondial
    • L'ordre mondial de l'Axe
    • Conditions d'un nouvel ordre mondial
    • Les justes relations humaines
    • III. Quelques-uns des problèmes qui se posent
    • Le problème racial
    • Le problème économique
    • Le problème du gouvernement
    • Le problème religieux
    • IV. La tâche de l'avenir
    • Le Nouveau groupe des serviteurs du monde
    • LA CRISE MONDIALE DU POINT DE VUE DE LA HIERARCHIE
    • LA CRISE MONDIALE AUJOURD'HUI
    • LA GRANDE INVOCATION Stance II
    • SECTION III - LES FORCES QUI SOUTIENNENT L'EVOLUTION DE LA RACE HUMAINE - LA DOCTRINE DES AVATARS
    • La fête du Wesak
    • Les vérités fondamentales, à ce jour
    • L'intervention divine
    • L'apparition d'Avatars
    • Les mesures nécessaires
    • La Tâche immédiate
    • LE TRAVAIL DE RECONSTRUCTION
    • Méditation suggérée
    • MESURES PRATIQUES POUR LE TRAVAIL DE RECONSTRUCTION
    • PREPARATION A L'ACTIVITE ET AU TRAVAIL FUTURS
    • UNE DECISION CRUCIALE ET IMMINENTE
    • LA SEULE VOIE VERS LA VICTOIRE
    • LA SIGNIFICATION DE LA FETE DU WESAK
    • LA CAUSE DE LA CATASTROPHE MONDIALE
    • L'INTERMEDE ENTRE LA GUERRE ET LA PAIX
    • UN EVENEMENT SPIRITUEL IMMINENT
    • MESSAGE SPECIAL DE WESAK
    • Le travail de la Hiérarchie dans l'avenir immédiat
    • La tâche du Nouveau groupe des serviteurs du monde aujourd'hui
    • La nouvelle religion mondiale
    • LA NOUVELLE RELIGION MONDIALE
    • LES FACTEURS DE LA SITUATION MONDIALE
    • LA TACHE DE MISE EN OEUVRE DE LA VOLONTE DE BIEN
    • LE CYCLE DE CONFERENCES
    • Les Forces de Restauration
    • Les Forces d'Illumination
    • MESSAGE DE PAQUES
    • Le travail du Christ aujourd'hui
    • Le futur travail de Reconstruction
    • LA GRANDE INVOCATION Stance III
    • LIBERATION DE L'ENERGIE ATOMIQUE
    • SECTION IV STADES DE L'EXTERIORISATION DE LA HIERARCHIE BASE SUBJECTIVE DE LA NOUVELLE RELIGION MONDIALE
    • Organisations religieuses du nouvel âge
    • EXTERIORISATION DES ASHRAMS
    • Adaptation et Alignement hiérarchiques
    • Adaptations et alignements au sein de la Hiérarchie
    • En relation avec la Chambre du Conseil de Sanat Kumara, le Seigneur
    • En relation avec l'humanité
    • PREPARATION HIERARCHIQUE A LA FETE DU WESAK
    • Mode d'approche vers l'Extériorisation
    • Mesures en vue du processus d'Extériorisation
    • Approche, via certains ashrams
    • Manière dont le disciple aborde l'extériorisation dans sa conscience
    • Diffusion des renseignements de nature préparatoire
    • LE RETOUR DU CHRIST
    • PREPARATION AU RETOUR DU CHRIST
    • 1. L'inertie de l'homme spirituel moyen
    • 2. Le manque d'argent pour le travail de préparation
    • LE TRAVAIL DES PROCHAINES DECENNIES
    • LES ASHRAMS QUE L'AVENEMENT CONCERNE
    • ORGANISATION DE LA FORME DES ASHRAMS SUR TERRE
    • LES EFFETS DE L'EXTERIORISATION
    • L'ADAPTATION ASHRAMIQUE A LA VIE EXOTERIQUE
    • Le travail des ashrams extériorisés
    • TABLEAU DES HIERARCHIES SOLAIRE ET PLANETAIRE
  • 19 LA CONSCIENCE DE L'ATOME par Alice Bailey
    • 19. LA CONSCIENCE DE L'ATOME
    • PREFACE
    • LE CHAMP DE L'EVOLUTION
    • L'EVOLUTION DE LA SUBSTANCE
    • L'EVOLUTION DE LA FORME, OU DU GROUPE
    • L'EVOLUTION DE L HOMME, LE PENSEUR
    • L'EVOLUTION DE LA CONSCIENCE
    • LE BUT DE L'EVOLUTION
    • L'EVOLUTION COSMIQUE
  • 20 L'AME ET SON MECANISME par Alice Bailey
    • 20. L'AME ET SON MECANISME
    • LIVRE
    • AVANT-PROPOS
    • CHAPITRE I — INTRODUCTION
    • CHAPITRE II — LES GLANDES ET LE COMPORTEMENT HUMAIN
    • CHAPITRE III — LA THEORIE DU CORPS ETHERIQUE
    • CHAPITRE IV — LA NATURE DE L'AME ET SON SIEGE
    • CHAPITRE VI — SEPT CENTRES DE FORCE
    • CHAPITRE VII — CONCLUSION
    • APPENDICE
    • BIBLIOGRAPHIE
  • 21 DE L'INTELLECT A L'INTUITION par Alice Bailey
    • 21. DE L'INTELLECT A L'INTUITION Par Alice A. BAILEY
    • LIVRE CHAPITRE PREMIER — PENSÉES PRÉLIMINAIRES
    • CHAPITRE III — LA NATURE DE L'AME
    • CHAPITRE IV LES OBJECTIFS DE LA MÉDITATION
    • CHAPITRE V — LES ETAPES DE LA MEDITATION Ajustements émotifs et mentaux.
    • I. L'Etape de la Concentration
    • II. L'Etape de la Méditation
    • CHAPITRE VI — LES ÉTAPES DE LA MÉDITATION (suite)
    • III. L'Étape de la Contemplation
    • CHAPITRE VII — L'INTUITION ET L'ILLUMINATION
    • CHAPITRE VIII — L'UNIVERSALITÉ DE LA MÉDITATION
    • La Méthode dans le Bouddhisme tibétain
    • Méthode du Bouddhisme chinois
    • La Méthode dans la Yoga hindoue
    • La Méthode dans le Soufisme
    • La Méthode dans le Christianisme
    • CHAPITRE IX — LA PRATIQUE DE LA MÉDITATION
    • PLAN DE MÉDITATION. Pour le développement de la concentration.
    • CHAPITRE X — NÉCESSITÉ DES PRÉCAUTIONS DANS LA PRATIQUE DE LA MÉDITATION
    • CONCLUSION
    • BIBLIOGRAPHIE
  • 23. LA LUMIERE DE L'AME par Alice Bailey (Les yoga sutras de Patanjali)
    • 23. LA LUMIERE DE L'AME
    • LIVRES - REMARQUES PRELIMINAIRES
    • ESQUISSE DES SUJETS TRAITES
    • BIBLIOGRAPHIE
    • LIVRE I - LE PROBLEME DE L'UNION
    • LIVRE I - 2. Cette union, ou yoga, s'accomplit par la sujétion de la nature psychique et la répression de la chitta (ou mental).
    • LIVRE I - 3. Lorsque cela est accompli le yogi se connaît tel qu'il est en réalité.
    • LIVRE I - 4. Jusqu'ici l'homme intérieur s'est identifié à ses formes et à leurs modifications actives.
    • LIVRE I - 5. Les états mentaux sont au nombre de cinq et sont soumis au plaisir ou à la douleur. Ils sont douloureux ou non douloureux.
    • LIVRE I - 6. Ces modifications (activités) sont la connaissance correcte, la connaissance incorrecte, la fantaisie, la passivité (sommeil) et la mémoire.
    • LIVRE I - 7. La base de la connaissance correcte est la perception correcte, la déduction correcte, et le témoignage correct (ou preuve certaine).
    • LIVRE I - 8. La connaissance incorrecte est basée sur la perception de la forme et non sur l'état de l'être.
    • LIVRE I - 9. La fantaisie repose sur des images qui n'ont pas d'existence réelle.
    • LIVRE I - 10. La passivité (sommeil) est basée sur l'état de quiétude des vrittis (ou sur la non-perception des sens).
    • LIVRE I - 11. La mémoire est le maintien de ce qui a été connu.
    • LIVRE I - 12. La maîtrise de ces modifications de l'organe interne, le mental, doit être réalisée par une tentative inlassable et le non-attachement.
    • LIVRE I - 13. La tentative inlassable est l'effort constant en vue de réfréner les modifications du mental.
    • LIVRE I - 14. Quand la valeur de l'objectif visé est estimée assez haut, et que les efforts pour l'atteindre sont soutenus avec persistance et sans relâche, la stabilité mentale (maîtrise des vrittis) est assurée.
    • LIVRE I - 15. Le non-attachement est la libération de toute convoitise pour tous les objets du désir, qu'ils soient de nature terrestre ou traditionnelle, d'ici-bas ou de l'au-delà.
    • LIVRE I - 17. La conscience d'un objet s'obtient par la concentration sur sa nature quadruple : la forme, par l'examen ; la qualité (ou guna), par la mise en œuvre du discernement ; le dessein, par l'inspiration (ou la grâce) et l'âme, par l'identificati
    • LIVRE I - 18. Un degré plus avancé de samadhi est réalisé lorsque, par la pensée unifiée, l'activité extérieure est calmée. A ce stade, la chitta n'est sensible qu'aux impressions subjectives.
    • LIVRE I - 19. Le samadhi qui vient d'être décrit ne dépasse pas les limites du monde phénoménal ; il ne va pas au-delà des dieux, ni de ceux qui ont affaire au monde concret.
    • LIVRE I - 20. D'autres yogis réalisent le samadhi et parviennent à différencier l'esprit pur par la croyance suivie de l'énergie, de la mémoire, de la méditation et de la perception juste.
    • LIVRE I - 21. L'accès à ce stade (la conscience spirituelle) est rapide chez ceux dont la volonté est intensément alerte.
    • LIVRE I - 22. Ceux qui emploient la volonté diffèrent également, car son usage peut être intense, modéré ou bénin.
    • LIVRE I - 23. Par une dévotion intense à Ishvara, la connaissance d'Ishvara est obtenue.
    • LIVRE I - 25. En Ishvara (le Gurudeva), le germe de toute connaissance se développe à l'infini.
    • LIVRE I - 26. Ishvara (le Gurudeva) n'étant pas limité par des conditions temporelles, est l'instructeur des seigneurs primordiaux.
    • LIVRE I - 27. Le mot d'Ishvara est AUM (ou OM). C'est là le pranava. (voir Livre I, sutra 1)
    • LIVRE I - 28. L'émission du mot et la réflexion sur sa signification font trouver la voie.
    • LIVRE I - 29. De là provient la réalisation du soi (l'âme) et l'élimination de tous les obstacles.
    • LIVRE I - 30. Les obstacles à la connaissance de l'âme sont l'invalidité du corps, l'inertie mentale, l'interrogation irrationnelle, la négligence, la paresse, la non impassibilité, la perception erronée, l'inaptitude à la concentration, l'échec dans le
    • LIVRE I - 31. La douleur, le désespoir, l'activité corporelle inopportune et la mauvaise direction (ou mauvais contrôle) des courants vitaux résultent de la présence d'obstacles dans la nature psychique inférieure.
    • LIVRE I - 32. Pour surmonter les obstacles et leurs suites, une application intense de la volonté à quelque vérité (ou principe) unique est exigée.
    • LIVRE I - 33. La paix de la chitta (ou substance mentale) peut être réalisée par l'exercice de la sympathie, de la tendresse, de la fermeté d'intention et de l'absence de passion à l'égard du plaisir et de la douleur, comme envers toutes formes de bien o
    • LIVRE I - 34. La paix de la chitta peut également être obtenue par la régulation du prana ou souffle vital.
    • LIVRE I - 35. Le mental peut être exercé à la stabilité au moyen des modes de concentration se rapportant aux perceptions des sens.
    • LIVRE I - 36. Par la méditation sur la lumière et sur le rayonnement, la connaissance de l'esprit peut être atteinte et la paix peut par là être obtenue.
    • LIVRE I - 37. La chitta est stabilisée et libérée de l'illusion lorsque la nature inférieure est purifiée et cesse d'être prise en considération.
    • LIVRE I - 38. La paix (stabilité de la chitta) peut être atteinte par la méditation sur la connaissance que donnent les rêves.
    • LIVRE I - 39. La paix peut aussi être atteinte par la concentration sur ce qui est
    • LIVRE I - 40. La réalisation s'étend aussi de l'infiniment petit à l'infiniment grand ; et, d'annu (l'atome ou point) à atma (ou esprit), sa connaissance est parachevée.
    • LIVRE I - 42. Quand celui qui perçoit amalgame le mot, l'idée (ou signification) et l'objet, cela est appelé la condition mentale d'un raisonnement critique.
    • LIVRE I - 43. La perception sans raisonnement critique s'obtient quand, la mémoire n'exerçant plus son autorité, le mot et l'objet sont dépassés et que l'idée seule est présente.
    • LIVRE I - 44. Ces deux mêmes processus de concentration, avec ou sans activité du mental critique, peuvent également s'appliquer aux choses subtiles.
    • LIVRE I - 45. Ce qui est grossier conduit à ce qui est subtil et ce qui est subtil conduit, par degrés progressifs, à l'état de pur être spirituel appelé pradhana.
    • LIVRE I - 46. Tout cela constitue la méditation avec semence.
    • LIVRE I - 47. Lorsque cet état hyper-contemplatif est atteint, le yogi arrive à la pure réalisation spirituelle par le calme équilibré de la chitta (ou substance mentale).
    • LIVRE I - 48. Sa perception est maintenant infailliblement exacte. (ou : son mental ne révèle plus que la vérité).
    • LIVRE I - 49. Cette perception particulière est unique et révèle ce que le mental rationnel (usant de témoignages, d'induction et de déduction) ne peut révéler.
    • LIVRE I - 50. Elle est adverse à toutes autres impressions ou s'y substitue.
    • LIVRE I - 51. Quand cet état de perception est à son tour également rejeté (ou supplanté), le pur samadhi est alors réalisé.
    • LIVRE II
    • LIVRE II - 1. Le yoga de l'action, conduisant à l'union avec l'âme, est aspiration ardente, lecture spirituelle et dévotion à Ishvara.
    • LIVRE II - 2. Le but de ces trois questions est de provoquer la vision de l'âme et d'éliminer les obstructions.
    • LIVRE II - 3. Voici les obstacles producteurs de difficultés : avidya (l'ignorance) et le sens du désir de la personnalité, la haine et le sens de l'attachement.
    • LIVRE II - 5. Avidya est l'état où se confondent le permanent, le pur, le béni et le soi avec ce qui est impermanent, impur, douloureux et le non-soi.
    • LIVRE II - 6. Le sens de la personnalité est imputable à l'identification de celui qui connaît avec les instruments de la connaissance.
    • LIVRE II - 7. Le désir est l'attachement aux objets de plaisir.
    • LIVRE II - 8. La haine est l'aversion pour quelque objet des sens.
    • LIVRE II - 9. Un intense désir pour l'existence sensible constitue l'attachement.
    • LIVRE II - 10. Lorsque ces cinq obstacles sont subtilement connus, ils peuvent être surmontés par une attitude mentale opposée.
    • LIVRE II - 11. Leurs activités doivent être éliminées par le processus de la méditation.
    • LIVRE II - 12. Le karma lui-même a sa racine dans ces cinq obstacles et doit porter ses fruits en cette vie ou en quelque vie ultérieure.
    • LIVRE II - 13. Tant que les racines (ou samskaras) existent, leurs fruits seront la naissance, la vie, et les expériences d'ou résultent plaisir ou douleur.
    • LIVRE II - 14. Ces graines (ou samskaras) sont productrices de plaisir ou de douleur, selon que le bien ou le mal ait été leur cause originelle.
    • LIVRE II - 15. Pour l'homme illuminé toute existence (dans les trois mondes) est considérée comme douloureuse en raisons des activités des gunas.
    • LIVRE II - 16. On peut se garder de la douleur qui est encore à venir.
    • LIVRE II - 18. Ce qui est perçu a trois qualités, sattva, rajas et tamas (rythme, mobilité et inertie).
    • LIVRE II - 19. Les divisions des gunas (ou qualités de la matière) sont au nombre de quatre : spécifique, non spécifique, indiquée et insaisissable.
    • LIVRE II - 20. Le voyant est pure connaissance (gnosis). Bien que pur il considère, par l'intermédiaire du mental, l'idée offerte.
    • LIVRE II - 21. Tout ce qui est, existe pour le bénéfice de l'âme.
    • LIVRE II - 22. Pour l'homme qui a réalisé le yoga (ou union) l'univers objectif a cessé d'être.
    • LIVRE II - 23. L'association de l'âme avec le mental et, de ce fait, avec ce que perçoit le mental, provoque une compréhension de la nature de ce qui est perçu, ainsi que de celui qui perçoit.
    • LIVRE II - 25. Quand l'ignorance prend fin par l'absence d'association avec les choses perçues, cela constitue la grande libération.
    • LIVRE II - 26. L'état d'asservissement est surmonté par une discrimination parfaitement maintenue.
    • LIVRE II - 27. La connaissance (ou illumination) réalisée est septuple et progressivement atteinte.
    • LIVRE II - 28. Lorsque les moyens de yoga ont été pratiqués avec constance et que l'impureté a été surmontée, la clarté se fait, menant vers les hauteurs de l'illumination totale.
    • LIVRE II - 29. Les huit moyens de yoga sont : les commandements ou yama, les règles ou nijama, la posture ou asana, le contrôle correct de la force vitale ou pranayama, le transfert ou pratyahara, l'attention ou dharana, la méditation ou dhyana et la cont
    • LIVRE II - MOYEN I. LES COMMANDEMENTS 30. L'innocuité, la vérité envers tous les êtres, l'abstention de vol, d'incontinence et d'avarice, constituent yama ou les cinq commandements.
    • LIVRE II - 31. Yama (ou les cinq commandements) constitue le devoir universel, sans considération de race, lieu, temps ou circonstances.
    • LIVRE II - MOYEN II. LES REGLES 32. La purification interne et externe, le contentement, l'ardente aspiration, la lecture spirituelle et la dévotion à Ishvara constituent nijama (ou les cinq règles).
    • LIVRE II - 33. Quand des pensées contraires au yoga sont présentes, il faudrait cultiver celles qui leur sont opposées.
    • LIVRE II - 35. En présence de celui qui a perfectionné l'innocuité toute inimitié cesse.
    • LIVRE II - 36. Quand la vérité à l'égard de tous les êtres a atteint son point de perfection, l'efficacité de ses paroles et de ses actes devient manifeste.
    • LIVRE II - 37. Quand l'abstention de vol atteint son point de perfection, le yogi peut obtenir tout ce qu'il désire.
    • LIVRE II - 38. Par l'abstention d'incontinence l'énergie est acquise.
    • LIVRE II - 39. Quand l'abstention d'avarice atteint son point de perfection il s'ensuit une compréhension de la loi de renaissance.
    • LIVRE II - 40. La purification interne et externe provoque l'aversion pour la forme ; pour la forme de soi-même comme pour toutes les formes.
    • LIVRE II - 41. La purification suscite aussi un esprit calme, la concentration, la conquête des organes et l'aptitude à discerner le soi.
    • LIVRE II - 42. Résultant du contentement, la béatitude est réalisée.
    • LIVRE II - 43. D'une aspiration ardente, et de la suppression de toute impureté, résulte le perfectionnement des sens et des pouvoirs corporels.
    • LIVRE II - 44. De la lecture spirituelle résulte un contact avec l'âme (ou "un" divin).
    • LIVRE II - 45. Par la dévotion à Ishvara le but de la méditation (ou samadhi) est atteint.
    • LIVRE II - MOYEN III. POSTURE 46. La posture adoptée doit être stable et aisée.
    • LIVRE II - 47. La stabilité et l'aisance de la posture se réalisent grâce à un effort léger et soutenu, et par la concentration du mental sur l'infini.
    • LIVRE II - 48. Quand cela est atteint, les couples de contraires ne font plus obstruction.
    • LIVRE II - MOYEN IV. PRANAYAMA 49. Quand la posture (asana) correcte a été réalisée, elle est suivie d'une maîtrise correcte du prana et d'un processus approprié d'inspiration et expiration du souffle.
    • LIVRE II - 50. La maîtrise correcte du prana (ou des courants vitaux) est externe, interne ou immobile ; elle est subordonnée au lieu, au temps et au nombre et elle est aussi prolongée.
    • LIVRE II - 51. Il y a un quatrième stade qui surpasse ceux dans lesquels il est question des phases interne et externe.
    • LIVRE II - 52. Grâce à cela, ce qui obscurcit la lumière disparaît graduellement.
    • LIVRE II - 53. Et le mental est préparé à la méditation concentrée.
    • LIVRE II - MOYEN V. LE TRANSFERT 54. Le transfert (ou pratyahara) est l'asservissement des sens par le principe pensant et leur retrait hors de ce qui fut jusqu'ici leur objet.
    • LIVRE II - 55. Comme résultat de ces moyens, il s'ensuit la complète soumission des organes sensoriels.
    • LIVRE III - L'UNION REALISEE ET SES RESULTATS 1. La concentration consiste à fixer la chitta (substance mentale) sur un sujet particulier. Ceci est dharana.
    • LIVRE III - 2. La concentration soutenue (dharana) est la méditation (dhyana).
    • LIVRE III - 3. Quand la chitta s'absorbe en ce qui est la réalité (ou l'idée enclose dans la forme) et n'a plus conscience ni d'une séparation ni du soi personnel, il s'agit de la contemplation ou samadhi.
    • LIVRE III - 4. Quand la concentration, la méditation et la contemplation constituent un acte continu, sanyama est alors réalisé.
    • LIVRE III - 5. Résultant de sanyama s'ensuit le rayonnement de la lumière.
    • LIVRE III - 6. Cette illumination est graduelle ; elle se développe stade après stade.
    • LIVRE III - 7. Ces trois derniers moyens de yoga ont un effet subjectif plus intérieur que les précédents moyens.
    • LIVRE III - 8. Ces trois-là, cependant, sont eux-mêmes externes au regard de la véritable méditation sans semence (ou samadhi) qui ne se base pas sur un objet. Celle-ci est libérée des effets de la nature séparatrice de la chitta, (ou substance mentale).
    • LIVRE III - 9. La séquence des états mentaux se déroule comme suit : le mental réagit à ce qui est vu ; il s'ensuit alors la phase de la maîtrise mentale ; puis vient la phase ou la chitta (substance mentale) réagit à ces deux facteurs. Ceux-ci finalement
    • LIVRE III - 10. Cette habitude mentale étant cultivée, il s'ensuivra une stabilité de la perception spirituelle.
    • LIVRE III - 12. Quand la maîtrise du mental et le facteur maîtrisant sont en condition d'équilibre réciproque, il s'ensuit un état de fixité sur un seul point.
    • LIVRE III - 13. Par ce processus les aspects de chaque objet sont connus ; leurs caractéristiques (ou leur forme), leur nature symbolique et leur usage spécifique selon les conditions du temps (stades de développement) sont connues et il en est pris consc
    • LIVRE III - 14. Les caractéristiques de chaque objet sont, ou acquises, ou manifestées, ou latentes.
    • LIVRE III - 15. Le stade de développement conditionne les diverses modifications de la nature psychique versatile et du principe pensant.
    • LIVRE III - 16. La méditation concentrée sur la triple nature de chaque forme amène la révélation de ce qui a été et de ce qui sera.
    • LIVRE III - 18. La connaissance des incarnations précédentes devient accessible quand le pouvoir de voir des images-pensées est acquis.
    • LIVRE III - 19. Grâce à la méditation concentrée, les images-pensées dans le mental d'autrui deviennent apparentes.
    • LIVRE III - 20. Quoi qu'il en soit, comme l'objet de ces pensées n'est pas apparent pour celui-qui-perçoit, il ne voit que la pensée et non l'objet.
    • LIVRE III - 21. Par la méditation concentrée sur la différence entre la forme et le corps, les propriétés du corps qui le rendent visible à l'œil humain sont abolies (ou retirées) et le yogi peut se rendre invisible.
    • LIVRE III - 22. Le karma (ou effets) est de deux sortes : le karma immédiat, ou le karma futur.
    • LIVRE III - 23. L'union avec autrui doit être réalisée par une méditation concentrée sur les trois états du sentiment : la compassion, la tendresse et l'impassibilité.
    • LIVRE III - 25. De la méditation parfaitement concentrée sur la lumière éveillée résultera la conscience de ce qui est subtil, caché ou distant.
    • LIVRE III - 26. De la méditation, fixée sans défaillance sur le soleil, s'ensuivra la conscience (ou la connaissance) des sept mondes.
    • LIVRE III - 27. Une connaissance de toutes les formes lunaires survient par la méditation fixée sur la lune.
    • LIVRE III - 28. La concentration sur l'étoile polaire donnera la connaissance des orbites des planètes et des étoiles.
    • LIVRE III - 29. De l'attention concentrée sur le centre appelé plexus solaire, s'ensuit la connaissance parfaite quant à la condition du corps.
    • LIVRE III - 32. Ceux qui ont atteint la maîtrise de soi peuvent être vus et il peut être pris contact avec eux par la convergence de la lumière dans la tête. Ce pouvoir se développe par la méditation concentrée.
    • LIVRE III - 33. Toutes choses peuvent être connues dans la vive lumière de l'intuition.
    • LIVRE III - 34. L'entendement de la conscience mentale vient par la méditation concentrée sur le centre du cœur.
    • LIVRE III - 35. L'expérience (des couples de contraires) provient de l'inaptitude de l'âme à distinguer entre le soi personnel et le purusha (ou esprit).
    • LIVRE III - 37. Ces pouvoirs sont des obstacles à la prise de conscience supérieure, mais s'utilisent en tant que pouvoirs magiques dans les mondes objectifs.
    • LIVRE III - 38. Par la libération à l'égard des causes de servitude grâce à leur affaiblissement, et par la compréhension du mode de transfert (retrait ou pénétration), la substance mentale (ou chitta) peut entrer dans un autre corps.
    • LIVRE III - 39. La vie montante (l'udana) étant subjuguée, il y a libération à l'égard de l'eau, du sentier épineux et du bourbier ; le pouvoir d'ascension est ainsi acquis.
    • LIVRE III - 40. Par la sujétion du samana, l'étincelle devient la flamme.
    • LIVRE III - 42. Par la méditation concentrée sur la relation existant entre le corps et l'akasha, l'ascension hors de la matière (les trois mondes) et le pouvoir de voyager dans l'espace sont acquis.
    • LIVRE III - 43. Lorsque ce qui voile la lumière est éliminé, un état d'être survient alors, qualifié d'extra-charnel (ou incorporel) et libéré des modifications du principe pensant. C'est l'état d'illumination.
    • LIVRE III - 44. La méditation concentrée sur les cinq formes qu'assume chaque élément, produit la maîtrise sur chaque élément. Ces cinq formes sont la nature grossière, la forme élémentale, la qualité, l'infiltration et la raison d'être fondamentale.
    • LIVRE III - 45. Par cette maîtrise le pouvoir d'exiguïté et les autres siddhis (ou pouvoirs) sont atteints, ainsi que la perfection corporelle et l'affranchissement de toutes entraves.
    • LIVRE III - 46. La symétrie de la forme, la beauté de la couleur, la force et la dureté du diamant, constituent la perfection corporelle.
    • LIVRE III - 47. La maîtrise sur les sens s'obtient par la méditation concentrée sur leur nature, leurs attributs particuliers, l'égoïsme, la capacité d'infiltration et le but utile.
    • LIVRE III - 49. L'homme qui peut faire une discrimination entre l'âme et l'esprit atteint la suprématie sur toutes conditions et devient omniscient.
    • LIVRE III - 50. Par l'attitude impassible à l'égard de cette réalisation et à l'égard de tous les pouvoirs de l'âme, celui qui s'est délivré des semences de la servitude atteint l'état d'unité isolée.
    • LIVRE III - 51. Il devrait y avoir refus total de toutes les séductions de toutes les formes de l'être, même des formes célestes, car une récidive des mauvais contacts reste possible.
    • LIVRE III - 52. La connaissance intuitive se développe par l'usage de la faculté de discrimination lorsqu'il y a concentration totale sur les moments et leur succession continue.
    • LIVRE III - 54. Cette connaissance intuitive, qui est la grande libératrice, est omniprésente et omnisciente et inclut le passé, le présent et le futur dans l'éternel maintenant.
    • LIVRE III - 55. Quand les formes objectives et l'âme ont atteint une condition d'égale pureté, l'unification est alors réalisée et la libération en résulte.
    • LIVRE IV - L'ILLUMINATION 1. Les siddhis ou pouvoirs supérieurs et inférieurs s'acquièrent par l'incarnation, ou par les drogues. Les mots de pouvoir et le désir intense, ou par la méditation.
    • LIVRE IV - 2. Le transfert de la conscience, d'un véhicule inférieur à un véhicule supérieur, fait partie du grand processus créateur et évolutif.
    • LIVRE IV - 3. Les pratiques et méthodes ne sont pas la vraie cause du transfert de la conscience, mais elles servent à écarter les obstacles, tout comme le laboureur prépare le sol pour les semailles.
    • LIVRE IV - 4. La conscience de "je suis" est à l'origine de la création des organes à travers lesquels le sens de l'individualité est une cause de jouissance.
    • LIVRE IV - 5. La conscience est une, mais produit cependant les formes variées du nombre.
    • LIVRE IV - 6. Parmi les formes assumées par la conscience, ce qui est le résultat de la méditation est seul affranchi du karma latent.
    • LIVRE IV - 7. Les activités de l'âme libérée sont affranchies des couples de contraires. Celles des autres gens sont de trois sortes.
    • LIVRE IV - 8. De ces trois sortes de karma émergent les formes nécessaires à la maturation des effets.
    • LIVRE IV - 9. Il y a identité de réciprocité entre la mémoire et l'effet producteur de cause, même lorsqu'ils sont séparés par l'espèce, le temps et le lieu.
    • LIVRE IV - 10. Le désir de vivre étant éternel, ces formes créées par le mental sont sans commencement connu.
    • LIVRE IV - 11. Ces formes sont créées et gardées en état de cohésion par le désir, la cause fondamentale, la personnalité, le résultat effectif, la vitalité mentale ou volonté de vivre et le support de la vie ou de l'objet dirigés vers l'extérieur ; en co
    • LIVRE IV - 12. Le passé et le présent existent en réalité ; la forme assumée dans le concept temporel du présent est le résultat du développement de certaines caractéristiques et elle contient en elle les semences latentes de la qualité future.
    • LIVRE IV - 13. Les caractéristiques, qu'elles soient latentes ou actives, participent de la nature des trois gunas (les trois qualités de la matière).
    • LIVRE IV - 14. La manifestation de la forme objective est due à la concentration sur un seul point de la cause productrice (l'unification des modifications de la chitta ou substance mentale).
    • LIVRE IV - 15. Ces deux choses : la conscience et la forme, sont distinctes et séparées ; bien que les formes puissent être semblables, la conscience peut fonctionner sur différents niveaux de l'être.
    • LIVRE IV - 16. Les nombreuses modifications du mental unique produisent les formes diverses, dont l'existence dépend de ces nombreuses impulsions mentales.
    • LIVRE IV - 17. Ces formes sont connues ou non, selon les qualités latentes de la conscience qui les perçoit.
    • LIVRE IV - 18. Le seigneur du mental, celui qui perçoit, est toujours conscient de la substance mentale constamment active, la cause productrice d'effets.
    • LIVRE IV - 19. Comme il peut être vu ou connu, il est évident que le mental n'est pas la source de l'illumination.
    • LIVRE IV - 20. Il ne peut pas non plus connaître simultanément deux objets : lui-même et ce qui est extérieur à lui-même.
    • LIVRE IV - 21. S'il est dit que la connaissance du mental (chitta) peut être le fait d'un mental se tenant à l'écart, ce postulat implique un nombre infini de "connaissants" ; l'enchaînement des réactions du souvenir irait ainsi vers une confusion sans fi
    • LIVRE IV - 23. Alors la substance mentale, reflétant à la fois le connaissant et le connaissable, devient omnisciente.
    • LIVRE IV - 24. La substance mentale également, reflétant, comme elle le fait, une infinité d'impressions mentales, devient l'instrument du soi et agit en tant qu'agent unificateur.
    • LIVRE IV - 25. L'état d'unité isolée (retirée en la vraie nature du soi) constitue la récompense de l'homme qui peut faire une distinction entre la substance mentale et le soi, ou homme spirituel.
    • LIVRE IV - 26, 27, 28. Le mental est alors enclin à la discrimination et à une illumination croissante considérée comme la véritable nature du soi unique. Cependant, par la force de l'habitude, le mental percevra des objets ressortissant à la perception s
    • LIVRE IV - 30. Quand ce stade est atteint, les obstacles et le karma sont alors surmontés.
    • LIVRE IV - 31. Quand, par l'élimination des obstacles et la purification des enveloppes, la totalité de la connaissance est devenue accessible, il ne reste à l'homme rien de plus à faire.
    • LIVRE III - 30-31. L'attention étant fixée sur le centre de la gorge, il s'ensuivra la suppression de la faim et de la soif. Par l'attention fixée sur le conduit ou nerf situé au-dessous du centre de la gorge, l'équilibre est atteint.
    • LIVRE III - 24. Cet Ishvara est l'âme, insensible aux limitations, exempte de karma et de désir.
    • LIVRE II - 17. L'illusion faisant de celui qui perçoit et de ce qui est perçu une seule et même chose est la cause (des effets produisant la douleur) dont il faut se garder.
    • LIVRE I - 16. Le parachèvement de ce non-attachement a pour résultat une connaissance exacte de l'homme spirituel, affranchi des qualités ou gunas.
    • 24. La méditation exclusivement centrée sur la vigueur de l'éléphant éveillera cette force, ou lumière.
    • LIVRE II - 34. Les pensées contraires au yoga sont le comportement nuisible, la fausseté, le vol, l'incontinence et l'avarice, commis tant personnellement qu'incités à être commis ou approuvés ; qu'ils surgissent à la suite de l'avarice, de la colère ou d
    • LIVRE II - 11. Le fait de contracter cette habitude et de soustraire le mental à sa tendance à construire des formes-pensées, a pour résultat final un pouvoir constant de contemplation.
    • LIVRE II - 24. La cause de cette association est l'ignorance, ou avidya. Cela doit être surmonté.
  • REFLECHISSEZ-Y (COMPILATION DE DISCIPLE)
  • SERVIR L'HUMANITE (COMPILATION DE DISCIPLE)..
  • 12 EDUCATION DANS UN NOUVEL AGE (VIA ALICE BAILEY)
    • 12. EDUCATION DANS LE NOUVEL AGE
    • CHAPITRE I L'OBJECTIF DE L'EDUCATION NOUVELLE
    • Réponses à quelques questions
    • Théorie, Méthodes et Buts
    • Coordination et Intégration
    • CHAPITRE II LE DEVELOPPEMENT CULTUREL DE L'HUMANITE
    • Le processus de développement
    • Nature de l'ésotérisme
    • CHAPITRE III LE PROCHAIN PAS DANS LE DEVELOPPEMENT MENTAL DE L'HUMANITE
    • L'âge du Verseau
    • CHAPITRE IV LA CULTURE DE L'INDIVIDU
    • La citoyennet
    • La situation et les idéologies du monde
    • Raisons de l'actuel malaise mondial
    • Les parents
    • Tendances indiquant ce qui surviendra dans l'avenir
    • La maîtrise de la personnalité
    • CHAPITRE V LA SCIENCE DE L'ANTAHKARANA
    • LA GRANDE INVOCATION
  • LES SEPT RAYONS ET LA VIE (COMPILATION DE DISCIPLE)
    • MENU DES SEPTS RAYONS ET LA VIE
    • Dix Propositions de base sur les sept Rayons
    • Que sont les Rayons ?
    • Contradictions Apparentes
    • Les Trois Rayons d’Aspect
    • Les Quatre Rayons d’Attribut
    • Le premier dessein de la déité
    • Le deuxième dessein de la déité
    • Le troisième dessein de la déité
    • Le quatrième dessein de la déité
    • Le cinquième dessein de la déité
    • Le sixième dessein de la déité
    • Le septième dessein de la déité
    • Les Qualités de Rayon
    • L’Individualisation et les Sept Types de Rayons
    • Le Cycle de Manifestation et les Rayons
    • Le Rayon 1 , volonté ou pouvoir
    • Le Rayon 2 , L'Energie d'Amour-Sagesse
    • rayon 3 , du mental supérieur
    • rayon 4 , d'harmonie par conflit
    • rayon 5 du mental inférieur
    • rayon 6 de la dévotion
    • rayon 7 de l'ordre cérémoniel ou de la magie
    • Les Sept Rayons et le Rituel
    • Les Sept Rayons et leur Couleur
    • Combinaisons de Rayons et leurs Relations
    • Astrologie et Rayons
    • Le Rayon du Système Solaire
    • Les Rayons et les Planètes
    • Le Zodiaque
    • Les régents Planétaires
    • Les Douze Constellations
    • Les Rayons et les Règnes Planétaires
    • Le Règne Minéral
    • Le Règne Végétal
    • Le Règne Animal
    • Le Règne Humain
    • La Hiérarchie Spirituelle
    • Les Maîtres et les Rayons
    • L’Influence du Rayon Sept sur Les Règnes
    • Méditation
    • Les Rayons et Le Développement Humain
    • Rayon 3 Troisième Rayon
    • Rayon 4 Quatrième Rayon
    • Rayon 5 Cinquième Rayon
    • Rayon 6 Sixième Rayon
    • Rayon 7 Septième Rayon
    • Les Rayons et le Corps Ethérique
    • Les Centres comme Transmetteur d’Energie
    • Facteurs Déterminant les Différences Individuelles
    • Les Sentiers Spirituels et les Rayons
    • Les Formes des Rayons
    • Les Mantrams du rayon en Méditation
    • La Méditation déterminée par le Rayon Egoïque
    • Construire l’Antahkarana
    • La Méditation déterminée par Le Rayon de Personnalité
    • Les rayons et meditations
    • Influence du Septième Rayon sur le Développement Ésotérique
    • L’Âme ou le Rayon Egoïque
    • Cinq Rayons Déterminants du Disciple
    • Comprendre les types de Rayons
    • Les tableaux de Rayon
    • Le Rayon 1 en Rayon d’Âme
    • Le Rayon 2 en Rayon d’Ame
    • Le Rayon 3 en Rayon d’Ame
    • Le Rayon 6 en Rayon d’Ame
    • Le Rayon 7 en Rayon d’Ame
    • Les Rayons de Personnalité
    • Le Rayon 1 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 2 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 3 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 4 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 5 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 6 en Rayon de Personnalité
    • Le Rayon 7 en Rayon de Personnalité
    • Les Rayons du Corps Mental
    • Le Rayon 1 en Corps Mental
    • Le Rayon 2 en Corps Mental
    • Le Rayon 3 en Corps Mental
    • Le Rayon 4 en Corps Mental
    • Le Rayon 5 en Corps Mental
    • Le Rayon 1 en Corps Astral
    • Le Rayon 2 en Corps Astral
    • Le Rayon 6 en Corps Astral
    • Les Rayons dans Le Corps Physique
    • Initiation et les Rayons
    • Initiation de Groupe
    • 1ère Initiation
    • 2ème Initiation
    • 3ème Initiation
    • 4ème Initiation
    • 5ème Initiation
    • Les Rayons Conditionnent les Groupes de Service
    • Servir Les Méthodes d’activité des Rayons
    • Le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde
    • La Dissipation des Mirages
    • Guérison et Rayons
    • Les Sept Techniques de Guérison
    • Maladie et Rayons
    • Pratique médicale dans le Nouvel Age
    • Conclusion les septs rayons de vie
  • 14 TRAITE LES SEPT RAYONS Psychologie Esotérique V1 (VIA ALICE BAILEY)
    • TRAITÉ SUR LES SEPT RAYONS VOLUME I PSYCHOLOGIE ÉSOTÉRIQUE I
    • PREFACE DU TIBETAIN
    • 1. Les Trois Objectifs de l'Étude des Rayons
    • 2. Vie
    • Question 1.Qu'est-ce que l'âme ?
    • Question 2. Quels sont l'origine, le but, le dessein, et le plan de l'âme ?
    • Question 3. Le fait de l'âme peut-il être prouvé ?
    • Question 4. Quelle est la valeur des connaissances relatives aux sept rayons ?
    • Question 5. Signification des mots : Sensibilité, Conscience, Énergie de Lumière
    • 3. Énumération des Sept Rayons
    • 4. Fonction du Christianisme
    • DIX PROPOSITIONS FONDAMENTALES
    • LES SEPT CONSTRUCTEURS CRÉATEURS, LES SEPT RAYONS
    • 1. Les Rayons et Vie - Qualité - Apparence
    • 2. Le Plan actuel des Rayons et les Travailleurs
    • LE PROBLÈME DES IDÉES
    • LE PROBLÈME DE DIEU
    • LE PROBLÈME DE L'IMMORTALITÉ
    • 3. Trois Propositions Fondamentales
    • 4. La qualité dans le monde des apparences
    • 5. Une Analyse des Rayons et de leur Expression d'après un ancien manuscrit
    • LES RAYONS ET LES RÈGNES DE LA NATURE
    • 1. Le Règne Minéral
    • 2. Le Règne Végétal
    • 3. Le Règne Animal
    • A. Relations Humaines envers les Animaux
    • B. L'Individualisation
    • C. Les Cinq Points de Contact
    • D. Manifestation Cyclique
    • E. Le Problème Sexuel
    • 1. Définitions du Sexe, de la Vertu et du Vice
    • 2. Le Sexe dans l'Âge Nouveau
    • 3. Quelques Suggestions pour le Cycle Actuel
    • 4. Sexe et l'État de Disciple
    • LES RAYONS ET L'HOMME
    • LES RAYONS ET LES RACES
    • LE REGNE HUMAIN
    • 1. Le Rayon du Système Solaire
    • 2. Le Rayon de la Planète Terre
    • 3. Le Rayon du Quatrième Règne
    • 4. Les Rayons Raciaux
    • 5. Les Rayons en Manifestation Cyclique
    • A. Le Sixième Rayon qui disparaît
    • B. Le Septième Rayon qui arrive
    • C. Les Lois de Fonctionnement des Rayons
    • 6. Les Nations et les Rayons
    • A. Les Principales Nations et leurs Rayons
    • B. Le Problème Juif
    • 7. Le Rayon de Ego
    • TABLEAUX RELATIFS AUX RAYONS
    • QUELQUES NOTES SUR LES QUATRE RÈGNES
    • LE SEPTIÈME RAYON QUI APPARAÎT, ET LE RÈGNE ANIMAL
    • MÉTHODES DES RAYONS POUR L'ACTIVITÉ
    • LES SEPT CLEFS POUR LES SEPT MÉTHODES DE RAYONS
    • RÉFÉRENCES A LA DOCTRINE SECRÈTE
    • LES RAYONS ET LES PLANS
  • 15 TRAITE LES SEPT RAYONS Psychologie Esotérique V2 (VIA ALICE BAILEY)
    • --TRAITTRAITÉ SUR LES SEPT RAYONS VOLUME II PSYCHOLOGIE ÉSOTÉRIQUE II
    • I. LA CROISSANCE DE L'INFLUENCE DE L'ÂME
    • 1. Les Trois Stades de Croissance
    • a. Individualisation et les Sept Types de Rayon
    • Résumé en termes plus simples
    • b. Les Rayons et l'Initiation
    • 2. Les deux Cycles d'Appropriation Égoïque
    • a. Les Points de Crise
    • b. Certaines remarques de base
    • c. Méthodes d'Appropriation des Sept Rayons
    • LES TROIS RAYONS MAJEUR
    • II. LES SEPT LOIS DE L'ÂME OU LA VIE DE GROUPE
    • 1. La Loi de Sacrifice
    • a. La Signification de la Loi de Sacrifice
    • b. Le Travail de Sauvetage ou Salut
    • c. La Renonciation au Gain
    • 2. La Loi d'Impulsion Magnétique
    • 3. La Loi de Service
    • a. Quelques questions relatives au service
    • b. Méthodes particulières de service des Rayons
    • service des rayons 1 ,2,3,4,5,6,7
    • 4. La Loi de Répulsion
    • a. La loi de Répulsion et de Désir
    • b. La Loi de Répulsion sur le Sentier de l'État de Disciple et d'Initiation
    • c. La Loi de Répulsion et le Pèlerin sur le Chemin de la Vie
    • d. Les Sept Directions de la Loi de Répulsion
    • 5. La Loi de Progrès de Groupe
    • a. Le Lien des Groupes Mondiaux
    • b. Les Caractéristiques des Nouveaux Groupes
    • c. La Nature Expérimentale des Groupes
    • d. Astrologie et les Nouveaux Groupes
    • 6. La Loi de Réponse Expansive
    • 7. La Loi Des Quatre Inférieurs
    • III. LES CINQ GROUPES D'ÂMES
    • IV. RÈGLES POUR AMENER LE CONTRÔLE DE L'ÂME
    • 1. Le But de ces Règles
    • 2. Les Sept Règles
    • a. La Tendance à la Synthèse
    • b. La Qualité de la Vision Cachée
    • c. L'Impulsion à Formuler un Plan
    • d. Le Besoin de Vie Créatrice
    • e. Le Facteur d'Analyse
    • f. La Qualité, Innée en l'Homme, d'Idéaliser
    • g. L'Action Réciproque des Grandes Dualités
    • LE RAYON DE LA PERSONNALITÉ
    • 1. L'APPROPRIATION DES CORPS
    • a. Edification et Construction des Corps
    • b. Développement et Alignement des Corps
    • c. Corrélations de la Vie de la Personnalité
    • 2. LA COORDINATION DE LA PERSONNALITE
    • a. Sept Techniques d'Intégration
    • Sept Techniques d'Intégration des rayons 1,2,3,4,5,6,7
    • b. Les Techniques de Fusion et de Dualité
    • 3. QUELQUES PROBLEMES DE PSYCHOLOGIE
    • a. Problèmes de Clivage
    • b. Problèmes d'Intégration
    • c. Problèmes de Stimulation
    • Les problèmes mentaux
    • Problèmes provenant de la méditation et des résultats de celle-ci : l'Illumination
    • Problèmes de direction, de rêves et de dépression
    • 4. MALADIES ET PROBLEMES DES DISCIPLES ET DES MYSTIQUES
    • a. Problèmes qui proviennent de l'éveil et de la Stimulation des centres
    • b. Développement des Pouvoirs Psychiques
    • Problème du Développement de la Vision Mystique
    • Révélation de la Lumière et du Pouvoir, et Difficultés qui l'accompagnent
    • c. Maladies liées aux Conditions de Groupe
    • Maladies et Problèmes amenés par la Pensée Dirigée de Groupe
    • Maladies relatives à l'appareil respiratoire des Mystiques
    • d. Problèmes des Mystiques liés aux Influences actuelles des Rayons
    • L'HUMANITÉ AUJOURD'HUI
    • 2. LE NOUVEAU GROUPE DES SERVITEURS DU MONDE
    • a. Objectifs et Idéaux
    • b. Directives d'action immédiate et techniques
    • c. Fonctions du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde
    • d. Règles du Processus
    • e. Les Serviteurs du Monde et la Pleine Lune de Mai
    • 3. LES GRANDES APPROCHES (LA NOUVELLE RELIGION IMMINENTE)
    • b. La Précipitation de la Crise
    • c. L'Adaptation des Méthodes Hiérarchiques
    • d. L'urgence de l'exigence et comment la satisfaire
    • e. Le Plan immédiat de la Hiérarchie
  • 16 TRAITE LES SEPT RAYONS Astrologie Esotérique V3 (VIA ALICE BAILEY)
    • 16. TRAITÉ SUR LES SEPT RAYONS VOLUME III ASTROLOGIE ÉSOTÉRIQUE
    • LE ZODIAQUE ET LES RAYONS
    • 1. Les trois principes de base
    • 2. Les Hiérarchies créatrices
    • 3. La Grande Roue et le Développement Spirituel
    • NATURE DE L'ASTROLOGIE ESOTERIQUE
    • 1. Centres des Triangles de Force
    • 2. Les Croix et les Signes
    • 3. Effets spirituels des constellations zodiacales
    • ARIES, LE BELIER
    • PISCES, LES POISSONS
    • AQUARIUS, LE PORTEUR D'EAU, LE VERSEAU
    • LE CAPRICORNE
    • LE SAGITTAIRE – L'ARCHER
    • SCORPIO – LE SCORPION
    • LIBRA. LA BALANCE
    • VIRGO – LA VIERGE
    • LEO – LE LION
    • LE CANCER – LE CRABE
    • GEMINI – LES GEMEAUX
    • TAURUS – LE TAUREAU
    • T3 CH 3 LA SCIENCE DES TRIANGLES
    • 1. Les Triangles d'Énergie – Les Constellations
    • 2. Triangles de Force - Planètes
    • 3. Les Triangles et les Centres
    • 4. Conclusions
    • LES PLANETES SACREES ET NON SACREES
    • 1. Le Centres, les Rayons et les Signes
    • 2. Les Races, les Rayons et les Signes
    • 3. Centres planétaires et systémiques
    • TROIS CONSTELLATIONS MAJEURES ET LE ZODIAQUE
    • 1. Le Lion, le Capricorne et les Poissons
    • 2. Trois influences planétaires majeures actuelles
    • LES TROIS CROIX
    • 1. La Croix du Christ caché - La Croix Mutable
    • 2. La Croix du Christ crucifié - La Croix Fixe
    • 3. La Croix du Christ ressuscité - La Croix Cardinale
    • LES RAYONS, LES CONSTELLATIONS ET LES PLANETES
    • 1. La nature de la Volonté
    • 2. Les divers Aspects de la Volonté
    • 3. Les Notes-clé fondamentales des sept Rayons et l'Aspect Volonté
    • 4. Les énergies cosmiques et Transformation
    • APPENDICE
    • L'ASTROLOGIE DANS LA DOCTRINE SECRETE
    • LES CONSTELLATIONS
    • LES PLANETES
    • LES PLANETES tables
    • Les Rayons et les Planètes
    • LES MOTS DE CHAQUE SIGNE DU ZODIAQUE
    • ENERGIES PROVENANT DU SYSTEME SOLAIRE
    • LES SEPT ETOILES DE LA GRANDE OURSE
    • LES SEPT SOEURS, LES PLEIADES
    • SIRIUS
    • LA PLANETE – JUPITER
    • LA PLANETE – MARS
    • LA PLANETE – MERCURE
    • LA PLANETE – NEPTUNE
    • LA PLANETE – PLUTON
    • LA PLANETE – SATURNE
    • LA PLANETE – LE SOLEIL
    • LA PLANETE – URANUS
    • LA PLANETE – VENUS
    • LA PLANETE – VULCAIN
    • LE CAPRICORNE – DIXIEME SIGNE DU ZODIAQUE
    • LES GEMEAUX – LE TROISIEME SIGNE DU ZODIAQUE
    • LE LION – LE CINQUIEME SIGNE DU ZODIAQUE
    • LES POISSONS – LE DOUZIEME SIGNE DU ZODIAQUE
    • LE TAUREAU – LE SECOND SIGNE DU ZODIAQUE
    • VENUS
    • QUELQUES SUGGESTIONS SUR LA SCIENCE DES TRIANGLES
    • PLANETES, RAYONS ET ENSEIGNEMENT ESOTERIQUE
  • 17 TRAITE LES SEPT RAYONS Guérison Esotérique V4 (VIA ALICE BAILEY)
    • 17. TRAITÉ SUR LES SEPT RAYONS VOLUME IV GUÉRISON ÉSOTÉRIQUE
    • REMARQUES PRELIMINAIRES
    • LES CAUSES FONDAMENTALES DE MALADIE
    • CHAPITRE I CAUSES PSYCHOLOGIQUES DE MALADIE
    • A. Emotions non contrôlées et déréglées
    • B. Désirs inhibés ou déchaînés
    • C. Maladies de souci et d'irritation
    • Section II Causes prenant naissance dans le corps éthérique
    • A. Congestions
    • B. Défaut de coordination ou d'intégration
    • C. Hyperstimulation des centres
    • Section III Causes prenant naissance dans le corps mental
    • A. Mauvaises attitudes mentales
    • B. Fanatisme mental – La domination des formes-pensées
    • C. Idéalisme frustré
    • D. L'art sacré de guérir
    • E. Règles préliminaires pour la cure de radiation
    • F. Trois lois majeures de santé
    • G. Résumé des causes de maladie
    • Section IV Maladies résultant de la vie de disciple
    • A. Maladie des mystiques
    • B. Maladies des disciples
    • 1. Les problèmes spécifiques des disciples
    • 2. Difficultés incidentes au contact de l'âme
    • C. Les centres et le système glandulaire
    • D. Les sept centres majeurs
    • E. Le corps – Apparence phénoménale
    • F. Les sept centres majeurs (suite)
    • G. Le corps éthérique Les systèmes nerveux et endocrinien
    • H. Effets produits dans des régions spécifiques
    • I. Effets de l'apathie et de l'hyperstimulation des centres
    • CHAPITRE II CAUSES DE MALADIE EMANANT DE LA VIE COLLECTIVE
    • Section I Maladies de l'humanité héritées du passé
    • A. Maladies vénériennes et syphilitiques
    • B. Tuberculose
    • C. Le cancer
    • Section II Maladies émanant de conditions planétaires obscures
    • Section III Maladies raciales et nationales
    • CHAPITRE III NOS DETTES KARMIQUES
    • Section I Dettes karmiques de l'individu
    • Section II Les causes de karma dues aux sept rayons
    • CHAPITRE IV REPONSES A QUELQUES QUESTIONS
    • 1. Nature des congestions
    • 2. Vérification du lieu de congestion
    • 3. Double cause des congestions
    • 4. Certains types de maladies
    • 5. La fièvre
    • 6. Cure du cancer
    • 7. La schizophrénie
    • 8. L'euthanasie
    • 9. Germes
    • 10. Vaccinations
    • 11. Les glandes
    • 12. Le corps vital
    • 13. Le prana
    • 14. Corps orientaux et occidentaux
    • 15. Le système nerveux
    • 16. Les régimes alimentaires
    • 17. La Rate
    • 18. Le nerf Vague
    • 19. L'oeil
    • 20. Causes psychologiques de maladie
    • 21. Problèmes de mélancolie
    • 22. Pleine lune et psychoses
    • 23. Distribution de force – Transfusions de sang
    • 24. Souffrances
    • 25. Energie planétaire
    • 26. Transmutations des désirs
    • 27. Le Karma
    • 28. Maladies de groupe
    • 29. Emploi de la pensée et de l'imagination pour développer la conscience de groupe
    • 30. Energie curative
    • 31. Guérisons instantanées
    • 32. Emploi de l'image du Seigneur
    • 33. Le Christ
    • 34. "La Mère du monde"
    • 35. Le sentiment de futilité
    • 36. Parallèles scientifiques
    • 37. Ions et radiations
    • 38. Vibrations
    • 39. Futures écoles de guérison
    • 40. Lettre à un homme de science
    • CONDITIONS FONDAMENTALES POUR GUERIR
    • A. Comportements actuels envers la mort
    • B. Citations extraites d'autres écrits et concernant la mort
    • C. La mort et le corps éthérique
    • CHAPITRE V LE PROCESSUS DE RESTITUTION
    • Section I La nature de la mort Citations extraites d'autres écrits
    • A. Peur de la mort
    • B. Définition de la mort
    • C. But de la mort
    • D. L'art de mourir
    • Section II L'acte de Restitution
    • A. Facteurs confrontant l'âme qui se retire
    • B. Deux raisons principales en faveur de la crémation
    • C. Séquence des événements lors de la mort
    • Section III Deux questions d'importance
    • CHAPITRE VI L'ART DE L'ELIMINATION
    • A. Activités immédiatement après la mort
    • B. L'expérience du dévachan
    • C. La dixième loi de guérison
    • CHAPITRE VII LES PROCESSUS D'INTEGRATION
    • A. Le sens de l'intégration
    • B. L'état d'esprit de l'âme
    • C. L'élimination de la forme-pensée de la personnalité
    • LES LOIS FONDAMENTALES DE LA GUERISON
    • Trois groupes de lois
    • Qualités requises du guérisseur
    • CHAPITRE VIII LES LOIS ET REGLES ENUMEREES ET APPLIQUEES
    • Application des Lois et Règles
    • PREMIERE REGLE
    • DEUXIEME REGLE
    • TROISIEME REGLE
    • QUATRIEME REGLE
    • CINQUIEME REGLE
    • SIXIEME REGLE
    • CHAPITRE IX LES SEPT MODES DE GUERISON
    • I. Les énergies des Sept Rayons
    • II. Les rayons du guérisseur et du patient
    • III. Les sept techniques de guérison
    • La technique du 1 er rayon
    • La technique du 2 ème rayon
    • La technique du 3 ème rayon
    • La technique du 4 ème rayon
    • La technique du 5 ème rayon
    • La technique du 6 ème rayon
    • La technique du 7 ème rayon
  • 18 TRAITE LES SEPT RAYONS Rayons et Initiations V5 (VIA ALICE BAILEY)
    • 18. TRAITÉ SUR LES SEPT RAYONS VOLUME V LES RAYONS ET LES INITIATIONS
    • QUATORZE REGLES POUR L'INITIATION DE GROUPE
    • II. L'apparition en manifestation de l'aspect subjectif de l'homme
    • III. Le réalignement des enveloppes inférieures
    • IV. Une série d'épreuves conduisant à l'Initiation
    • V. La base essentielle d'un caractère pur
    • INTRODUCTION
    • LES 14 REGLES
    • REGLE 1 Fonction et existence du groupe
    • 1. Que le groupe se tienne dans le feu du mental, focalisé dans la claire lumière de la tête.
    • 2. Le terrain ardent a fait son oeuvre.
    • 3. La lumière claire et froide rayonne ;
    • 4. La porte est en arrière du groupe. Devant lui s'ouvre la voie.
    • 5. Qu'ensemble et en groupe, les frères s'avancent, qu'ils sortent du feu, entrent dans le froid, et se dirigent vers un nouveau point de tension.
    • REGLE 2 Acceptés en tant que groupe
    • 1. La Parole a maintenant retenti, à partir du grand point de tension :
    • 2. Ne retirez pas maintenant votre demande.
    • 3. Qu'il n y ait aucun souvenir et cependant que la mémoire gouverne.
    • 4. Travaillez à partir du point de tout ce que contient la vie de groupe.
    • REGLE 3
    • 1. Double est le mouvement en avant. La Porte est laiss
    • 2. Que le cri invocatoire soit diffusé à partir du centre profond de la claire et froide lumière du groupe.
    • 3. Qu'il évoque une réponse du centre éclatant qui est bien loin en avant.
    • 4. Quand la demande et la réponse se perdront dans un seul grand SON, sortez du désert, laissez les mers derrière vous et sachez que Dieu est Feu.
    • REGLE 4 Evocation de la Volonté
    • 1. Que le groupe veille à ce que meurent les dix-huit feux et à ce que les vies mineures retournent au réservoir de vie.
    • 2. Il doit y parvenir par l'évocation de la Volonté.
    • 3. Les roues mineures ne doivent plus jamais tourner dans le temps et l'espace.
    • REGLE 5 Le Tout macrocosmique
    • 1. Qu'à l'unisson le groupe perçoive le rayonnement de la Triade qui fait pâlir la lumière de l'âme et efface la lumière de la forme.
    • 2. Le Tout macrocosmique est tout ce qui existe. Que le groupe per
    • REGLE 6 Le groupe avance dans la Vie
    • 1. La vie est une et que rien ne pourra jamais prendre ou atteindre cette vie.
    • 2. Que le groupe connaisse la Vie éclatante, flamboyante, pénétrante, qui inonde le quatrième quand le cinquième est connu.
    • 3. Que le groupe – fondu dans le cinquième – se nourrisse du sixième et du septième.
    • REGLE 7 Parole d'Invocation
    • RÈGLE 8 Les Sept, les Trois et le Un
    • 1. La Loi exige la pénétration de ce qui peut effectuer un changement.
    • 2. La Loi exige qu'une juste direction guide alors les forces pénétrantes.
    • 3. La Loi exige que les changements ainsi effectués rejettent la forme, jettent la lumière sur la qualité et mettent l'accent sur la vie.
    • 4. La Loi exige que cela soit engendré par l'Un, agissant par l'intermédiaire des Trois, apportant l'énergie aux Sept, créant une ligne droite de l'Un aux Sept, et se terminant en un point qui ignore les Trois.
    • REGLE 9 L'Unique Initiateur
    • REGLE 10 Son créateur du O.M.
    • 1. Les règles du travail, au sein des voiles de maya, sont connues et ont été utilisées.
    • 2. Que le groupe agrandisse les déchirures de ces voiles et laisse entrer la lumière.
    • 3. Qu'il n'entende plus l'Armée de la Voix et que les frères avancent dans le Son.
    • 4. Entendre le O.M. tel que le fait résonner celui qui, dressé au centre même de la Chambre du Conseil du Seigneur, attend.
    • REGLE 11 Les quatre grands Cycles de Réalisation
    • 1. Qu'ensemble les membres du groupe fassent passer dans la Triade le feu qui est au sein du Joyau dans le Lotus.
    • 2. Qu'ils découvrent la parole qui accomplira cette tâche.
    • 3. Qu'ils détruisent par leur Volonté dynamique ce qui a été créé au point médian.
    • REGLE 12 Service de Groupe illuminé – Etat de Sauveur
    • REGLE 13 Les Mystères cachés
    • 1. Que le groupe se prépare à révéler le mystère caché.
    • 2. Que le groupe mette en pratique le sens plus élevé des leçons apprises ; elles sont quatre et pourtant ne font qu'un.
    • 3. Que le groupe comprenne la loi de Synthèse, d'unité et de fusion.
    • 4. Que le triple mode de travail avec ce qui est dynamique porte le groupe, dans son ensemble, vers les Trois Supérieurs.
    • 5. Que la Transfiguration suive la Transformation et puisse la Transmutation disparaître.
    • 6. Que le O.M. retentisse au centre même du groupe, proclamant que Dieu est Tout.
    • REGLE 14 Quintuple Demande
    • 1. Connaître
    • 2. Exprimer
    • 3. Révéler
    • 4. Détruire
    • 5. Ressusciter
    • RAYONS ET INITIATIONS
    • L'ASPIRANT ET LES MYSTERES DE L'INITIATION
    • La Porte de l'Evolution Supérieure
    • L'Entrée dans un Ashram
    • Les sept groupes d'Ashrams dans la Hiérarchie
    • Les sept Sentiers avec lesquels le Maître est confronté
    • 2. Le Sentier du Travail magnétique
    • 1. Le Sentier du Service terrestre
    • 3. Le Sentier d'Entraînement pour devenir Logoï planétaires
    • Certains changements hiérarchiques
    • 4. Le Sentier vers Sirius
    • 5. Le Sentier de Rayon
    • 6. Le Sentier du Logos lui-même
    • 7. Le Sentier de l'Etat absolu de Fils
    • Extrait du Traité sur le Feu Cosmique, pages anglaises 1243-1266
    • Analyse de la Tension mondiale
    • La Dualité de la Vie dans le Processus Initiatique
    • La Dualité de la Vie du Disciple
    • La Dualité de l'Existence du Maître
    • La Science de L'Antahkarana
    • Construction de l'Antahkarana
    • La nature de l'Antahkarana
    • Le Pont en tant qu'Agent de l'Alignement
    • La Technique de Construction
    • La Construction de l'Antahkarana dans le Passé
    • La Construction de l'Antahkarana dans la race aryenne... dans le Présent
    • Les six Stades du Processus de Construction
    • 1. Intention
    • 2. Visualisation
    • 3. Projection
    • 4. Invocation et Evocation
    • 5 et 6. Stabilisation et Résurrection
    • La Tâche immédiate qui vous attend
    • Les sept Méthodes de Rayon utilisées dans le processus de Construction
    • Schéma de Réflexion Contemplative sur la Construction de l'Antahkarana
    • Premier rayon – Volonté ou Pouvoir
    • 2 ème Rayon – Amour-Sagesse
    • 3 ème Rayon – Intelligence active
    • 4 ème rayon – Harmonie par le conflit
    • 5 ème rayon Connaissance concrète ou Science
    • 6 ème rayon Dévotion et Idéalisme
    • 7 ème rayon Loi, ou Ordre, cérémonielle
    • Invocation et Evocation (suite des pages anglaises 493-495)
    • Signification du Processus Initiatique
    • Fusion de la conscience du Maître avec celle du disciple
    • Impression de l'intention hiérarchique sur le mental du disciple
    • DEUXIEME SECTION L'ASPIRANT ET LES INITIATIONS MAJEURES
    • Relation des Sept Rayons avec les Initiations
    • Les Rayons et les Cinq Initiations qui attendent l'Humanité
    • Première Initiation – La naissance à Bethléem – Septième Rayon. Energie de l'Ordre ou de la Magie cérémonielle
    • Deuxième initiation – Le Baptême dans le Jourdain – Sixième Rayon – Energie de l'Idéalisme et de la Dévotion
    • Troisième Initiation – La Transfiguration – Cinquième Rayon – Energie de la Connaissance concrète
    • Quatrième Initiation – La Renonciation – Quatrième Rayon – Energie d'Harmonie par le Conflit
    • Type particulier d'énergie impliquée et son effet initiatique
    • Effet sur l'humanité, de l'énergie d'Harmonie par le Conflit
    • Le facteur du Rayon d'Amour-Sagesse en ce qu'il gouverne le Rayon de l'Harmonie par le Conflit et met en oeuvre le Retour du Christ
    • L'effet du Rayon d'Harmonie par le Conflit dans le monde moderne des nations
    • Les résultats de l'activité du Quatrième Rayon sur le disciple
    • Sommaire et prévisions
    • Les Rayons d'Aspects et les Initiations Supérieures
    • Cinquième Initiation – La Révélation – Premier Rayon – Energie de la Volonté-de-Bien – Pouvoir
    • Effet du premier Rayon sur l'humanité, aujourd'hui
    • Sixième Initiation – Décision – Troisième Rayon
    • Septième Initiation – La Résurrection – Deuxième Rayon Huitième Initiation – La Grande Transition – Rayons IV, V, VI, VII (les 4 Rayons mineurs)
    • Neuvième Initiation – Le Refus – Rayons I, II, III (les 3 Rayons majeurs)
    • Les Sept et les Neuf Initiations de notre Vie Planétaire
    • La Signification des Initiations
    • Première Initiation La Naissance à Bethléem
    • Deuxième Initiation Le Baptême dans le Jourdain
    • Troisième Initiation La Transfiguration
    • Quatrième Initiation La Grande Renonciation ou Crucifixion
    • Cinquième Initiation La Révélation
    • Le Rôle que joue l'Energie pour susciter la Révélation
    • Le Rôle que joue la Volonté pour susciter la Révélation
    • Sixième Initiation La Décision
    • Septième Initiation La Résurrection
    • La Huitième Initiation La Grande Transition La Neuvième Initiation Le Refus
    • APPENDICE CINQ GRANDS EVENEMENTS SPIRITUELS
    • 1. La crise des idéologies
    • 2. L'éveil grandissant de l'homme à une meilleure compréhension
    • 3. Développement de la Bonne Volonté et Révélation des Clivages
    • 4. La fermeture partielle de la porte de la demeure du mal
    • 5. Emploi de la Grande Invocation
    • STANCES DESTINEES AUX DISCIPLES Le Sentier
    • La Coupe du Karma
    • Le Pèlerin à l'écoute
    • Fragment Esotérique
    • Guérison
    • Le Portail Caché
    • La Clé
    • Message Occulte
    • La Crucifixion
    • La Croix
    • Le Calice
    • Le Mantram du Feu

CHAPITRE VI — LA VOLONTÉ 1 — LA VOLONTÉ À LA CONQUÊTE DE SA LIBERTÉ

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Written by: Super User
Category: HIERARCHIE.EU
Published: 25 June 2019
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CHAPITRE VI

—

LA VOLONTÉ

1 —

LA VOLONTÉ À LA CONQUÊTE DE SA LIBERTÉ


Revenons à ce pouvoir de l'homme que nous avions déjà commencé à étudier : la volonté. Rappelons-nous qu'il a été dit que c'est la volonté du Soi, du Soi individualisé – mais inconscient de son individualisation – qui a appelé à la manifestation. Sans que rien l'y contraigne, sans aucune opposition extérieure qui l'y incite mais par la seule force de cette grande Volonté dont sa propre volonté n'est qu'une partie – sa volonté individualisée sous forme d'un centre, mais d'un centre qu'aucune circonférence de matière ne sépare encore du reste – sa volonté qui vibre en lui comme le sang vital de la mère dans le corps de l'enfant qui va naitre – le Soi descend dans la manifestation, aspirant vaguement à cette vie si riche qui tressaille sous le voile de la matière, cherchant à exercer ses pouvoirs prêts à entrer en activité, plein du désir de passer par toutes les expériences qu'offrent ces mondes de tumulte et de mouvement. Tout ce [328] que – désireux de s'incarner dans un univers – le Logos veut consciemment, tous les centres de vie individualisée qu'Il renferme en Son sein le veulent aussi, mais d'une façon aveugle, et ils cherchent en tâtonnant une vie plus riche, plus parfaite. C'est la volonté de vivre, de savoir ; et cette volonté qui s'élance au dehors, entre en manifestation.
Nous avons vu que cette volonté, ce pouvoir du Soi, devient, sur les plans matériels plus denses, ce qu'on appelle le désir, et que, aveuglée par la matière, incapable de trouver son chemin, sa direction est déterminée par les attractions et les répulsions qu'exercent sur elle les objets extérieurs. On ne peut donc pas dire qu'à ce moment le Soi se dirige lui-même ; il est dirigé par les attractions et les répulsions que son entourage exerce sur lui. Nous avons vu aussi que lorsque le désir entre peu à peu en contact avec l'intelligence, et que ces deux aspects du Soi réagissent mutuellement l'un sur l'autre, les émotions prennent naissance ; et ces émotions montrent clairement quelle est leur origine : le désir, leur mère, et l'intelligence leur père. Nous avons étudié aussi les moyens de contrôler les émotions, de les employer à leurs véritables fins de façon qu'elles deviennent utiles à l'évolution au lieu de constituer un danger.
Nous allons voir comment cette volonté, ce pouvoir caché qui, dès l'origine, a été le promoteur de l'activité, sans toutefois la contrôler encore, marche à la conquête de sa liberté, c'est-à-dire à la détermination de sa volonté. Nous verrons dans un instant ce qu'on entend par le mot "liberté".
Essentiellement et fondamentalement libre à [329] l'origine, en tant que pouvoir du Soi, la volonté s'est trouvée enchainée et limitée dans ses efforts pour maitriser la matière dans laquelle le Soi s'est enveloppé. Nous sommes forcés de reconnaitre que le Soi, au lieu d'être maitre de la matière, est dominé par elle ; cela vient de ce que le Soi considère la matière comme étant lui-même et s'identifie avec elle ; comme c'est par son intermédiaire qu'il veut, qu'il pense, qu'il agit, cette matière devient "lui-même" à ses yeux, et dans son erreur il s'écrie : "Je suis cela !" et, tandis qu'elle le tient enchainé et le limite de toutes parts, il se dit, croyant qu'elle est lui-même : "Je suis libre !" Et cependant ce pouvoir que la matière exerce sur le Soi n'est que temporaire, car la matière se transforme continuellement ; elle apparait, disparait et, impermanente au plus haut degré, se trouve sans cesse façonnée, attirée et repoussée par les forces du Soi qui se développe, forces qui seules sont permanentes au milieu de ces transformations incessantes.
Nous voici arrivés maintenant à ce stade d'évolution où la mémoire est devenue une force plus puissante que ce sentiment instinctif, poussant l'homme vers les objets qui engendrent le plaisir, lui faisant fuir ceux qui provoquent la douleur ; ce stade où l'intelligence est devenue souveraine maitresse du désir, où la raison a triomphé des instincts. C'est maintenant que vont être récoltés les résultats de longs âges d'Évolution, et de cette moisson la liberté fait partie.
Tant que la volonté se manifeste sous forme de désir, qu'elle est influencée dans ses activités par les attractions de l'extérieur, elle est loin [330] d'être libre ; elle est tout simplement enchainée. De même qu'un être vivant peut se trouver poussé par une force plus grande que la sienne à prendre une direction qu'il n'a pas choisie, de même la volonté est attirée par les objets attractifs et poussée sur le chemin du plaisir, qui semble plus facile à parcourir ; elle n'agit pas comme une force qui se détermine elle-même : le Soi est attiré par une force extérieure à laquelle il ne peut résister.
Rien ne pourrait nous donner une image plus frappante des conditions au milieu desquelles se trouve le Soi, que ce passage, cité plus haut déjà, d'un livre sacré de l'Inde – dans lequel on nous montre le Soi sous l'apparence du conducteur d'un char de guerre, tandis que les sens, attirés par les objets qui engendrent le plaisir, sont les chevaux indomptables qui, dans leur course effrénée, enlèvent le char avec le corps du conducteur impuissant. Et cependant, la volonté est le pouvoir même du Soi ; mais tant que le Soi est emmené ainsi à la dérive par ces chevaux indomptables, il est loin d'être libre : il est bel et bien prisonnier. Il serait oiseux de parler de libre arbitre chez un homme qui est l'esclave des objets qui l'entourent. Cet homme est en pleine servitude, car il n'a pas la liberté de choix ; et bien qu'en apparence, en suivant le sentier vers lequel il est attiré par les objets extérieurs, il semble agir de son plein gré, en réalité il ne choisit pas du tout, il n'y a même dans son action aucune idée de choix. Tant que l'attraction ou la répulsion des objets extérieurs déterminent le sentier que l'homme doit parcourir, il serait vain, ridicule même, de parler de liberté. Même si l'homme s'imagine qu'il choisit lui-même [331] délibérément l'objet de ses désirs, ce sentiment de liberté n'est qu'une illusion, car en réalité il agit sous l'influence de l'attraction que l'objet exerce sur lui, et du désir intense de ressentir le plaisir que cet objet doit lui procurer. Il a autant ou aussi peu, de liberté dans ses actions, que n'en a une barre de fer attirée par un aimant. La rapidité avec laquelle la barre de fer se précipite vers l'aimant dépend de la puissance de cet aimant et de la nature du fer qui répond à son attraction.
Pour comprendre ce qu'on entend par liberté, il faut nous débarrasser de la difficulté que nous rencontrons d'abord lorsque nous cherchons à expliquer le sens du mot "choix". Lorsqu'il nous semble que nous sommes libres de choisir, cette soi-disant liberté de choix implique-t-elle aussi la liberté de volonté ? Ne serait-il pas plus exact de dire que la liberté de choix indique simplement qu'aucune force extérieure ne vient intervenir pour nous pousser à agir de telle ou telle façon ? Mais la question importante qui se pose aussitôt, est celle-ci : "Qu'est-ce qui nous pousse à choisir ?" Il y a une grande différence entre être libre d'agir après avoir choisi, et être libre de choisir ; ce choix ne serait-il pas déterminé par une force cachée derrière lui ?
On entend souvent des personnes dire, pour donner une preuve de libre arbitre : "Je suis parfaitement libre de choisir, de quitter cette chambre ou d'y rester, de laisser ou non tomber ce poids sur le sol". Mais ces arguments n'ont rien à voir avec la question qui nous occupe. Personne ne niera qu'un individu qu'aucune contrainte physique ne retient, n'ait le pouvoir de quitter une chambre ou d'y rester, de laisser [332] tomber un poids sur le sol ou de le tenir en l'air. La question qui nous intéresse est de savoir : "Pourquoi est-ce que je choisis ?" Si nous analysons notre choix, nous voyons qu'il est déterminé par un motif quelconque. Ainsi le déterministe nous dira : "Vos muscles ont certainement le pouvoir de tenir le poids ou de le lâcher ; mais s'il se trouve un objet fragile à l'endroit où le poids tombera, vous ne choisirez pas de le lâcher ; votre choix se trouve donc déterminé par certains motifs et ce sera le motif le plus puissant qui le dirigera." La question n'est pas : "Suis-je libre d'agir ?" mais bien : "Suis-je libre de vouloir ?" Et il est clair que la volonté est déterminée par le motif le plus puissant, et en cela le raisonnement du déterminisme est parfaitement juste.
En réalité cette détermination de la volonté par le motif le plus puissant forme la base de toute société organisée ; de toutes les lois, de toutes les pénalités, de toutes les responsabilités, de toute éducation. L'homme dont la volonté n'est pas ainsi déterminée n'est pas responsable ; c'est un fou, une créature dont on ne peut rien exiger, un être sans raison, sans logique ni mémoire, dépourvu de tous les attributs de la créature humaine. Au point de vue législatif, un individu est considéré irresponsable lorsqu'il n'est poussé à l'action par aucun motif, lorsqu'il n'est influencé par aucune cause extérieure. C'est un fou, et la loi ne saurait le condamner légalement. On pourrait dire d'une volonté qui ne serait qu'une énergie lancée dans une direction quelconque, et incitant à l'action sans motif, sans aucune raison, sans aucun sens, qu'elle est libre ; mais ce n'est pas là ce qu'on entend par [333] liberté de volonté. Reconnaissons que la volonté est bien déterminée par le motif le plus puissant, et alors nous pourrons discuter plus raisonnablement du libre arbitre.
Qu'est-ce donc qu'on entend par libre arbitre ? Ce ne peut être tout au plus qu'une liberté conditionnelle, relative, car le Soi séparé est une partie d'un Tout, et le Tout doit forcément être plus grand que les parties qui le composent, et doit les dominer toutes. Ceci est vrai aussi pour le Soi et les corps dans lesquels il s'enveloppe. Nous savons tous que les corps sont soumis à des lois, qu'ils agissent selon ces lois et ne peuvent agir que selon elles, et s'ils sont libres dans leurs mouvements, ce n'est que par rapport les uns aux autres, et cette liberté est due à l'action réciproque des forces innombrables qui s'équilibrent sans cesse les unes les autres de différentes façons ; de là naissent, à l'infini, des possibilités sans nombre, qui donnent naissance d'une certaine liberté de mouvement, cachant une rigoureuse servitude. Le Soi est lui aussi, soumis à un ensemble de lois ; bien plus, il est la loi elle-même, car il fait partie de cette essence qui est l'Être des êtres. Aucun Soi séparé ne peut sortir du Soi qui est le Tout – et, quelle que soit sa liberté d'action, par rapport aux autres Soi séparés, il n'a ni le droit, ni le pouvoir d'agir en dehors de cette vie qui anime tout : qui est sa nature même et sa loi, au sein de laquelle il vit et agit. Les parties ne se gouvernent pas les unes les autres ; les Soi séparés ne s'influencent pas entre eux ; mais le Tout domine et contrôle les Soi séparés. Et cependant comme les Soi séparés sont en réalité le Soi universel, la liberté nait [334] ici encore d'une servitude apparente ; "rien d'autre n'oblige".
Cette liberté d'une entité séparée par rapport aux autres entités – toutes étant ensemble sous la domination du Tout – nous apparait clairement sur le plan physique. Nous sommes tous des parties d'un monde qui vole dans l'espace tournant continuellement sur son axe de l'Ouest à l'Est ; nous sommes inconscients de ce mouvement, car il nous emporte avec lui, et tout se meut en même temps dans une seule et même direction. Nous tournons tous vers l'est, avec le globe qui nous porte et nous ne pouvons absolument rien faire pour changer cette direction. Et cependant, par rapport les uns aux autres, et par rapport aux objets qui nous entourent, nous pouvons nous mouvoir à notre gré et changer de position. Je puis par exemple très bien m'éloigner à l'Ouest d'une personne ou d'un endroit quelconque, bien que tous nous volions sans cesse vers l'est ; et j'aurai parfaitement conscience du mouvement d'une partie par rapport à une autre, tandis que je n'aurai pas la moindre sensation de ce mouvement vertigineux qui emporte notre globe à travers l'espace toujours en avant vers l'est, et dans mon ignorance je dirai : "Voyez, je me suis déplacé vers l'Ouest." Et les Dieux riraient de ce pygmée qui parle de diriger ses mouvements si, dans leur sagesse profonde, ils n'avaient conscience de ces mouvements particuliers au sein du mouvement universel ; s'ils ne connaissaient cette grande vérité qui est en même temps vraie et fausse.
Et ne voyons-nous pas aussi comme la grande Volonté va de l'avant sans jamais dévier de sa route, sur le sentier de l'Évolution, et force tous [335] les êtres à suivre ce même chemin, tout en laissant à chacun la liberté de le parcourir à sa façon, d'agir à sa guise dans sa marche inconsciente. Car, pour mener à bien l'oeuvre de cette Volonté, chaque genre de travail, chaque manière de progresser est nécessaire ; chaque chose est utile et trouve son emploi. Par exemple, un homme s'est fait un caractère noble et généreux ; il a nourri en son coeur des aspirations élevées, il a toujours cherché à servir loyalement et fidèlement ses semblables ; cet homme naitra dans un milieu où de grands événements réclameront des hommes de valeur, la volonté s'accomplira par lui dans la nation qui aura besoin de son aide, et sa carrière sera celle d'un héros. Le drame est écrit tout entier par le grand Auteur, et c'est par ses propres efforts individuels que l'homme se rend capable d'en remplir les différents rôles.
Voici maintenant un homme qui a cédé à toutes les tentations, qui a toujours fait le mal et a employé à de mauvaises fins les pouvoirs qu'il possédait, méprisant toute justice, toute clémence, toute honnêteté dans les affaires de la vie ordinaire ; cet homme naitra dans un milieu où l'oppression est nécessaire, où la cruauté et les mauvais traitements sont choses coutumières, et la Volonté se trouvera encore une fois accomplie par lui dans une nation qui est en train d'épuiser les résultats karmiques du mal qu'elle a fait dans le passé ; il sera du nombre de ces lâches qui bassement, cruellement, oppriment la nation qui les a vus naitre. Là encore le rôle est tout entier écrit par le grand Auteur, et l'homme, par ses propres efforts, devient capable de le remplir. C'est ainsi que les [336] volontés séparées agissent au sein de la grande et unique Volonté.
Puisque la volonté se trouve ainsi déterminée par le motif, conditionnée par les limites de la matière qui enveloppe le Soi séparé et par le grand Soi, dont le Soi manifestant la volonté n'est qu'une partie – qu'est-ce donc qu'on entend par la liberté de la volonté ? Cela veut sans aucun doute dire que la liberté doit être déterminée du dedans, et la servitude du dehors ; la volonté est libre lorsque le Soi, qui veut agir, puise le motif de son acte volitif à une source intérieure à lui-même, sans qu'aucun motif extérieur ne vienne l'influencer.
Et cela, en vérité, c'est la liberté ; car le grand Soi au sein duquel il agit, est un avec lui. "Je suis Cela" ; et le Soi plus grand encore dans lequel se meut ce grand Soi est un aussi avec lui, et dit aussi : "Je suis Cela" – et ainsi de suite, à l'infini, toujours plus haut s'il s'agit de systèmes de monde ou de systèmes d'univers ; que le moi, même le plus infime, tourne ses regards vers l'intérieur, en lui-même, et non au dehors, qu'il sache qu'il est aussi un avec le Soi intérieur, le Pratyagâtmâ, l'Un, et que par conséquent il est parfaitement libre. Aussi longtemps qu'il tendra vers l'extérieur, aussi longtemps il se verra enchainé, bien que les murs de sa prison s'élargissent sans fin ; mais qu'il regarde au-dedans de lui-même, et il se trouvera éternellement libre, car il est BRAHMAN, l'ÉTERNEL.
Lorsque l'homme a atteint à la détermination de sa volonté, on peut dire qu'il est libre, dans toute l'acception du mot ; et cette détermination n'est point une servitude, dans le sens d'oppression, comme ce mot l'indique souvent. Tout acte [337] qu'au plus profond de moi-même je décide d'accomplir, sans que personne m'y oblige, porte l'empreinte qui distingue la liberté de l'esclavage. Jusqu'à quel point pouvons-nous, alors, dire que notre volonté est libre, au sens que nous venons de donner au mot liberté ? À vrai dire, la plupart d'entre nous ne peuvent revendiquer cette liberté que dans une très petite mesure. En dehors de la servitude – mentionnée plus haut – que laissent peser sur nous les attractions et les répulsions des objets qui nous entourent, nous sommes encore emprisonnés entre les limites étroites des sentiers que nos pensées ont suivis jusqu'à ce jour ; nous sommes enchainés par nos habitudes – et surtout par nos habitudes de penser – par les qualités acquises dans nos existences antérieures, ou par l'absence de ces qualités, par nos pouvoirs et nos faiblesses innés, par notre éducation, notre entourage, par les obligations impérieuses que nous crée notre stade d'évolution, par notre hérédité physique et enfin par nos traditions nationales ou familiales. Il ne reste donc qu'un champ restreint à l'exercice de notre Volonté ; elle se heurte à un passé qui, dans le présent, s'érige en barrières insurmontables.
À tous les points de vue pratiques, notre volonté n'est pas libre ; elle est en train de le devenir et elle ne le sera complètement qu'au jour où le Soi sera devenu le souverain maitre de tous ses véhicules, et pourra s'en servir selon ses besoins, lorsque chaque véhicule ne sera plus qu'un simple véhicule répondant docilement à chaque impulsion du Soi, et aura perdu cette qualité d'animal fougueux et intraitable, plein [338] de désirs et d'appétits personnels 79. Lorsque le Soi se sera élevé au-dessus de l'ignorance et aura vaincu toutes ces vieilles habitudes, signes de l'ignorance passée, il sera libre ; et c'est alors que deviendra clair pour nous le sens de ce paradoxe : "au service duquel on trouve la liberté parfaite" ; car nous comprendrons que la séparation n'existe pas, qu'il n'y a pas de volonté séparée, que notre volonté, en vertu de notre nature divine, est une partie de la Volonté divine ; que c'est elle qui, au cours de notre longue Évolution, nous a donné la force nécessaire pour aller toujours de l'avant, et que réaliser l'unité de la volonté, c'est réaliser la liberté.
C'est en suivant ces idées que beaucoup d'hommes sont arrivés à mettre fin à cette controverse, vieille de siècles, entre partisans du "libre arbitre" et les déterministes, et tout en reconnaissant la justesse de raisonnement de ces
79 Ceci n'a lieu que lorsque la vie du Soi remplaçant l'essence élémentale qui tend vers le bas, anime la matière de ses véhicules, c'est-à-dire lorsque la loi de l'Esprit de vie prend la place de la loi du péché et de la mort.
derniers, ont pu conserver et justifier ce sentiment qui demeure au fond du coeur de chacun de nous "Je suis libre, je ne suis lié par rien." Cette notion d'une énergie spontanée, d'un pouvoir émanant des profondeurs les plus intimes de notre être, est basée sur l'essence même de la conscience, sur le moi, qui est le Soi, ce Soi qui est libre, parce qu'il est divin.


2 — POURQUOI TOUTE CETTE LUTTE ?


Lorsqu'on examine le cours de l'Évolution toute entière, et que l'on considère le lent [339] développement de la volonté, on se pose inévitablement cette question : "Pourquoi toute cette lutte, toutes ces difficultés ? Pourquoi toutes ces erreurs, toutes ces chutes ? Pourquoi ce long esclavage avant d'atteindre à la liberté ?" Avant de répondre à toutes ces questions, il nous faut prendre une position ferme. Pour répondre à une question quelconque, il faut en considérer avant tout les limites, et si la réponse ne s'adapte pas à une deuxième question qui pourrait naitre de la première, il ne faut pas en conclure que cette réponse est erronée. La réponse à une question peut être parfaitement juste, sans pour cela qu'il soit nécessaire qu'elle puisse s'appliquer à une nouvelle question, née de la première. Les désappointements qu'éprouvent les étudiants résultent la plupart du temps de leur impatience qui les pousse à s'occuper sans le moindre ordre de toutes les questions qui se pressent en foule dans leur esprit, et exigent une solution immédiate qui, en répondant à une question particulière, s'adapte aussi à toutes les autres questions. On juge ordinairement de la justesse des moyens d'après les résultats qui en découlent. Dans tous les cas, il faut juger de la justesse d'une réponse d'après la facilité avec laquelle elle s'applique à la question posée, et non d'après son impuissance à répondre à une autre question qui pourra naitre de la première. Ainsi on admettra que certains moyens d'action, existant dans un univers, sont justes parce que cet univers tend vers un but reconnu, et l'on ne devra certainement pas juger de ces moyens comme s'ils devaient répondre à cette autre question : "Pourquoi y a-t-il un univers ?" Ceci est une question que l'on peut poser, et à laquelle on [340] peut très bien répondre ; mais la réponse ne saurait prouver la validité des moyens employés dans un univers quelconque pour conduire à un but vers lequel on peut se rendre compte que cet univers tend. Et même si l'on nous réplique : "C'est entendu ; mais pourquoi y a-t-il un univers ?" cela ne saurait être non plus une preuve de la fausseté de notre réponse à la première question : "Pourquoi toutes ces erreurs, toutes ces chutes sur le sentier de l'Évolution ?" Il faut considérer l'univers comme une chose existante, un point de départ, et il nous faudra l'étudier pour découvrir le but ou l'un des buts vers lesquels il tend. Pourquoi il tend vers ce but, est une question toute différente, nous l'avons déjà dit, et une question du plus haut intérêt, mais c'est d'après ce but, lorsque nous l'aurons découvert, que nous pourrons juger des moyens employés pour y parvenir.
Une étude, même succincte, de la portion de l'univers dans laquelle nous vivons, nous montre que l'un des buts de l'univers – sinon son but unique – est de produire des êtres vivants d'une intelligence élevée, d'une volonté puissante ; des êtres capables de prendre une part active à l'Évolution, et d'aider la nature à réaliser ses grands desseins. Par une étude plus approfondie, aidée des écrits de l'antiquité et des pouvoirs intérieurs que nous pouvons développer en nous, nous nous rendrons compte que notre monde n'est pas seul, qu'il fait partie d'une série de mondes ; que, pour évoluer son humanité, il a reçu l'aide d'êtres plus avancés, provenant d'une évolution antérieure, et nous verrons que sa tâche est de produire des êtres capables de venir en aide à des mondes plus jeunes qui naitront dans l'avenir. Nous [341] verrons aussi qu'il existe une vaste hiérarchie d'êtres surhumains qui dirigent et guident l'évolution, et nous comprendrons que ce centre de l'Univers, c'est le Triple Logos, le Seigneur et Maitre du Système ; nous nous rendrons compte que les produits de chaque système sont non seulement une vaste hiérarchie de puissantes Intelligences dont les rangs décroissent en splendeur à mesure qu'ils descendent plus bas, mais aussi cette perfection suprême, le Logos, qui vient couronner ce grand oeuvre. Et cette étude nous dévoilera des horizons d'une splendeur toujours plus grande, des univers dont chaque système ne serait qu'un simple monde, et ainsi s'étaleront à nos yeux les gloires infinies d'une vie toujours plus riche, toujours plus puissante, d'une vie que rien ne saurait détruire. Et c'est alors que se posera cette question : "Comment ces grands Êtres seront-ils évolués, ces grands Êtres qui, nés de la poussière, s'élèveront jusqu'aux étoiles, et de ces étoiles, poussières elles-mêmes de Systèmes plus grandioses encore, jusqu'à d'autres étoiles qui seront à ce Système ce que la boue de la terre est à notre soleil ?"
Et, poursuivant ainsi notre étude, il viendra un moment où notre intelligence sera impuissante à découvrir d'autre sentier que ce sentier que tous nous foulons en ce moment, le sentier de la lutte et de l'expérience, par lequel ces Êtres, maitres d'eux-mêmes, peuvent atteindre à cet équilibre parfait, à cette infaillibilité inébranlable dans leur sagesse, qui les rend aptes à devenir la nature d'un Système. S'il existait un Dieu extra-cosmique, un Dieu dont la nature serait différente de celle de ce Soi que nous voyons se développer avec une harmonie et une [342] certitude inébranlables tout autour de nous, un Dieu au caractère instable, arbitraire, changeant, irraisonné, alors il pourrait se faire que de ce chaos sorte tout d'une pièce un être qu'on pourrait appeler parfait, mais qui en réalité serait loin de la perfection, étant limité sous tous les rapports, un être qui, n'ayant aucune expérience derrière lui, n'aurait par conséquent aucune raison, aucun jugement, un être qui pourrait agir justement, comme une machine, dans – en accord avec – un Système quelconque, et répéter comme un automate la série des mouvements fixés pour lui. Mais un tel être ne saurait s'adapter qu'à un Système particulier ; en dehors de celui-ci il serait absolument inutile et sans le moindre pouvoir. Et la Vie – qui n'est qu'une adaptation toujours variable à des conditions qui changent continuellement – ne pourrait exister dans un tel Système sans que son centre se perde, se désintègre. Les difficultés, dont est semé le Sentier que nous suivons actuellement, nous préparent à toutes les surprises que peuvent nous réserver les univers futurs – et ce résultat vaut bien les quelques souffrances que nous avons à supporter.
Il ne faut pas oublier non plus que si nous sommes ici-bas, c'est parce que nous avons voulu développer nos pouvoirs par les expériences qu'offre la vie sur les plans inférieurs ; il faut se rappeler que nous avons choisi nous-mêmes notre destinée, sans que personne nous l'ait imposée, et que nous sommes ici en vertu de notre volonté de vivre ; que si cette volonté cessait de se faire sentir – ce qui, à la vérité, ne pourrait guère se produire – nous cesserions de vivre ici-bas, et nous retournerions au séjour de Paix, sans [343] récolter ce que nous sommes venus chercher en ce bas monde. "Personne ne nous y oblige."


3 — POUVOIR DE LA VOLONTÉ


Ce pouvoir – qui de tous temps a été reconnu par les occultistes comme l'énergie spirituelle dans l'homme, une par sa nature avec cette essence qui a engendré et maintient les mondes – est de nos jours l'objet d'une étude laborieuse, et beaucoup, dans le monde extérieur, s'en servent pour ainsi dire inconsciemment pour arriver à des résultats autrement impossibles à obtenir. Les écoles de Science chrétienne, de Science mentale, de Thérapeutique suggestive doivent leur succès à ce pouvoir de la volonté. Les maladies, non pas seulement les désordres nerveux comme on le croit souvent, cèdent à ce courant d'énergie. Les désordres d'origine nerveuse cèdent naturellement plus facilement parce que le système nerveux été créé pour permettre aux pouvoirs spirituels de se manifester sur le plan physique. On obtiendra les résultats les plus rapides en agissant d'abord sur le système sympathique, car c'est ce système qui est le plus intimement lié à ces aspects de la volonté qui se présentent à nous sous la forme du désir ; tandis que le système cérébrospinal a plus de rapports avec les aspects connaissance et volonté pure. La réduction des tumeurs, cancers, etc., et la destruction des causes qui les ont provoqués, ainsi que la guérison de lésions et de fractures, exigent ordinairement un profond savoir de la part du praticien. Je dis "ordinairement", car il peut arriver que la volonté se trouve guidée par [344] une influence venant d'un plan supérieur, même dans le cas où les connaissances physiques font défaut, si l'opérateur a atteint un haut degré d'évolution. S'il possède les connaissances nécessaires, il agira de la façon suivante : il formera d'abord mentalement une image de l'organe atteint dans un état de parfaite santé ; il créera cette image dans la substance du plan mental, à l'aide de son imagination ; il formera ensuite cette image dans la matière astrale, la rendant ainsi plus dense ; puis il emploiera sa force magnétique pour la densifier encore dans la matière éthérique, et dans cette sorte de moule, il précipitera des matériaux plus denses, gaz, liquides et solides, en se servant des matériaux existant déjà dans le corps du malade, et en empruntant au dehors ceux qui pourraient lui faire défaut. Dans tout ceci, c'est la volonté qui est le pouvoir directeur, et la manipulation de la matière, que ce soit sur ce plan ou sur des plans élevés n'est qu'une question de savoir. Les guérisons obtenues de cette façon sont exemptes des dangers qui accompagnent les méthodes plus faciles, et par conséquent plus répandues qui consistent, comme nous l'avons dit plus haut, à agir sur le système sympathique.

80 Voir première partie, chap. X, 1.

Un grand nombre d'ouvrages populaires donnent des méthodes conseillant aux étudiants de concentrer leur pensée sur le plexus solaire et de vivre sous son influence. Le système sympathique gouverne les fonctions vitales – coeur, poumons, appareil digestif – et a pour centre principal le plexus solaire. Comme nous l'avons dit plus haut 80, c'est au cours de l'Évolution [345] que l'exercice de ces fonctions vitales est passé sous le contrôle du système sympathique, à mesure que le système cérébrospinal devenait plus prépondérant. Chercher à ramener ces fonctions sous le contrôle de la volonté, par la concentration de la pensée, c'est revenir en arrière, au lieu d'avancer, même si l'on arrive, par-là, à un certain degré de clairvoyance. Ces méthodes, comme nous l'avons dit, ont un grand nombre d'adhérents dans l'Inde et constituent le système du Hâtha Yoga ; l'étudiant apprend à contrôler le mouvement du coeur, des poumons, de l'appareil digestif ; il peut arrêter à volonté les battements du coeur, le mouvement des poumons, renverser l'action péristaltique et ainsi de suite. Et lorsqu'il est arrivé là, on se demande : "Qu'a-t-il gagné à ces résultats ?" Il a réussi à ramener sous le contrôle de la volonté des fonctions qui, au cours de l'Évolution, étaient devenues automatiques, au grand avantage de l'individu, et il a reculé d'un pas dans son évolution. Et, à la longue, ceci le mènera certainement à une défaite, même si pendant un certain temps il arrive à des résultats incontestables.
D'ailleurs la concentration de la pensée sur un centre quelconque du système sympathique, et, en particulier, sur le plexus solaire, constitue un danger physique des plus grands, à moins que l'étudiant ne se trouve sous l'observation directe d'un Maitre, et ne soit capable de recevoir et de rapporter dans son cerveau physique les instructions qui peuvent lui être données sur les plans supérieurs. La concentration sur le plexus solaire peut donner lieu à une maladie d'un genre particulièrement pernicieux. Elle provoque une mélancolie profonde, presque impossible [346] à combattre, donnant lieu à des crises de dépression terrible, et parfois même à la paralysie. Ce n'est point-là le sentier que doit suivre l'étudiant sérieux qui désire arriver à la connaissance du Soi. Lorsqu'on a atteint à cette connaissance, le corps devient un instrument docile, sur lequel le Soi peut exercer librement son influence ; tout ce que nous avons à faire pour le moment, c'est de purifier, de raffiner ce corps afin qu'il soit en harmonie avec les véhicules supérieurs, et prêt à vibrer d'une façon rythmique, en sympathie avec eux. Le cerveau deviendra ainsi plus responsif, et par la pensée active et la méditation non pas sur le cerveau lui-même, mais sur des idées nobles et élevées – il s'affinera peu à peu par l'exercice et deviendra un organe parfait. En nous exerçant de cette façon, nous suivons le sentier de l'Évolution rapide, tandis qu'en agissant directement sur les plexus sympathiques, nous revenons en arrière. Bien des personnes sont venues se plaindre des douloureux résultats de ces pratiques, demandant à être délivrées de leurs souffrances. Tout ce qu'on peut leur répondre, c'est qu'il leur faudra des années pour réparer le mal qui a été fait. Il est certain qu'en revenant en arrière on peut obtenir rapidement des résultats, mais il vaut cent fois mieux affronter les difficultés d'une longue ascension et se servir de l'instrument physique en partant d'en haut, et non d'en bas.
Il y a encore un autre point important à considérer, lorsqu'on emploie la volonté pour guérir les maladies : c'est le risque qu'on court de transférer la maladie à un corps supérieur en cherchant à l'éliminer du corps physique. [347] La maladie physique n'est très souvent que le résultat final d'un mal qui existait auparavant sur les plans supérieurs, et dans ce cas, il vaut beaucoup mieux laisser ces résultats s'accomplir d'eux-mêmes, sans chercher à les enrayer de force, pour les rejeter sur un véhicule plus subtil. Ce n'est souvent que le résultat sur le plan physique, d'une mauvaise pensée, d'un désir malsain, et il est préférable d'avoir recours à des moyens de guérison physiques, moins dangereux que les moyens mentaux, car ils ne peuvent pas, comme ces derniers, refouler la maladie dans les plans supérieurs. Le magnétisme curatif ne présente pas ces dangers, car il appartient tout entier au plan physique, et n'importe quelle personne dont les pensées et les désirs sont purs peut s'en servir. Mais dès qu'on fait entrer la volonté en jeu, dans le plan physique, on s'expose à une réaction, et on court le risque de refouler le mal dans les véhicules dont elle provient.
Si cette guérison mentale s'opère par la purification des désirs et des pensées, ces désirs et ces pensées, une fois purifiés, agiront doucement sur le corps physique, et il n'y aura aucun danger à courir, car la seule vraie méthode de thérapeutique mentale consiste à rétablir l'harmonie du corps physique, en favorisant l'harmonie des véhicules mental et astral ; mais cette méthode est moins rapide et certainement beaucoup plus difficile que la guérison par la volonté. Une intelligence saine implique un corps sain et bien portant ; c'est cette idée qui a poussé beaucoup de gens à adopter cette méthode.
L'individu dont le mental est parfaitement pur [348] et équilibré n'engendrera plus de maladies physiques ; toutefois il peut se faire qu'il ait encore quelques dettes karmiques à payer ou bien qu'il soit obligé de supporter les vibrations discordantes de son entourage. En vérité, la pureté et la santé sont indissolublement liées l'une à l'autre. S'il arrive, comme on l'a vu maintes fois, qu'un saint ait à souffrir d'une maladie physique, c'est qu'il paye la dette de ses mauvaises pensées passées ou qu'il supporte lui-même une partie des souffrances qui naissent du manque d'harmonie du monde, qu'il attire sur lui toute la puissance de ces discordes pour les harmoniser dans ses propres véhicules et les renvoyer au monde sous forme de pensées de paix et de bonne volonté. On s'est souvent étonné de voir que les êtres les plus nobles, les plus purs ont à souffrir physiquement et moralement. Ils souffrent pour les autres et non pour eux-mêmes, ils sont les vrais Magiciens blancs, qui transmuent par l'alchimie spirituelle, en les passant à l'athanor de leur corps physique martyrisé par la souffrance, les vils métaux des passions humaines, et en font l'or pur de l'amour et de la paix.
À part ce qui concerne la façon d'agir sur le corps par la volonté, la question qui se pose après un moment de réflexion est celle-ci : "Est-il vraiment recommandable de nous servir ainsi de la volonté pour notre avantage personnel ? N'est-ce point dégrader le plus grand pouvoir de ce Principe divin qui réside en nous, que de l'employer ainsi, pour servir notre corps physique et le maintenir en parfaite santé ? Est-il juste que ce Principe divin, en nous, soit obligé [349] de transformer ainsi des rochers en pain, et de devenir la victime de cette tentation dont le Christ triompha ?" Que cette histoire soit considérée comme authentique ou simplement comme un mythe, elle n'en renferme pas moins une profonde vérité spirituelle, et nous offre un exemple d'obéissance parfaite à une loi occulte. La réponse du Christ n'en reste pas moins vraie : "L'homme ne vit pas de pain seulement, mais aussi de chaque mot qui sort de la bouche de Dieu." Cette loi morale semble surpasser de beaucoup celle qui oblige le Principe divin à se mettre au service du corps physique. Un des plus grands dangers de notre âge, c'est cette adoration exagérée du corps, qui nous pousse, pour ainsi dire, à le porter aux nues – réaction inévitable d'un ascétisme trop rigoureux. En forçant la volonté à servir le corps, nous la faisons son esclave, et en cherchant continuellement à nous délivrer de nos petites souffrances, de nos petits ennuis, en employant pour cela la volonté, nous finissons par tuer en nous toute endurance. Et il arrive que les personnes qui agissent ainsi, s'irritent à la moindre souffrance physique qui résiste à leur volonté, et le pouvoir supérieur de la volonté, qui contrôle le corps et le soutient même au milieu des pires souffrances est, chez ces personnes, complètement obscurci. Si nous hésitons à employer la volonté pour servir le corps, ce n'est pas parce que nous doutons de la valeur de la pensée qui préside à notre action ou de la réalité de la loi sur laquelle cette action, est basée ; cette hésitation ne saurait naitre que de la seule crainte de voir les hommes céder à la tentation de faire de ce pouvoir, qui doit les élever aux plus sublimes hauteurs des mondes [350] spirituels, un simple serviteur du corps physique ; car ils deviendraient ainsi les esclaves de leur corps et se trouveraient complètement désemparés si ce corps venait à leur refuser tout service au moment où ils en auraient le plus besoin.
Il y a une loi en occultisme, une loi qui lie tous les Initiés sans distinction, qui défend d'user d'aucun pouvoir dans un but personnel ; si l'Initié refuse d'obéir à cette loi, il perd tout pouvoir d'aider les autres, et il serait insensé de sacrifier un tel pouvoir pour satisfaire une envie personnelle. L'histoire du Christ cache un sens plus profond que beaucoup de gens ne le supposent. S'il avait employé ses pouvoirs occultes pour changer les rochers en pain, afin de satisfaire sa faim, au lieu d'attendre avec patience la nourriture que lui apportaient les Êtres de Splendeur, il n'aurait pas été capable d'endurer par la suite le sacrifice mystique de la croix. Cette injure qu'on lui lança alors à la face renfermait une profonde vérité occulte : "Il a sauvé les autres et Il ne peut se sauver Lui-même", Il ne pouvait pas, pour s'épargner un peu de souffrance, se servir de ses pouvoirs qui avaient rendu la vue aux aveugles et guéri les lépreux. Que ceux qui n'ont en vue que leur salut personnel abandonnent la mission divine de Sauveurs du monde. Car, avec l'Évolution, il leur faudra choisir une voie ou l'autre. S'ils choisissent la voie inférieure et mettent les pouvoirs qu'ils ont au service de leur avantage personnel, et du bienêtre de leur corps, il leur faut abandonner tout espoir de devenir les rédempteurs de leur race. L'activité intellectuelle est devenue [351] si intense de nos jours qu'il sera plus que jamais nécessaire de l'employer à des fins plus nobles.

 

4 — MAGIE BLANCHE ET MAGIE NOIRE


La magie, c'est la mise en oeuvre de la volonté pour diriger les forces de la nature extérieure, et, comme son nom l'indique, elle est bien vraiment la grande Science. La volonté humaine, le pouvoir du Principe divin qui réside dans l'homme, peut subjuguer et contrôler les forces inférieures de la nature, et produire ainsi les résultats cherchés. Toute la différence entre la magie blanche et la magie noire réside dans le motif qui détermine la direction de la volonté ; lorsque cette volonté a pour but d'aider les autres, de travailler pour le bonheur et le bienêtre de tous ceux qui se trouvent dans le champ de son influence, celui qui la met en oeuvre est un magicien blanc ; les résultats qu'il provoquera, par la puissance de sa volonté entrainée, auront une influence bienfaisante sur tous, et hâteront le progrès de l'évolution humaine. En exerçant sa volonté dans le but d'aider et de secourir ceux qui l'entourent, le magicien blanc voit son être tout entier s'étendre, s'épanouir ; les barrières qui le séparent de ses semblables disparaissent une à une, et il devient un centre d'où rayonnent au loin la paix et l'amour. Mais si l'homme met cette volonté en oeuvre dans un but égoïste, pour satisfaire des désirs ou
des ambitions personnels, cet homme devient un magicien noir, un danger pour sa race ; et les résultats de ses actions retardent et arrêtent la marche de l'Évolution humaine. Son [352] être se replie tout entier sur lui-même ; il se sépare de plus en plus de ses semblables en s'enfermant lui-même dans une enveloppe qui l'isole de tout ce qui l'entoure et que l'exercice de ses pouvoirs rend de jour en jour plus épaisse et plus dense. La volonté du magicien est toujours puissante, mais celle du magicien blanc tient sa puissance du pouvoir de la Vie elle-même ; pliant lorsqu'il le faut, inflexible lorsque les circonstances l'exigent, elle s'unit sans cesse à la grande Volonté, la Loi de l'Univers. La volonté du magicien noir a la rigidité du fer ; dirigée sans cesse vers un but égoïste, elle se heurtera tôt ou tard à la grande Volonté, et tôt ou tard, elle s'y brisera elle-même. C'est le danger que court le magicien noir, danger contre lequel l'étudiant en occultisme est mis en garde lorsqu'on lui défend d'user de ses pouvoirs dans un but personnel ; car, bien qu'un homme ne puisse devenir un magicien noir que s'il s'insurge délibérément contre la grande Volonté en lui opposant sa volonté personnelle, il est bon de bien comprendre l'essence de la magie noire et d'étouffer le mal à son origine. Comme nous l'avons vu, le saint qui harmonise en lui-même toutes les forces antagonistes, est le véritable magicien blanc ; le magicien noir, au contraire, met au service de ses intérêts personnels toute la puissance qu'il a acquise par le savoir, et s'en sert pour satisfaire son être séparé ; par ses désirs égoïstes, il vient ajouter à la discorde qui empoisonne le monde, tout en cherchant à conserver l'harmonie au sein de ses véhicules particuliers. [353]


5 — PAIX


Lorsque le Soi a détourné son attention des véhicules qu'il occupe, au point que ceux-ci ne peuvent plus l'influencer ; lorsqu'il peut s'en servir comme il lui plait ; lorsque la clarté de sa vision est devenue parfaite ; lorsque les véhicules, ne renfermant plus en eux de vie élémentale, mais uniquement la vie qui leur vient du Soi, ne constituent plus un obstacle à ses activités, alors la Paix couvre l'homme de ses ailes, car il est arrivé au but que si longtemps il a cherché à atteindre. L'homme, uni dès lors au Soi, ne se confond plus lui-même avec ses véhicules. Ils ne sont plus pour lui que des instruments, des outils qu'il manie à son gré. Il a réalisé cette paix qui réside dans le coeur du Maitre, la paix de celui qui contrôle absolument tous ses véhicules et qui, par conséquent, est maitre de la vie et de la mort. Il recueille en lui-même toutes les discordes du monde et les transforme en une parfaite harmonie ; il ressent la moindre douleur de ceux qui l'entourent,
mais pour lui-même il ne souffre plus, car il est en dehors, au-delà de toute disharmonie, hors de son atteinte. Et cependant, il est toujours là, prêt à se replonger au milieu du tumulte afin d'en ressortir en emmenant avec lui une âme, sans perdre ce point d'appui, ce roc inébranlable, qu'est la Divinité, qu'il reconnait en pleine conscience comme lui-même. Ces êtres sont des Maitres, en vérité, et leur paix se fera sentir dès maintenant, pour quelque temps au moins, pour tous ceux qui désirent ardemment suivre le sentier [354] qu'Ils ont parcouru, mais qui n'ont pas encore atteint ce point d'appui inébranlable : la conscience de la Divinité en eux.
Cette union de la volonté séparée avec la Volonté unique, afin de servir l'humanité, est pour nous un but cent fois plus désirable que tous les biens de la terre. Ne pas être séparé des autres êtres, mais ne faire qu'un avec eux ; refuser d'atteindre seul la paix et la félicité, et dire avec le Bouddha : "Jamais je ne gouterai seul la paix finale, mais toujours et partout je souffrirai et lutterai jusqu'à ce que tous les hommes y atteignent avec moi" – apothéose de l'humanité. Plus nous sentirons que nos souffrances et nos luttes sont d'autant plus utiles que nous souffrons des douleurs des autres, et non de nos douleurs à nous, plus nous nous rapprocherons de la Divinité, et nous parcourrons "le sentier plus étroit que la lame d'un rasoir" que les grands Êtres ont foulé, et nous comprendrons que la volonté, qui nous a conduit dans le Sentier et qui s'est réalisée elle-même dans notre entrée sur la Voie, est assez puissante pour souffrir encore, pour lutter encore, jusqu'à ce que la souffrance, la lutte aient pris fin pour tous, et que tous nous goutions la Paix infinie.
Paix à tous les Êtres !
FIN DU LIVRE

CHAPITRE V — L'ÉMOTION (suite) 1 — ÉDUCATION DES ÉMOTIONS

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Published: 25 June 2019
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CHAPITRE V

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L'ÉMOTION (suite)

1

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ÉDUCATION DES ÉMOTIONS


L'émotion, comme nous l'avons vu, est le pouvoir moteur dans l'homme ; elle stimule la pensée et engendre l'action : elle est à l'homme ce que la vapeur est à la locomotive ; sans elle il serait inerte, passif. Cependant, grand est le nombre de ceux qui sont continuellement le jouet de leurs émotions, qui, sous leur influence, sont jetés de côté et d'autre comme un bateau sans gouvernail balloté par l'ouragan, qui sont soulevés, pour retomber ensuite, par des vagues de sensation, de plaisir ou de douleur, qui sont tour à tour la proie de la joie la plus grande et du désespoir le plus affreux. Ces personnes sont emportées, subjuguées par leurs émotions, continuellement tourmentées par leur lutte. Les facultés intérieures de ces personnes sont plus vu moins à l'état de chaos, et leurs actions à l'extérieur sont sans aucun ordre, influencées qu'elles sont par l'excitation du moment ; elles n'ont aucune considération pour les [304] circonstances extérieures, et cependant si elles réfléchissaient elles pourraient donner à leurs actions une direction plus rationnelle. Ce sont souvent de très bonnes personnes, inspirées par des motifs généreux, désireuses de faire le bien, pleines de sympathie pour la souffrance des autres, et brulant du désir de la soulager, et n'hésitant pas à agir rapidement lorsqu'il s'agit de venir en aide à celui qui est dans le besoin.
Nous ne voulons pas parler ici de la personne indifférente ou cruelle, mais de celle qui est poussée invinciblement par ses émotions à agir avant d'avoir pris le temps d'examiner les conditions dans lesquelles elle se trouve ou de voir plus loin que son désir de soulager immédiatement la souffrance. Bien que ce soit le désir d'aider qui la pousse, bien que l'émotion qui la stimule soit de la sympathie et un désir intense de soulager la souffrance des autres, cette personne fera souvent plus de mal que de bien par son manque de réflexion dans ses actions. L'émotion qui la pousse à agir émane du côté amour de sa nature, de ce sentiment qui attire les êtres les uns vers les autres et forme la base des vertus édificatrices et préservatrices, et c'est en cela même que réside tout le danger d'un tel caractère. Si son émotion avait eu le mal à sa base, cette personne aurait été la première à la rejeter ; mais comme elle prend sa source dans l'émotion-amour, d'où naissent toutes les vertus sociales, elle ne cherche même pas à la contrôler.
"J'éprouve tellement de sympathie pour les autres", dira-t-elle ; "la souffrance m'émeut tellement ! Je ne puis pas supporter la vue de la misère !" Toutes ces expressions impliquent [305] une certaine louange de soi-même, bien que le ton général semble montrer plutôt de la dépréciation. La sympathie est certainement très belle en tant que sympathie ; mais lorsqu'elle est mal employée, elle est très souvent plus mauvaise qu'utile. Parfois même elle cause du préjudice à l'objet de son attention et le laisse plus malheureux qu'auparavant. On ne voit que trop souvent des gens employer des moyens de soulagement qui sont loin d'être raisonnables et qui n'ont d'autre but que d'éviter de la peine à celui qui sympathise, plutôt que d'aider celui qui souffre. On cherche à éviter, au prix d'un mal durable, une angoisse passagère, simplement – bien qu'on ne l'avoue pas ouvertement – pour épargner de la douleur à son entourage. La réaction de sympathie qui se fait sentir chez la personne qui est l'objet de notre sympathie est certainement à considérer, car elle intensifie l'émotion-amour, mais son action sur les autres est trop souvent mauvaise, faute d'équilibre dans la pensée. Il est très facile de remplir l'air de nos lamentations à la vue de la souffrance, et de mettre ciel et terre en mouvement ; mais il est plus difficile de nous arrêter pour examiner la cause du mal, trouver le moyen de le guérir et appliquer un remède qui soulage la souffrance au lieu de la faire durer. Une saine raison doit gouverner et diriger nos émotions si nous voulons qu'elles portent des fruits. Il faut que l'émotion donne l'impulsion à l'action, mais il ne faut pas qu'elle la dirige, car cette tâche appartient à l'intelligence, qui ne devrait jamais être privée de cette prérogative. L'homme, chez lequel la conscience agit avec une émotion puissante comme agent moteur et une raison éclairée [306] comme directeur, est un sage, un homme utile à sa race.
On a comparé avec raison les désirs à des chevaux attelés au corps de l'homme ; ils prennent leur source dans les émotions. Lorsque ces émotions sont incontrôlables, les désirs sont comme des chevaux fougueux, indomptables, qui mettent en péril la voiture et son conducteur. Les rênes ont été comparées à l'intelligence ; selon les besoins elles retiennent ou laissent aller les chevaux. Nous avons là une image frappante de la relation entre l'émotion, l'intelligence et l'action. L'émotion donne le mouvement, l'intelligence contrôle et guide, et le Soi emploie l'activité pour son plus grand avantage, car il gouverne les émotions au lieu d'en être le jouet.
Avec le développement de cet aspect de la conscience qui se présentera sous la forme de Bouddhi dans la sixième sous-Race, et à un degré plus haut encore dans la sixième Race-mère, la nature émotionnelle évolue rapidement chez certains individus appartenant à l'élite de la cinquième race, et souvent ce développement est accompagné pendant un certain temps de symptômes curieux et même inquiétants. Avec le progrès de l'évolution, ces symptômes disparaitront et le caractère s'équilibrera et deviendra plus fort, plus sage, plus généreux ; mais les individualités qui se développeront trop rapidement auront une existence pleine de désagréments, malheureuse même ; elles auront à souffrir beaucoup et longtemps. Cependant, c'est à ces souffrances qu'elles devront leur puissance future et leur purification présente, et la grandeur du résultat sera en proportion de l'acuité de la douleur. Chez ces natures puissantes, [307] Bouddhi cherche en luttant à se manifester, et elles ont à souffrir toutes les angoisses de l'enfantement. Bientôt Bouddhi, le Christ, le "petit enfant" naitra ; la sagesse unie à l'amour, et alliée à l'intelligence deviendra l'Égo spirituel, le véritable Homme intérieur, le Guide immortel.
Que celui qui cherche à connaitre sa propre nature, afin de prendre fermement en main son évolution et d'en diriger le cours futur, observe avec soin ses qualités et ses défauts, afin de régulariser les unes et de corriger les autres.
Chez les individus peu développés, il arrive que l'intelligence et l'émotion varient en proportion inverse l'une de l'autre ; où les émotions sont très fortes, l'intelligence est faible, tandis que lorsque l'intelligence est très puissante les émotions seront faibles ; dans le premier cas, c'est le pouvoir directeur qui est faible ; dans le second, c'est le pouvoir moteur. Il faut donc que l'étudiant se rende compte, en s'examinant lui-même, si son intelligence est réellement développée, au cas où des émotions seraient fortes ; qu'il s'analyse lui-même, afin de voir si vraiment il est disposé à envisager les choses à la lumière claire mais froide de l'intellect ; s'il sent en lui de la répulsion lorsqu'un sujet quelconque lui est présenté sous ce jour, il peut être certain que le côté émotionnel de sa nature est trop développé par rapport au côté intellectuel. Car l'homme équilibré n'éprouve de la répulsion ni pour la claire lumière de l'intelligence directrice, ni pour la force puissante de l'émotion motrice. Si dans le passé un côté de la nature a été trop cultivé, si les émotions ont été entretenues au détriment de l'intelligence, il faudra que l'étudiant porte toute son attention sur l'intelligence, qu'il réprime [308] sévèrement tout mauvais vouloir vis-à-vis d'une façon froidement intellectuelle de présenter les choses, en reconnaissant la différence entre l'intelligence et la sympathie.


2 — POUVOIR DÉFORMANT DE L'ÉMOTION


Une des choses qui échapperont le plus facilement à la personne de nature émotionnelle, c'est la façon dont l'émotion emplit l'atmosphère ambiante de ses vibrations, influençant ainsi les intelligences. Toutes les choses nous apparaissent à travers cette atmosphère, elles sont colorées, déformées par elle, de sorte qu'elles n'arrivent pas à l'intelligence sous leur véritable forme et couleur, mais faussées et décolorées. L'aura qui nous entoure devrait être un médium absolument transparent, par l'intermédiaire duquel tout ce qui nous vient du monde extérieur devrait nous parvenir sous sa forme et sa couleur véritables ; mais lorsque l'aura vibre sous l'influence des émotions, elle ne peut plus remplir son rôle de médium parfait, et tout ce qui se passe à travers elle est réfracté et nous arrive complètement déformé. Qu'une personne plongée dans l'eau essaye de saisir un bâton qu'on lui présente à la surface, et sa main prendra une fausse direction, car elle cherchera à saisir le bâton là où elle le voit, et comme les rayons qui proviennent de l'objet se trouvent réfractés en entrant dans l'eau, le bâton prendra par rapport à elle une position qui n'est pas celle qu'il occupe en réalité. De même lorsqu'une impression venant de l'extérieur nous arrive à travers une aura surchargée d'émotions, ses proportions se [309] trouvent faussées, et nous jugeons mal de sa position réelle ; les renseignements qui parviennent à l'intelligence sont donc erronés, et le jugement que nous fonderons sur eux sera nécessairement faux, si exact que soit le travail de l'intelligence.
L'analyse la plus attentive de nous-mêmes ne nous protègera pas complètement de ce pouvoir déformant des émotions. L'intelligence a toujours tendance à juger favorablement des choses qui nous déplaisent, à cause de cette réfraction dont nous avons parlé. Nous mettons en valeur certains arguments en faveur d'une certaine action, à cause du désir que nous avons de l'accomplir, tandis que nous déprécions autant que nous le pouvons tous les arguments qui parlent contre elle. Tout nous semble clair, admissible d'un côté, tandis que de l'autre tout semble douteux, incertain. Et comme nous voyons à travers l'émotion, nous pensons avoir certainement raison, et il nous semble que tous ceux qui ne voient pas comme nous sont victimes d'un préjugé ou veulent nous nuire.
Contre ce danger qui nous menace continuellement, l'attention continue et l'effort persistant sont les seuls remèdes ; mais nous ne pouvons pas y échapper complètement tant que nous n'aurons pas surmonté nos émotions et que nous n'en serons pas devenus souverains maitres.
Il nous reste un moyen qui peut nous aider à former un jugement clair et précis : c'est d'étudier le travail de la conscience chez les autres, et d'examiner avec attention leurs décisions dans des circonstances semblables à celles dans lesquelles nous nous trouvons. Le jugement qui nous déplait le plus sera probablement [310] celui qui nous sera le plus utile, car il a été formé par l'intermédiaire d'un milieu émotionnel tout différent du nôtre. Nous pouvons comparer les décisions des autres avec les nôtres, et, en notant les points qui les affectent, eux, le plus, et nous, le moins, ceux qui ont le plus d'importance pour nous, et le moins pour eux, nous arriverons, dans notre jugement, à séparer les éléments émotionnels des éléments intellectuels ; et même si nos conclusions sont fausses, l'effort que nous aurons fait pour y arriver aura tendance à nous corriger et à nous faire voir la vérité ; il nous aidera à subjuguer les émotions et fortifiera l'intellect. Il ne faudra naturellement faire ces observations que lorsque nous ne serons troublés par aucune émotion ; et nous recueillerons les résultats de cette étude pour nous en servir lorsque nos émotions se montreront trop puissantes.


3 — MOYENS DE MAITRISER LES ÉMOTIONS


Le moyen le plus efficace pour maitriser les émotions c'est – comme dans tout ce qui touche à la conscience – la Méditation. On devrait avoir recours à elle avant que le contact avec le monde extérieur ne soit venu troubler nos émotions. Lorsque, à son retour d'un monde plus subtil que le monde physique, l'Égo rentre dans le corps après le sommeil, il trouve son véhicule dans un état de tranquillité parfaite et peut prendre calmement possession du cerveau et des nerfs complètement reposés. Plus tard, dans le courant de la journée, lorsque les émotions ont été troublées ou sont en pleine activité, la méditation [311] n'est pas aussi efficace. La période de tranquillité dont nous pouvons disposer après le sommeil de la nuit est le meilleur moment pour méditer avec succès, car la nature émotionnelle, le corps des désirs, est alors plus tranquille que lorsqu'elle est au milieu du va-et-vient de la vie ordinaire. De cette heure matinale calme et paisible naitra une influence bienfaisante qui nous protègera pendant la journée tout entière, et les émotions apaisées et calmées seront plus faciles à contrôler.
Lorsque cela est possible, il est bon de prévoir d'avance la question que nous aurons à régler durant la journée et de prendre une décision quant à la manière d'envisager les questions qui se poseront et à la conduite à suivre en cette occasion. Si nous savons que nous devons nous trouver, à un moment donné, au milieu de circonstances qui éveilleront nos émotions, nous pourrons décider à l'avance de l'attitude mentale que nous prendrons, et même nous pourrons fixer d'avance notre manière d'agir. Supposons que nous soyons arrivés à une décision ; lorsque les circonstances se présenteront nous nous rappellerons cette décision et nous agirons en conséquence, même si la poussée des émotions nous incite à agir autrement. Nous savons par exemple que nous allons rencontrer une personne pour laquelle nous avons une grande affection ; nous décidons durant notre méditation quelle sera la meilleure façon d'agir, et à la claire lumière de notre intelligence paisible, nous convenons de ce qu'il conviendra de faire pour le plus grand bien de tous. Et nous nous en tiendrons à cette décision, même si nous nous sentons portés à penser ; "je n'avais pas donné [312] assez d'importance à telle ou telle chose." La vérité est que c'est justement dans ces conditions que nous donnons trop d'importance à un point, et c'est dans nos moments de calme réflexion que nous jugeons le plus surement des choses ; le mieux est de suivre la voie que nous nous sommes tracée auparavant, malgré toutes les incitations des émotions du moment. Nous pouvons nous tromper dans notre jugement, mais si nous ne voyons pas notre erreur durant la méditation, il est peu probable que nous nous en apercevions au milieu du tumulte des émotions.
Il y a un autre moyen de maitriser les émotions ; il consiste à réfléchir sur ce qu'on va dire, avant de parler, à mettre un frein à sa langue. "L'homme qui a appris à contrôler ses paroles est maitre de tout", a dit un Sage de l'antiquité. Celui qui ne prononce jamais une parole aigre ou inconsidérée marche vers le contrôle parfait de ses émotions. Être maitre de ses paroles, c'est être maitre de sa nature tout entière. Il est bon de ne pas parler – de retenir délibérément ses paroles – tant qu'on ne sait pas parfaitement ce qu'on va dire, ou qu'on n'est pas sûr que ce qu'on va dire est vrai, ou si les paroles qu'on va prononcer conviendront à la personne à laquelle elles s'adressent, ou si vraiment nous pouvons les prononcer. La vérité passe avant tout et rien ne saurait excuser la fausseté de langage ; très souvent les paroles prononcées sous le coup d'une émotion sont fausses, parce qu'elles sont exagérées ou défigurées. Et puis sous l'influence d'une forte émotion ou de sensations trop vives, nous oublions de considérer si nos paroles s'adaptent [313] à la personne à laquelle nous les adressons. Nous pouvons donner une idée absolument fausse d'une grande vérité si nous ne tenons pas compte du point de vue auquel se place la personne à laquelle nous nous adressons. Il faut qu'il y ait entre elle et nous de la sympathie, que nous voyions comme elle voit ; car ce n'est que là seulement que la vérité deviendra utile. Ce n'est pas nous-même que nous cherchons à aider lorsque nous étalons la vérité aux yeux des autres, mais bien notre prochain lui-même. Il est possible que pour celui qui parle d'idée d'une loi invariable, inviolable, d'une impartialité absolue, soit une idée inspiratrice, réconfortante, qui élève l'âme ; mais pour une personne peu développée cette conception semblera barbare, impitoyable, et la blessera plutôt qu'elle ne l'aidera. La vérité n'est pas faite pour écraser mais pour élever, et c'est la profaner que de la confier à celui qui n'est pas prêt pour la recevoir. Nous avons tout ce qu'il faut pour subvenir aux exigences de chacun de nous, mais la discrétion est nécessaire pour choisir sagement, et il ne faut pas que notre enthousiasme nous pousse à imposer aux autres une initiation prématurée. Beaucoup de jeunes théosophes font plus de mal que de bien par le trop d'empressement qu'ils mettent à vouloir imposer aux autres les trésors qu'ils estiment tant. Il faut aussi considérer la forme que nous donnons à nos paroles, et voir s'il y a utilité, nécessité à les prononcer. Une vérité très utile en elle-même peut devenir nuisible selon la formule sous laquelle elle est présentée. "Ne dites jamais ce qui est faux ni ce qui est déplaisant." Voilà un sage conseil que tous nous devrions suivre lorsque nous nous [314] adressons à ceux qui nous entourent. Toutes nos paroles devraient être vraies, douces et agréables. Mais cette douceur de langage, les personnes même les mieux intentionnées l'oublient parfois ; elles se font gloire de ce qu'elles appellent leur sincérité, et en réalité elles ne sont que grossières et n'ont aucun respect pour les sentiments de ceux auxquels elles s'adressent. Mais, ceci n'est ni d'une bonne éducation, ni d'un esprit religieux, car l'homme mal élevé ne saurait être religieux ; l'homme vraiment religieux est à la fois sincère et courtois. Tout ce qui est superflu ou inutile est nuisible ; et ce débordement d'émotions frivoles, auxquelles donnent naissance tous ces bavardages et ces paroles inutiles, cause du préjudice à tout le monde. Les personnes qui ne peuvent supporter le silence et bavardent continuellement, gaspillent leurs forces intellectuelles et morales et disent une masse de niaiseries qu'elles feraient mieux de garder pour elles. La peur du silence est un signe de faiblesse mentale ; le silence et le calme valent mieux qu'un bavardage inutile. Dans le silence les émotions grandissent et prennent de la force, tout en étant contrôlées, et le pouvoir moteur dans l'homme augmente en puissance et se trouve en même temps assujetti à sa volonté. Le pouvoir du silence est immense, et son influence est calmante au plus haut degré ; mais par contre, il faut que l'homme qui a appris à se taire prenne garde que son silence ne lui fasse perdre de sa courtoisie ou bien qu'employé mal à propos dans la société, ce silence ne provoque une sensation de gêne, de froid chez les personnes présentes. [315]
Peut-être certaines personnes penseront-elles qu'en se livrant à un tel examen avant de prononcer une parole, on n'entrave l'échange des pensées au point de paralyser la conversation. Tous ceux qui ont pratiqué ce contrôle des paroles témoigneront, avec nous, qu'avec un peu d'exercice l'intervalle entre la demande et la réponse finit par devenir imperceptible. Le travail de l'intelligence est plus rapide que l'éclair ; en un clin d'oeil elle passe en revue tous les points à considérer. Il est possible qu'au début il y ait une légère hésitation, mais, après quelques semaines, tout arrêt deviendra inutile, et l'examen de la réponse se fera si rapidement qu'il ne sera plus un obstacle à la conversation. Plus d'un orateur vous dira que dans le feu du discours le plus éloquent, l'intelligence conserve tout son calme, tournant et retournant chaque phrase, supputant leur valeur respective avant de les choisir, rejetant tout ce qui ne lui convient pas ; et cependant, personne dans l'auditoire charmé, ne s'aperçoit de ce travail intérieur ; les auditeurs sont à cent lieues de penser qu'au milieu de son discours rapide l'orateur choisisse ainsi ses expressions.
Un troisième moyen de maitriser les émotions, c'est de s'habituer à ne pas agir d'une façon impulsive. Trop de hâte dans nos actions est une caractéristique de notre mentalité moderne et n'est qu'une déformation de cette rapidité qui est une de ses plus grandes qualités. Si nous envisageons la vie avec calme, nous verrons que la hâte fébrile est absolument inutile ; nous avons toujours assez de temps, et une action si rapide qu'en soit l'exécution, doit être considérée et accomplie sans précipitation. Lorsque nous [316] sommes sous le coup d'une forte émotion et que nous agissons sans réfléchir pour obéir à cette influence, nous agissons imprudemment. Si nous nous entrainons à penser avant d'agir dans toutes les affaires de la vie, il arrivera que, lorsque nous nous trouverons dans un accident quelconque ou bien dans une situation où une prompte décision est nécessaire, l'intelligence alerte équilibrera les nécessités du moment et dirigera promptement l'action ; mais il n'y aura ni hâte imprudente, ni étourderie inconsidérée.
"Mais, ne devrais-je pas obéir à mon intuition ?" dira-t-on. On confond trop souvent impulsion avec intuition, deux choses cependant totalement différentes et par l'origine et par les caractéristiques. L'impulsion prend naissance dans la nature des désirs, le corps astral ; c'est une énergie qui est lancée à l'extérieur, en réponse à une influence du dehors, une énergie hâtive, inconsidérée, aveugle, et qui n'est pas dirigée par l'intelligence. L'intuition, elle, prend sa source dans l'Égo spirituel ; c'est une énergie qui s'écoule au dehors en réponse à une demande de l'extérieur ; c'est une énergie puissante, calme, ayant un but déterminé et guidée par l'Égo spirituel.
Mais pour les distinguer l'une de l'autre, il faut à celui dont la nature n'est pas parfaitement équilibrée, un examen calme et un certain intervalle de temps ; par ce calme examen et cet intervalle de temps, l'impulsion perd sa force, tandis que l'intuition au contraire gagne en puissance et en clarté ; le calme permet au mental inférieur de reconnaitre la présence de l'intuition et d'en sentir toute la sereine puissance. S'il arrive, de plus, que ce qui semble être une intuition soit en réalité une suggestion émanant [317] d'un Être supérieur, cette suggestion se fera sentir bien plus clairement durant la méditation silencieuse et son efficacité ne sera amoindrie en rien par un intervalle de calme.
Il est vrai qu'il y a un certain plaisir à s'abandonner à une impulsion aveugle ; il est certain aussi que la contrainte que l'on s'impose est douloureuse pendant un certain temps. Mais toute aspiration vers la vie supérieure nous met face à face avec ce renoncement au plaisir et nous force à accepter la douleur ; graduellement nous reconnaissons qu'il y a une joie beaucoup plus grande à agir avec une calme considération, qu'à nous laisser aller à une impulsion irraisonnée, et nous comprenons que nous nous évitons ainsi des remords constants. Car lorsque nous nous laissons aller à l'impulsion, nous nous créons des soucis, et nous finissons par comprendre que l'impulsion n'est qu'une erreur. Si l'action que nous avons en vue est vraiment juste, nous ne ferons qu'augmenter sa valeur si nous l'accomplissons après avoir longuement réfléchi. Et si, après l'avoir bien examinée, nous trouvons que l'action a perdu de sa valeur, nous pouvons être certains que l'impulsion qui nous y poussait, avait son origine dans un désir inférieur.
Méditer journellement, considérer ses paroles avant de les prononcer, refuser d'être le jouet des impulsions, voilà les meilleurs moyens de faire des émotions nos serviteurs dévoués, de maitres despotiques qu'elles étaient auparavant. [318]

 

4 — UTILITÉ DES ÉMOTIONS


Celui-là seul peut se servir des émotions qui a appris à en être maitre, et qui sait qu'elles ne sont pas lui-même, qu'elles agissent dans les véhicules qu'il occupe, et sont dues à l'action réciproque du Soi et du non-Soi. Leur nature toujours changeante, montre assez qu'elles appartiennent aux véhicules ; elles sont appelées à l'activité par des influences extérieures et c'est la conscience qui y répond à l'intérieur. L'attribut de la Conscience qui engendre les émotions est la félicité, et le plaisir et la douleur sont les mouvements que provoquent dans le véhicule des désirs, les influences, de l'extérieur, et la réponse du Soi, en tant que félicité, à ces influences, à travers le corps des désirs ; de même les pensées sont des mouvements dus à des contacts de ce genre avec l'extérieur, et à la réponse que le Soi, en tant que savoir, donne à ces contacts. Lorsque le Soi se connait lui-même et fait une distinction entre lui et ses véhicules, il est maitre des émotions, et le plaisir et la douleur deviennent tous deux des modes de la félicité.
À mesure que nous évoluons nous nous rendons compte que nous atteignons à un équilibre plus stable dans le plaisir et la douleur, et les émotions ne troublent plus la sérénité de l'intelligence. Tant que le plaisir l'influence, tant que la douleur le paralyse au point de l'empêcher d'accomplir sa tâche, l'homme n'est que l'esclave de ses émotions, au lieu d'en être le maitre. Lorsqu'il aura appris à les gouverner, il ressentira au plus haut degré le plaisir et la douleur, et cependant son intelligence conservant toute sa [319] sérénité s'appliquera calmement à la tâche qui l'occupe. Elle tirera parti de tout ce qui se présentera à elle. Par la douleur l'individu acquiert du pouvoir, de même que par le plaisir il augmente sa vigueur et son courage. Tout se transforme alors en forces qui l'aideront dans son oeuvre, au lieu de constituer des obstacles à son progrès.
Le talent oratoire peut nous donner un exemple de la valeur des émotions. Voici un homme enflammé par la passion. Ses paroles sont sans suite, ses gestes saccadés ; l'émotion s'est emparée de lui et l'entraine, et cependant il ne soulève aucun enthousiasme parmi ceux qui l'écoutent. L'orateur de talent, par contre, est maitre de ses émotions ; il s'en sert pour charmer son auditoire ; il choisit avec soin et calcule chacune de ses paroles, même au plus fort de son discours et ses gestes sont justes et pleins de dignité. Il ne ressent plus les émotions, car il les a ressenties déjà, et il emploie ces émotions passées pour subvenir à ses besoins présents. Tout le pouvoir qu'il montrera dans l'emploi de ces émotions, dépendra de l'intensité avec laquelle il les a ressenties auparavant, et du degré de contrôle qu'il a sur elles. Un homme ne saurait devenir un grand orateur, s'il n'a des émotions puissantes ; mais le talent de tout orateur ne grandit qu'en proportion du contrôle qu'il exerce sur ces émotions. Une explosion aura certainement beaucoup plus d'effet si les explosifs ont été disposés avec soin et allumés au bon moment, que si on avait répandu ces explosifs au hasard et jeté dessus une allumette, dans l'espoir de les voir s'enflammer d'eux-mêmes.
Tant qu'une personne est influencée par les [320] émotions elle est privée de cette vision claire, si nécessaire à une action vraiment utile. L'homme dont l'aide a vraiment de la valeur est l'homme calme, auquel rien ne saurait faire perdre l'équilibre, et qui, cependant, est plein de sympathie pour ceux qui l'entourent. Que penserait-on d'un docteur qui, au milieu d'une opération, fondrait tout à coup en larmes ? Et, cependant, beaucoup de personnes sont si impressionnées par la vue de la souffrance, que leur être tout entier en est bouleversé ; elles ne font par là qu'augmenter la douleur des autres. Toute émotion donne naissance à de puissantes vibrations qui se transmettent d'un individu à l'autre. Celui qui veut véritablement aider ses semblables doit être calme, d'humeur constante, inébranlable, et doit rayonner la paix autour de lui. Un homme accroché à un rocher, hors de l'atteinte des vagues, pourra aider son frère qui se noie à se sauver, plus facilement que s'il se débattait lui-même au milieu des flots.
Celui qui est parfaitement maitre de ses émotions peut s'en servir pour éveiller chez une autre personne une émotion qui lui sera utile. Qu'une personne se trouve en proie à la colère ; la réponse qu'elle recevra de ceux qui l'entourent sera naturellement de la colère, car toutes les vibrations ont tendance à se reproduire par sympathie ; comme chacun de nous a un corps des émotions, tout corps vibrant d'une certaine façon dans notre voisinage aura tendance à provoquer en nous des vibrations semblables, si nous avons dans notre corps de la matière appropriée. La colère engendre la colère, l'amour éveille l'amour et la douceur engendre la douceur. Si nous sommes maitres de nos émotions, et qu'il nous [321] arrive de sentir une poussée de colère s'élever en nous, en réponse à des vibrations de colère émanant d'une autre personne, nous paralyserons instantanément cette réponse à des vibrations étrangères ; nous laisserons les vagues de colère venir se briser sur nous, tout en restant nous-mêmes parfaitement calmes. Celui qui a appris à conserver son corps des émotions absolument calme, tandis que celui de ceux qui l'entourent est en pleine vibration, a fait un grand pas vers le contrôle parfait de soi-même. Lorsqu'il est arrivé à ce résultat, il est prêt à monter un degré plus haut, et à opposer aux vibrations d'une émotion malsaine, les vibrations d'une émotion pure. De cette façon, non seulement il ne se laissera pas aller à la colère, mais il émettra lui-même des vibrations qui auront tendance à apaiser la colère des autres. Il répondra à la colère par l'amour, à l'emportement par la douceur.
Il faut tout d'abord que cette réponse soit faite à dessein, dans un but déterminé, et l'on peut s'exercer sur des personnes en colère. Nous pourrons le faire chaque fois que nous nous trouverons en présence d'une personne en colère. Il est certain que, pour commencer, nos efforts seront plutôt timides et dépourvus d'enthousiasme ; la volonté d'aimer se montrera seule, sans la moindre émotion ; mais peu à peu cette volonté d'aimer éveillera une faible émotion et au bout d'un certain temps, une habitude s'établira et nous finirons par répondre spontanément par la bonté à la malveillance des autres. En nous exerçant continuellement à répondre de cette façon aux émotions malsaines venant de l'extérieur, nous forcerons notre corps des [322] émotions à prendre l'habitude de répondre toujours d'une façon juste.
Tous les grands Maitres de morale nous enseignent la même chose : "Rendez le bien pour le mal". Cet enseignement est basé sur cet échange réciproque de vibrations que provoquent les émotions d'amour et de haine. Si au mal nous opposons le mal lui-même, nous ne faisons que l'intensifier ; si, au contraire, nous lui opposons l'amour, nous le neutralisons. Le plus noble usage que nous puissions faire de nos émotions, dans la vie journalière, est de chercher à éveiller, chez tous ceux qui nous entourent, des émotions d'amour en leur envoyant un courant de ces émotions, de façon à stimuler tout ce qu'il y a de bon en eux et de réprimer tout ce qu'il peut y avoir de mauvais. Il est bon d'avoir toujours à l'esprit une série d'émotions correspondantes, et de régler d'après elles notre réponse aux émotions venant de l'extérieur. Ainsi nous répondrons à la fierté par l'humilité, à la rudesse par la compassion, à l'arrogance par la soumission, à la dureté par la douceur, à l'irritabilité par le calme. Nous créerons ainsi en nous un état d'esprit qui nous permettra de répondre à toutes les émotions mauvaises par les bonnes émotions correspondantes, et d'apporter le bonheur parmi ceux qui nous entourent, en diminuant le mal et en encourageant le bien.


5 — IMPORTANCE DE L'ÉMOTION DANS L'ÉVOLUTION


Nous avons vu que l'émotion est le pouvoir moteur dans l'homme, et pour qu'elle devienne [323] utile à l'évolution, il faudra l'employer à nous élever et non à nous abaisser. L'Égo a besoin pour évoluer de "points d'attraction" qui l'attirent vers le haut, dit la Voix du silence, car la montée est difficile, et l'on ne saurait trop estimer la valeur d'un objet attractif vers lequel tendent tous nos efforts. Il ne nous arrive que trop souvent de nous arrêter en route, n'ayant plus le courage de continuer notre marche ; toute aspiration est morte en nous, tout désir de monter plus haut nous a fuit. C'est alors que nous pourrons appeler l'émotion à notre aide, en la concentrant sur quelque objet de dévotion ; nous retrouverons ainsi un nouvel élan et la force nécessaire pour continuer notre chemin.
On donne souvent à ce genre d'émotion le nom de culte des héros ; c'est ce pouvoir qui nous porte à admirer et aimer de toutes nos forces un être plus noble que nous-mêmes ; et celui qui peut aimer et admirer ainsi à sa disposition une des plus grandes forces qui puissent l'aider dans son évolution. On dédaigne souvent le culte des héros parce qu'il est impossible de trouver un idéal parfait parmi les hommes. Mais un idéal qui éveille notre amour et notre admiration, même s'il est imparfait, sera toujours un moyen puissant de hâter notre évolution. Il est certain que cet idéal imparfait présentera certains côtés faibles, et il sera nécessaire de distinguer les qualités vraiment héroïques des faiblesses qui peuvent s'y trouver mêlées ; mais c'est sur ces qualités qui nous stimulent et nous font progresser qu'il faudra fixer notre attention, et non sur les défauts qui ne sauraient que dégrader des hommes qui n'ont pas encore dépassé le stade humain. Reconnaitre que toutes les faiblesses [324] appartiennent au non-Soi, et qu'elles sont passagères, tandis que tout ce qui est noble et grand fait partie du Soi indestructible ; aimer tout ce qui est beau, élevé, et être capable de passer sans s'y arrêter sur tout ce qui est petit et mesquin, voilà ce qui fera de nous les disciples des grands Êtres. Celui qui s'adonne au culte des héros tirera surement profit de son idéal, s'il rend hommage à sa grandeur, tout en dédaignant ses faiblesses, et c'est sur le héros lui-même que retombera le Karma engendré par ses fautes.
"Mais, dira-t-on, en reconnaissant ainsi toute la noblesse du Soi au milieu des faiblesses humaines, nous ne faisons qu'accomplir notre devoir, et pourquoi donner le titre de héros à un être chez lequel ces faiblesses sont encore représentées ?" Simplement à cause de l'aide que ce héros nous apporte sous forme d'inspiration en nous donnant un modèle d'après lequel nous pourrons mesurer notre propre progrès. Nous ne pouvons faire un héros d'un homme ordinaire ; ce n'est que là où le Soi rayonne avec plus d'éclat que chez le commun des mortels que le culte des héros devient possible. L'homme EST lui-même un héros, bien qu'il ne soit pas encore surhumain, et ses faiblesses ne sont que comme ces taches que nous apercevons sur le disque du soleil. Un proverbe dit : "Aucun homme n'est un héros pour son valet de chambre". Le cynique s'imaginera que cela signifie que l'homme le plus héroïque doit sa grandeur à la distance qui le sépare de nous. Ce proverbe ne signifierait-il pas plutôt que l'âme d'un valet, qui ne voit pas plus loin que des bottes bien cirées, ou une cravate bien nouée, est incapable d'apprécier les [325] qualités qui font le héros ? Car cette âme n'a rien en elle qui puisse vibrer en sympathie avec la note qui vibre chez le héros. Celui qui est capable d'admirer est capable aussi d'atteindre le but ; l'amour et le respect envers des êtres grands et nobles montrent que celui qui les ressent cherche à ressembler à ces êtres.
En cultivant ainsi nos émotions, il faudra que nous nous jugions nous-mêmes, en prenant comme modèle notre idéal ; il faudra que nous nous sentions pris de honte lorsque nous agirons ou penserons d'une façon qui pourrait attrister celui que nous révérons. Nous devrions l'avoir toujours présent à nos yeux, nous tendant la main pour nous aider dans notre ascension, jusqu'au jour où, comparant notre propre progrès aux sublimes hauteurs que lui-même a atteintes, nous reconnaitrons que nous aussi nous approchons du but.
Il est certainement vrai que la lumière du Soi ne saurait briller chez ceux qui foulent les sentiers bourbeux de la terre ; mais il y a des êtres chez lesquels cette lumière brille assez pour illuminer les ténèbres et nous aider à voir où nous pouvons poser nos pieds. Il est plus sage de remercier et d'honorer ces êtres, en nous réjouissant de leur présence, plutôt que de les rabaisser parce qu'ils ne sont pas absolument divins, parce que leurs pieds sont encore lourds du fardeau de quelques faiblesses humaines. Bien heureux, en vérité, sont ceux qui possèdent en eux cette nature héroïque et qui reconnaissent leurs ainés ; des sentiers menant à des hauteurs plus sublimes encore leur sont ouverts, et plus ils aimeront, plus ils honoreront, plus vite ils atteindront ces voies. L'homme ne saurait désirer un Karma [326] meilleur que celui qui lui permettra de rencontrer le héros qui viendra lui tendre la main lorsqu'il entrera sur le Sentier ; mais il ne saurait y avoir de Karma plus triste que de renier son guide, après l'avoir entrevu dans un moment d'illumination, en se laissant aveugler par une imperfection dont on ne s'est pas encore complètement libéré.

CHAPITRE IV — L'ÉMOTION 1 — NAISSANCE DE L'ÉMOTION

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Published: 25 June 2019
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CHAPITRE IV

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L'ÉMOTION

1

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NAISSANCE DE L'ÉMOTION


L'émotion n'est pas un état primaire ou simple de la conscience ; c'est un composé formé par l'action mutuelle qu'exercent l'un sur l'autre deux aspects du Soi – le désir et l'intellect. L'action de l'intellect sur le désir donne naissance à l'émotion, enfant des deux, qui présente quelques-unes des caractéristiques de son père, l'intellect, et aussi de sa mère, le désir.
À un degré d'évolution avancé, l'émotion semble si différente du désir que leur identité fondamentale en est jusqu'à un certain point voilée ; mais nous pouvons nous convaincre de cette identité en suivant le travail de transformation d'un désir en une émotion ou en les étudiant tous deux simultanément ; nous verrons ainsi qu'ils ont les mêmes caractéristiques, les mêmes divisions, que l'un n'est par le fait d'une forme élaborée de l'autre, cette élaboration étant due, à la présence dans le dernier, d'éléments intellectuels qui font défaut ou tout [278] au moins ne sont pas aussi marqués dans le premier.
Suivons, par exemple, la transformation d'un désir en une émotion, dans l'une des relations les plus ordinaires des êtres humains entre eux, les relations des sexes, nous avons là le désir sous l'une de ses formes les plus simples ; le désir pour la nourriture et le désir pour l'union sexuelle sont les deux désirs fondamentaux de tous les êtres vivants – désir de la nourriture afin d'entretenir la vie du corps ; désir de l'union sexuelle afin de multiplier les vies. Dans les deux cas un sentiment d'augmentation se fait sentir ; autrement dit, le plaisir apparait. Le désir pour la nourriture reste, en tant que désir ; la nourriture est appropriée, assimilée, perd son identité séparée et devient une partie du Moi. Il n'y a pas, entre l'aliment et celui qui le consomme, de relation qui puisse offrir un champ à l'élaboration d'une émotion. Mais il en est tout autrement dans les relations des sexes, qui tendent à devenir de plus en plus permanentes avec l'évolution de l'individualité.
Deux sauvages sont attirés l'un vers l'autre par l'attraction des sexes ; chez chacun d'eux s'éveille le désir passionné de posséder l'autre, chacun désire l'autre. Ce désir est aussi simple que le désir pour la nourriture. Mais il ne peut pas être satisfait au même degré, car aucun des deux ne peut s'approprier et assimiler l'autre complètement ; chacun conserve dans une certaine mesure son être séparé et chacun ne devient qu'en partie le Moi de l'autre. Il y a certainement une extension du Moi, mais cette extension se fait par addition et non par identification, La présence de cet obstacle persistant est nécessaire [279] pour que le désir se transforme en émotion. C'est cette émotion qui rend l'anticipation possible, et qui fait que la mémoire s'attache à un objet unique au lieu de passer à un autre objet de même espèce – comme pour la nourriture. Le désir continu de s'unir avec un seul et même objet, devient une émotion, et des pensées se mêlent au désir initial de posséder. Cet obstacle qui oblige deux objets, mutuellement attirés l'un vers l'autre, à rester séparés au lieu de s'unir, qui les empêche de se fusionner l'un dans l'autre, immortalise en réalité, bien qu'il paraisse priver de quelque chose ; si cet obstacle disparaissait, le désir et l'émotion s'évanouiraient aussi, et il faudrait que les Deux-en-Un cherchent un autre objet extérieur pour permettre au plaisir de se renouveler.
Mais revenons à nos deux sauvages unis par le désir. La femme tombe malade et pour un certain temps cesse d'être un objet de gratification des désirs sexuels. Mais l'homme se souvient du passé et prévoit d'avance le plaisir futur, en même temps qu'il ressent de la sympathie et de la compassion pour la faiblesse et la souffrance de sa compagne. L'attraction persistante qu'il ressent pour elle, et qui est due au souvenir et à l'anticipation, transforme le désir en émotion, la passion en amour, dont la sympathie et la compassion sont les premières manifestations. Il sera amené, par-là, à se sacrifier pour elle, à veiller auprès d'elle pour la soigner lorsqu'il devrait dormir, à travailler à sa place lorsqu'il aimerait à prendre lui-même du repos. Ces états passagers d'émotion d'amour deviendront plus tard des vertus, c'est-à-dire qu'ils deviendront une disposition d'esprit permanente [280] qui rendra l'individu prêt à répondre aux besoins de toutes les personnes avec lesquelles il entre en contact, que ces personnes l'attirent ou non. Nous verrons plus loin que les vertus ne sont que des états permanents d'une noble émotion.
Pendant, avant de nous occuper des relations entre les émotions et les lois morales, il faut que nous réalisions parfaitement l'identité fondamentale du désir et de l'émotion en notant leurs caractéristiques et leurs divisions communes. Nous verrons que les émotions ne sont pas un labyrinthe impossible à démêler, mais qu'elles font toutes partie d'une souche commune, qu'elles se divisent en deux troncs principaux qui se subdivisent à leur tour en branches sur lesquelles poussent les feuilles des vertus et des vices.
Cette idée si précieuse, qui permet d'établir une science des émotions, et de constituer un code de morale intelligible et rationnel est due à un écrivain indou, Bhagavân Dâs ; c'est lui qui, le premier, a apporté la lumière dans cette région, jusque-là obscure, de la conscience. Les étudiants en psychologie trouveront dans son livre la Science des Émotions, avec l'exposé de cette doctrine, un traité très clair, qui fait du chaos des émotions un cosmos parfaitement ordonné. Les grandes lignes de notre théorie ont été empruntées à cet ouvrage auquel nous renvoyons les lecteurs pour de plus amples détails.
Nous avons vu que le désir se manifeste de deux façons principales : le désir d'attirer un objet afin de le posséder ou d'entrer en contact avec un objet ayant procuré du plaisir à une époque antérieure ; le désir de repousser un objet afin de l'écarter loin de soi ou d'éviter [281] d'entrer en contact avec un objet ayant déjà causé de la douleur. Nous avons vu que l'attraction et la répulsion sont les deux formes du désir qui viennent influencer le Soi.
L'émotion n'étant que le désir allié à l'intellect, présentera inévitablement cette double forme. Cette émotion qui tient de l'attraction, qui attire les objets les uns vers les autres par la force du plaisir, qui est l'énergie intégrante de l'univers, c'est l'amour. Cette émotion qui tient de la répulsion, qui sépare les objets les uns des autres par la douleur, qui est la force désintégrante, c'est la haine. Ce sont là les deux troncs principaux qui partent de la souche du désir, et toutes les branches des émotions prennent naissance sur l'un ou l'autre de ces deux troncs.
Nous voyons là l'identité des caractéristiques du désir et de l'émotion ; l'amour cherche à attirer ou à poursuivre l'objet de ses désirs, afin de s'unir à lui, de le posséder ou d'être possédé par lui. Par le plaisir, par la joie, il crée des liens comme le désir. Ces liens sont certainement plus durables, plus compliqués et formés de fils plus nombreux, plus délicats, plus finement tissés ; mais l'essence du désir-attraction – le lien qui rattache deux objets l'un à l'autre – est aussi l'essence de l'émotion-attraction, l'amour. La haine cherche, de la même façon, à rejeter loin d'elle l'objet de sa répulsion, afin d'en être séparé, de le repousser ou d'être repoussée par lui. Et l'essence du désir-répulsion est aussi l'essence de l'émotion-répulsion, la haine. L'amour et la haine ne sont que des formes élaborées, mêlées de pensées, du désir pur et simple de posséder ou de fuir un objet. [282]


2 — RÔLE DE L'ÉMOTION DANS LA FAMILLE


On a dit de l'homme qu'il est un "animal social" – une expression biologique par laquelle on veut nous faire comprendre qu'il se développe mieux lorsqu'il est en contact avec ses semblables que lorsqu'il est isolé. Ses facultés purement intellectuelles ont besoin pour évoluer d'un milieu social, et les plus grandes joies – et par conséquent aussi les plus grandes douleurs – que l'individu puisse ressentir, résultent de ses rapports avec ses semblables. Seuls ces rapports avec les autres pourront éveiller en lui les réponses dont dépend toute son évolution ultérieure. Toute l'évolution, toute la mise en valeur de ses pouvoirs latents dépend de sa réponse aux influences de l'extérieur, et lorsque le stade humain est atteint, le contact avec d'autres êtres humains peut seul donner naissance à des influences plus sensibles et plus effectives.
L'attraction des sexes constitue le premier lien social ; les enfants qui naissent de l'homme et de la femme forment avec leurs parents la première unité sociale : la famille. L'impuissance prolongée des jeunes enfants, leur dépendance vis-à-vis de leurs parents, permet à la passion physique de se transformer en amour maternel et paternel, et resserre les liens de la famille, tandis que celle-ci offre un champ libre à l'action des différentes émotions. Ainsi se trouvent établies des relations définies et permanentes entre êtres humains ; et c'est de l'harmonie de ces relations et des avantages qui en résultent pour chaque membre de la famille, que dépend le bonheur de chacun. [283]
Nous pourrons étudier avec profit l'oeuvre de l'Émotion dans la famille, car nous avons en elle une unité sociale relativement simple qui offre cependant une image en miniature de la société dans son ensemble. Nous y trouvons l'origine et l'évolution des vertus et des vices et nous voyons ainsi la signification et le but de la moralité.
Nous avons déjà vu comment évolue la passion sexuelle, comment, sous l'influence des circonstances elle se transforme en émotion d'amour, et comment cet amour devient de la tendresse et de la compassion lorsque la femme, au lieu d'être l'égale de l'homme, dépend de lui, lorsqu'une infériorité physique, comme la grossesse par exemple, la réduit pour un certain temps à l'impuissance. Par contre, qu'une maladie ou un accident quelconque s'abatte sur le mari et le condamne à une infériorité physique temporaire, toute la tendresse et la compassion de sa femme iront à lui. Mais le plus fort ne saurait témoigner de l'amour au plus faible sans éveiller en lui une réponse ; le plus faible répondra naturellement à ce témoignage de tendresse, par la confiance, la foi, la gratitude, toutes émotions d'amour montrant le sentiment de sa faiblesse, de son infériorité. Dans les rapports entre parents et enfants ou entre enfants et parents, la supériorité ou l'infériorité physique étant bien plus marquée et durable, ces émotions d'amour se manifesteront continuellement de part et d'autre. Les parents feront, à tout moment, preuve de tendresse, de compassion, de protection envers leurs enfants, et ceux-ci répondront à ces sentiments par une confiance, une foi, une gratitude constantes.
Sous l'influence de circonstances variées, ces manifestations de l'émotion-amour changeront [284] d'aspect ; ce sera du côté des parents, la générosité, le pardon, la patience, etc. ; du côté des enfants, l'obéissance, le respect, l'obligeance, etc. Si nous examinons ces deux sortes d'émotions d'amour, nous voyons que l'essence de l'une est la bienveillance, et l'essence de l'autre le respect ; la première est l'amour qui laisse tomber son regard sur ceux, qui sont plus faibles que lui, qui lui sont inférieurs ; l'autre est l'amour qui regarde en haut, vers ceux qui sont plus forts que lui, qui sont supérieurs à lui. On peut donc dire d'une façon générale que : l'amour qui se déverse vers le bas est la bienveillance, l'amour qui tend vers le haut est le respect ; ce sont là les différentes caractéristiques que l'on rencontre toujours dans l'amour de supérieur à inférieur ou d'inférieur à supérieur.
Les relations ordinaires entre mari et femme, entre frères et soeurs, offrent un champ à l'étude des manifestations de l'amour entre égaux. Nous voyons l'amour prendre la forme de tendresse, de confiance mutuelle, de respect, de perception des désirs de ceux qui, nous entourent, et des efforts que nous faisons pour les satisfaire, de magnanimité, de patience. Nous retrouvons ici les mêmes éléments que dans les émotions d'amour de supérieur à inférieur, mais empreints d'un sentiment de mutualité. Nous pouvons donc dire que la caractéristique de l'amour entre égaux est le désir d'aide mutuelle.
La bienveillance, le désir d'aide mutuelle et le respect sont donc les trois grandes divisions de l'émotion-amour et toutes les émotions de ce genre pourront y prendre place, car toutes les relations des êtres humains entre eux se trouvent résumées dans ces trois grandes divisions : [285] relations entre supérieurs et inférieurs, relations entre égaux, relations entre inférieurs et supérieurs.
Si nous étudions de la même façon l'émotion-haine, nous verrons que dans la famille les résultats sont les mêmes. S'il y a de la haine entre l'homme et la femme, celui des deux qui pour le moment est le supérieur fera preuve de dureté, de cruauté, de tyrannie envers son inférieur qui, lui, répondra à ces sentiments par des manifestations de haine caractéristiques de la faiblesse, comme l'hostilité, la crainte, la perfidie. Ces sentiments seront encore plus apparents entre parents et enfants, lorsque des deux côtés l'émotion-haine domine, car la différence est beaucoup plus marquée dans ce cas, et la tyrannie produit une véritable abondance d'émotions malsaines – fourberie, servilité, lâcheté, tant que l'enfant est impuissant, et qui tournent plus tard en révolte et en désir de vengeance. Là encore, en cherchant une caractéristique commune, nous trouvons que la haine dirigée de haut en bas devient le mépris, et de bas en haut la crainte.
De même la haine entre époux se montrera sous forme de colère, de désaccord, de manque de respect, de violence, d'hostilité, de jalousie, d'insolence, etc., émotions qui séparent les individus, et qui, lorsqu'ils sont en face l'un de l'autre, font naitre en eux une rivalité mutuelle qui les empêche de marcher la main dans la main. La caractéristique de la haine entre égaux est donc le préjugé mutuel ; et les trois caractéristiques de l'émotion-haine sont le mépris, le désir de préjudice mutuel et la crainte.
L'amour est caractérisé dans toutes ses manifestations par la sympathie, le sacrifice de [286] soi-même, le désir de donner ; ce sont là ses éléments essentiels, qu'il s'offre à nous sous forme de bienveillance, de désir d'aide mutuelle ou de respect. Car toutes ces différentes manifestations sont nécessaires à l'attraction ; elles favorisent l'union et sont la nature de l'amour même. L'amour tient donc de l'Esprit, car la sympathie consiste à "ressentir pour les autres comme pour nous-mêmes" ; le sacrifice est ce sentiment qui fait que nous considérons les prétentions des autres comme si elles étaient les nôtres ; et l'acte de donner est une des conditions de la vie spirituelle. Nous voyons ainsi que l'amour vient de l'Esprit, le côté Vie de l'univers.
La haine, par contre, est caractérisée dans toutes ses manifestations par l'antipathie, l'exaltation de soi-même, le désir de prendre ; ce sont là ses éléments essentiels, qu'elle se manifeste sous forme de mépris, de désir, de préjudice mutuel ou de crainte. Ces manifestations favorisent directement la répulsion, la séparation. La haine tient donc de la matière ; elle accentue la diversité, les différences ; elle est essentiellement séparative et appartient au côté forme de la Nature.
Nous avons jusqu'ici étudié l'oeuvre de l'émotion dans la famille, car la famille nous offre une image en miniature de la Société. La Société n'est que le groupement d'un grand nombre d'unités de familles : mais comme il n'existe pas de lien du sang entre toutes ces unités différentes, comme il n'y a pas entre elles d'intérêts ni de but communs, il devient nécessaire de trouver un lien quelconque qui prendra la place des liens de famille. Les unités de familles dans la Société semblent plutôt être des rivales que des [287] frères et des soeurs : c'est pourquoi l'émotion-haine a plus de chances d'y régner que l'émotion-amour ; il est donc nécessaire de trouver un moyen de maintenir l'harmonie entre les individus. Ce moyen, la transmutation des émotions d'amour en vertu nous le donnera.


3 — NAISSANCE DES VERTUS


Nous avons vu que lorsque des membres proches d'une famille viennent à sortir du cercle étroit des leurs, et se rencontrent avec des individus dont les intérêts sont différents des leurs ou opposés aux leurs, il n'y a aucun échange mutuel d'amour. C'est plutôt la haine qui se montre, allant de la simple attitude méfiante qu'engendre le soupçon jusqu'à la furie destructive de la guerre. Comment, dans ce cas, une société peut-elle être composée d'unités, de familles séparées ?
Ceci n'est possible que si les émotions qui naissent de l'amour deviennent chez les individus un état d'âme permanent, si les émotions engendrées par la haine sont absolument détruites. Une émotion d'amour envers un être vivant, devenue une disposition d'esprit continuelle, se transforme en une vertu et une émotion de haine incessante, devient un vice. Cette transformation est opérée par l'intellect qui donne à l'émotion un caractère permanent, et cherche à créer l'harmonie dans toutes les relations entre individus, afin de procurer le bonheur. Ce qui conduit à l'harmonie, et par conséquent au bonheur dans la famille, c'est la vertu, ce sentiment spontané qui nait de l'amour, lorsque cette vertu s'étend [288] à tous les êtres, dans toutes les circonstances de la vie. La vertu nait de l'amour et son résultat est le bonheur. Par contre, le vice qui nait spontanément de la haine conduit au désaccord et, par conséquent, à la misère dans la famille, lorsqu'il s'étend à tous les êtres, dans toutes les circonstances de la vie.
Cette théorie – qu'une émotion d'amour devient un état d'esprit permanent – a donné lieu à une objection. On dit que l'adultère, le vol, et d'autres vices peuvent naitre de l'émotion-amour. Il faut analyser les éléments qui composent l'attitude mentale dans ce cas. Cette attitude est tout à fait complexe. L'adultère a certainement l'amour pour motif, mais pas l'amour seul. Il y entre aussi un certain mépris pour l'honneur du prochain, de l'indifférence pour son bonheur, la recherche égoïste du plaisir personnel aux dépens de l'harmonie, de l'honneur, des convenances sociales. Tout cela résulte des émotions de haine. Le seul sentiment qui puisse atténuer la faute, c'est l'amour, unique vertu au milieu de tous ces vices méprisables. Nous voyons ainsi que lorsqu'une émotion d'amour prend une mauvaise direction, le tort est tout entier aux vices qui accompagnent la manifestation de cette émotion, et non à l'émotion d'amour elle-même.


4 — LE BIEN ET LE MAL


Considérons un instant la question du bien et du mal et voyons quels rapports il y a entre ces deux choses et la félicité et le malheur. On pense souvent que c'est faire preuve d'un matérialisme peu élevé que de considérer la vertu comme un moyen de parvenir au bonheur. [289] Beaucoup de gens se figurent que cette manière de voir rabaisse la vertu et la relègue au second rang, tandis que c'est la première place qu'elle devrait occuper, et disent qu'elle fait de la vertu un moyen et non un but. Voyons comment la vertu peut conduire au bonheur, et comment cette vertu est inhérente à la nature même des choses.
Lorsque l'intellect se porte sur le monde extérieur, qu'il voit les relations innombrables de toutes les choses entre elles, qu'il se rend compte que les relations harmonieuses apportent le bonheur, et que les relations discordantes engendrent la misère, il cherche le moyen d'établir une harmonie universelle afin d'arriver au bonheur universel. Il se rend compte que l'humanité suit un chemin qui lui est inévitablement tracé et découvre ainsi la loi de l'Évolution. Pour chaque entité séparée, pour chaque unité, travailler en harmonie avec la loi du grand Tout dont elle fait partie, signifie paix, harmonie et par conséquent bonheur. Tandis qu'agir à l'encontre de la loi, c'est engendrer les frottements, la discorde, la misère. Le bien est donc ce qui, par son harmonie avec la grande loi, apporte le bonheur ; le mal est ce qui engendre le malheur par son désaccord avec la loi. Lorsque l'intellect, illuminé par l'Esprit, verra dans la Nature une expression de la Pensée divine, dans la loi de l'Évolution une expression de la Volonté divine, dans le but de cette évolution, une expression de la félicité divine nous pourrons remplacer harmonie avec la loi de l'évolution par harmonie avec la volonté divine, et le bien sera ce qui est en harmonie avec la volonté de Dieu, et la morale deviendra une vraie religion. [290]


5 — LA VERTU ET LE BONHEUR


La perfection, l'harmonie avec la volonté divine est inséparable du bonheur. La vertu est le chemin qui conduit au bonheur, et tout ce qui ne mène pas au bonheur ne saurait être la vertu. La perfection de la Nature divine se manifeste par l'harmonie, et lorsque les fragments divins, éparpillés dans l'univers, atteignent à l'harmonie, ils goutent une félicité sans mélange. Cette idée se trouve souvent voilée par le fait que la pratique de la vertu conduit dans certains cas à la misère. Cela est vrai, mais cette misère n'est que temporaire et superficielle, et le contraste entre la misère extérieure et la félicité intérieure qui résulte d'une conduite vertueuse prêche plutôt en faveur de cette dernière ; de plus, cette misère n'est pas due à la vertu elle-même, mais bien aux circonstances qui s'opposent à sa pratique, au frottement qui se produit entre un organisme parfait et un entourage défectueux. Si vous faites vibrer un accord harmonieux au milieu d'un ensemble de fausses notes, la dissonance sera amplifiée pendant un instant. L'homme vertueux entre en lutte avec le mal ; mais ceci ne devrait pas nous faire perdre de vue que la félicité est toujours indissolublement liée au bien et la misère au mal. Même si l'homme de bien souffre parfois, il n'en est pas moins vrai que seule la justice peut nous conduire au bonheur. Et si nous examinons la conscience de l'homme juste, nous verrons qu'il est plus heureux en faisant le bien, même s'il en résulte pour lui une souffrance superficielle, qu'en faisant le mal, ce qui détruirait la paix intérieure. En commettant une mauvaise action, [291] il ressent une douleur intérieure qui dépasse de beaucoup le plaisir extérieur. Même lorsqu'en agissant selon la justice il a à souffrir extérieurement, cette douleur lui est moins sensible que celle qu'il ressentirait en agissant injustement. Mlle Helen Taylor a bien exprimé cette idée, lorsqu'elle nous dit que, pour l'homme qui meurt pour la vérité, la mort est plus douce qu'une vie de mensonges. Il est plus doux et plus facile à l'homme juste de mourir en martyr que de vivre en hypocrite.
Comme la nature du Soi est la félicité, et que la manifestation de cette félicité n'est empêchée que par des circonstances qui s'opposent à elle, ce qui fera disparaitre ce frottement et ouvrira le chemin à cette manifestation, amènera la réalisation du Divin en soi, par conséquent la réalisation de la félicité. Là où la nature intime des choses est paix et joie, l'harmonie qui permettra à cette nature de se manifester, apportera avec elle la paix et la joie, et l'oeuvre de la vertu est de donner naissance à cette harmonie.


6 — TRANSMUTATION DES ÉMOTIONS EN VERTUS ET EN VICES


Cherchons maintenant à approfondir la véracité de ce qui a été dit plus haut : que la vertu nait des émotions, et voyons jusqu'à quel point il est exact de dire qu'une vertu ou un vice n'est que l'état permanent d'une émotion. Dans notre définition, nous avons dit que la vertu est un état permanent de l'émotion-amour, et le vice un état permanent de l'émotion-haine. [292]
Les émotions d'amour forment des énergies constructives qui, en attirant les individus les uns vers les autres, donnent naissance à la famille, la tribu, la nation. L'amour est une manifestation de l'attraction, il unit les objets entre eux. Ce travail de construction commence par la famille, et les relations qui s'établissent entre ses différents membres dans la vie commune, impliquent des efforts de la part de chacun pour être doux et serviable envers les autres, s'ils aspirent tant soit peu au bonheur. Les obligations nécessaires au bonheur dans les relations entre individus, constituent le devoir, ce que chacun doit aux autres. Si chaque membre de famille ne s'acquitte pas de ses devoirs envers les autres, les relations familiales deviennent une source de souffrance, car ; dans le contact intime des membres entre eux, le bonheur de chacun dépend de la façon dont il est traité par les autres. Il ne peut exister entre êtres humains de relations qui ne créent une obligation, un devoir réciproque. Le mari aime sa femme, la femme aime son mari, et pour que chacun cherche à procurer le bon heur à l'autre, il suffit de ce désir spontané, intense, de rendre heureuse la personne aimée. C'est ce désir qui pousse celui qui est capable de donner, à procurer à l'autre ce qui lui manque. Dans son sens le plus large : "l'amour est l'accomplissement de la loi" 77 ; le sentiment d'une obligation est inutile, car l'amour cherche toujours à aider, à donner le bonheur et il n'est pas nécessaire de lui dire "tu feras ceci" ou "tu ne feras pas cela".

77 Ép. aux Romains, XIII, 10.

Mais si une personne, poussée par son amour [293] à s'acquitter de tous les devoirs qui lui incombent dans ses rapports avec tous ceux qui l'entourent, entre en contact avec des personnes qu'elle n'aime pas, comment des relations harmonieuses pourront-elles s'établir entre elle et ces personnes ? Simplement en reconnaissant les obligations qu'impliquent les relations qu'elle vient de créer, et en s'acquittant de ces devoirs. Ce que, dans le cas précédent, elle accomplissait par amour devient l'obligation, le devoir, maintenant que l'amour est absent. La raison fait des actes spontanés d'amour des obligations durables, des devoirs, et l'émotion-amour, devenant un élément permanent dans la conduite, prend le nom de vertu. Voilà donc justifiée notre théorie que la vertu est un état permanent de l'émotion-amour. L'émotion devient un état d'esprit permanent, et se manifestera dans tous les rapports entre individus ; l'homme qui s'acquitte des obligations que lui créent ces rapports, est un homme vertueux. Il est guidé dans ses actions par des émotions que son intelligence a rendues permanentes, cette intelligence ayant reconnu que le bonheur dépend de l'harmonie dans toutes les relations. L'amour, rendu raisonnable et stable par l'intelligence, devient la vertu.
Nous pourrions ainsi créer une science de morale, une science dont les lois s'enchaineraient les unes les autres, aussi surement que celles sur lesquelles repose n'importe quelle autre science.
Il y a une relation du même genre entre l'émotion-haine et les vices. L'état permanent de l'émotion-haine constitue le vice. Une personne cause un préjudice quelconque à une autre personne ; celle-ci le lui rend ; la relation qui s'établit entre elles est discordante et engendre la souffrance. [294]
Et comme chacune s'attend à un préjudice quelconque de la part de l'autre, chacune cherche à enlever à son adversaire une partie de son pouvoir de nuire ; cela constitue un acte spontané de haine. Lorsque cet état d'esprit devient permanent et que l'individu le manifeste chaque fois que dans ses relations avec les autres l'occasion se présente de le faire, cet état d'esprit devient un vice. Un homme aux passions indomptables, d'une nature peu développée, frappe un de ses semblables – expression spontanée de haine – il répète cet acte fréquemment, de telle sorte que cela devient chez lui une habitude, lorsqu'il est en colère. Il cause de la douleur à celui qu'il frappe, et prend plaisir à le faire. Il développe ainsi en lui le vice de la cruauté, et s'il rencontre un enfant ou une personne plus faible que lui, il manifestera cette cruauté, simplement parce qu'il se trouve entrer en relations avec eux. Tout comme l'émotion-amour, guidée et rendue permanente par une raison éclairée devient la vertu, de même l'émotion-haine, guidée et rendue permanente par une raison aveugle et déséquilibrée, devient le vice.


7 — APPLICATION DE CETTE THÉORIE À LA CONDUITE


Lorsqu'on se rend compte ainsi de la nature du vice et de la vertu, il est facile de comprendre que le moyen le plus efficace de cultiver les vertus et d'éliminer les vices est d'agir directement sur le côté émotionnel du caractère. Nous pouvons faire tous nos efforts pour développer en [295] nous l'émotion-amour et fournir ainsi à la raison le matériel dont elle fera, en l'élaborant, des vertus caractéristiques. Ce développement de l'émotion-amour est le moyen le plus efficace pour améliorer notre caractère moral, car les vertus ne sont que les fleurs et les fruits de l'arbre de l'amour.
Nous nous rendrons compte combien il est nécessaire de comprendre cette transmutation des émotions en vertus et en vices, lorsque nous saurons que, par là, nous aurons une théorie qui pourra servir de base à nos actions ; c'est comme si nous voulions trouver une contrée éloignée et qu'on nous mette une carte sous les yeux, nous suivrions sur cette carte le chemin qui nous conduirait du point que nous occupons actuellement à l'endroit cherché. Il y a tant de personnes réellement bonnes et pleines d'ardeur qui perdent des années à aspirer vaguement à la bonté et qui cependant font peu de progrès ; elles sont pleines de bonne volonté, mais trop faibles pour atteindre le but. Cela tient surtout à ce qu'elles ne comprennent pas leur propre nature et les méthodes qui conviennent le mieux à son développement. Elles ressemblent à un jeune enfant au milieu d'un jardin, brulant du désir de voir ce jardin rempli de belles fleurs, mais n'ayant aucune idée de la façon de planter et de cultiver ces fleurs, et de détruire les mauvaises herbes qui envahissent tout. Comme l'enfant, elles aspirent aux doux parfums des fleurs de la vertu, et voient leur jardin envahi par les mauvaises herbes et les ronces du vice. [296]


8 — UTILITÉ DES ÉMOTIONS


L'utilité de l'émotion-amour est si évidente qu'il semble à peine nécessaire de s'y arrêter ; et cependant on ne saurait trop souvent répéter que l'amour est la force édificatrice dans l'univers. Après avoir rassemblé les unités de famille, il les réunit en unités de tribus, de nations, et c'est d'elles que naitra plus tard la grande Fraternité des hommes. Il ne faut pas oublier non plus que les unités plus petites font apparaitre le pouvoir de l'amour et favorisent sa manifestation plus complète. Leur but est d'appeler à la manifestation le pouvoir divin de l'amour caché au sein de l'Esprit, en lui procurant les objets qui se trouvent à sa portée et vers lesquels il est attiré.
L'amour ne saurait rester enfermé dans ces limites étroites ; à mesure qu'il devient plus fort par la pratique, il s'étend, s'élargit jusqu'à embrasser dans son étreinte tous les êtres vivants. La loi de l'amour pourrait se formuler ainsi : "Considère chaque personne âgée comme ton père et ta mère ; regarde toute personne de ton âge comme ton frère ou ta soeur, et, toute personne plus jeune que toi comme ton enfant."
Toutes les relations entre les êtres humains sont résumées dans ce commandement. Si tous voulaient obéir à cette loi dans son intégrité, notre terre deviendrait un paradis, et c'est dans ce but que la famille a été constituée.
Que l'homme qui aspire à élargir ses relations d'amour considère le bienêtre de la communauté à laquelle il appartient comme s'il s'agissait de sa propre famille. Qu'il cherche à travailler pour le bien général de cette communauté avec la même énergie, le même [297] intérêt que s'il s'agissait de sa propre famille. Par la suite il étendra son intérêt, son affection, son travail, à la nation entière. C'est là qu'apparaitra alors cette grande vertu, l'esprit public, sûr précurseur de la prospérité de la nation. Plus tard son amour s'étendra à l'humanité toute entière, et il travaillera pour elle, et finalement il embrassera dans son amour tous les êtres vivants et il deviendra l'ami de toutes les créatures.
Rares sont ceux qui, au stade actuel de l'évolution, se sentent réellement capables d'aimer l'humanité tout entière. Beaucoup parlent d'aimer tous les hommes et ne sont même pas prêts à faire le moindre sacrifice pour aider un de leurs frères, une de leurs soeurs dans le besoin. Celui qui veut aimer l'humanité entière ne doit pas se désintéresser des êtres qui sont à sa porte ou bien, en imagination, arroser de sa sentimentale sympathie un jardin de fleurs plus ou moins lointain, tandis que les fleurs qui sont au seuil de sa maison meurent de soif.
L'utilité de la haine n'est peut-être pas aussi évidente à première vue ; mais elle n'en est pas moins très importante. Au premier abord, lorsque nous examinons la haine et que nous voyons que sa nature intime est désintégration, destruction, nous sommes portés à la croire essentiellement mauvaise. "Celui qui hait son frère est un meurtrier", a dit un grand Instructeur 78, car le meurtre n'est qu'une manifestation de la haine, et même si cette haine ne va pas jusqu'au meurtre, elle n'en est pas moins une force destructive ; elle désorganise la famille, ruine la nation et [298] partout où elle passe sépare les êtres les uns des autres. Quelle peut donc être l'utilité de la haine ?

78 Saint Jean, I, II, 13.

D'abord elle éloigne les uns des autres des éléments anormaux, qui ne peuvent se combiner, et empêche ainsi tout frottement. S'il s'agit d'individus peu développés qui ne peuvent s'accorder, il vaut mieux pour eux qu'ils restent séparés et que chacun suive son chemin dans l'évolution, plutôt que de rester en contact avec l'autre et de favoriser ainsi la naissance d'émotions malsaines. De plus, la répulsion qu'une personne ordinaire ressent pour un être malfaisant, est utile, tant que cet être a le pouvoir de faire perdre à cette personne le bon chemin, car elle la préserve d'une influence dont elle pourrait devenir la victime. Le mépris vis-à-vis du menteur, de l'hypocrite, de l'homme cruel pour les êtres faibles, est une émotion utile à celui qui la ressent et en même temps à celui qui en est l'objet ; elle tend à empêcher le premier de succomber à ces défauts et provoque chez la personne, objet de ce mépris, un sentiment de honte qui pourra l'arracher au vice dont elle est la proie. Tant qu'une personne a en elle une tendance à commettre une faute quelconque, la haine envers ceux qui la commettent lui sera utile et la protègera.
Par la suite, avec le progrès de l'évolution, elle apprendra à faire une distinction entre le mal et celui qui en est l'auteur ; elle ressentira de la pitié pour celui qui le fait et toute sa haine se tournera contre le mal seul. Plus tard encore, forte de sa vertu, elle ne haïra plus ni le mal ni celui qui le fait ; calme et sereine, elle ne verra là [299] qu'un stade d'évolution inférieur et cherchera par des moyens appropriés à en faire sortir son frère plus jeune. "Noble indignation", "souverain mépris", "juste colère", sont des expressions qui montrent toute l'utilité de ces émotions, tout en cachant au profane qu'elles sont essentiellement des formes de la haine – la haine étant considérée comme une chose mauvaise en soi. Elles n'en sont pas moins des formes de la haine, quel que soit le nom qu'on leur donne ; mais elles jouent un rôle important dans l'évolution et les tempêtes qu'elles provoquent purifient l'atmosphère sociale. L'intolérance à l'égard du mal vaut beaucoup mieux que l'indifférence. Tant qu'un homme n'est pas complètement à l'abri d'une tentation mauvaise quelconque, l'intolérance qu'il professe à l'égard de ceux qui en sont victimes sera pour lui une sauvegarde nécessaire.
Prenons comme exemple le cas d'un homme peu évolué ; il cherche à éviter de commettre des fautes grossières, et cependant il cède à la tentation. Le désir d'éviter ces fautes se montre en lui sous forme de haine envers ceux
qui en sont victimes ; supprimer cette haine n'aurait pour résultat que de le faire succomber à des tentations auxquelles ses forces ne lui permettraient pas de résister. À mesure qu'il évolue et qu'il se met de plus en plus hors de portée de ces tentations, il hait le péché, mais ressent une sympathie mêlée de pitié pour ceux qui y succombent. Mais ce n'est que lorsqu'il sera devenu un saint, qu'il sera capable de ne plus haïr le mal.
Lorsque nous ressentons de la répulsion pour une personne, nous pouvons être certains [300] qu'il reste en nous quelques traces de ce qui nous déplait en elle. L'Égo, sentant le danger, retire ses véhicules. Un homme sobre ressent moins de répulsion pour l'ivrogne que l'homme qui, tout en étant sobre, se livre parfois à des excès. La femme absolument pure ne ressent aucune répulsion pour sa soeur tombée dans le péché, tandis qu'une femme moins pure s'écarte d'elle avec dégout. Lorsque nous aurons atteint à la perfection, nous aimerons le pécheur autant que le saint, et même nous montrerons peut-être plus d'amour pour lui, car le saint est capable de se soutenir par ses propres forces, tandis que le pécheur succombera s'il n'a pas l'amour des autres pour lui venir en aide.
Lorsque l'homme a atteint un point où il ne hait plus ni le péché, ni le pécheur, la force destructive – la haine parmi les hommes – devient simplement une énergie qui servira à détruire les obstacles barrant le sentier de l'évolution. Ce n'est que lorsque la sagesse parfaite guide les énergies constructives et destructives et que l'amour parfait en est le moteur que l'homme peut se servir de la force destructive sans courir le risque de tomber dans le péché originel du sentiment de la séparativité. Nous sentir nous-mêmes différents de ceux qui nous entourent, voilà la grande hérésie ; car lorsque la totalité des êtres évolue vers l'unité, l'esprit de séparation devient un obstacle à la Loi. Ce sentiment est essentiellement erroné, qu'il nous pousse à nous considérer nous-mêmes comme meilleurs que les autres ou comme plus mauvais qu'eux. Le saint s'identifie aussi bien avec le criminel qu'avec le saint, car saint et criminel sont divins [301] tous deux, bien qu'à des degrés d'évolution différents. Lorsque l'homme atteint à cette conscience, il est bien près de vivre le Christ en lui. Il ne se considère pas comme un être séparé des autres, mais comme ne faisant qu'un avec tous les êtres. Pour lui sa sainteté est la sainteté de l'humanité tout entière, et le péché de n'importe qui est son péché à lui aussi. Il ne met aucune barrière entre lui et le pécheur ; au contraire il renverse tous les obstacles que celui-ci a pu bâtir ; il prend part à la souffrance du pécheur et partage avec lui tout ce qu'il possède.
Ceux qui sentent toute la vérité contenue dans cette incitation à la perfection devraient chercher à la mettre en pratique dans la vie de tous les jours. Lorsqu'ils ont affaire à des êtres moins avancés qu'eux, qu'ils cherchent à aplanir tous les obstacles qui s'élèvent entre eux et lui. Car le sentiment de la séparation est subtil, et persiste en nous jusqu'au moment où nous sommes devenus des Christ. Mais, par nos efforts, nous pouvons le faire disparaitre. Chercher à nous identifier nous-mêmes avec ce qui nous est inférieur, c'est manifester cette énergie édificatrice qui unit les mondes entre eux, c'est faire de nous-mêmes des canaux par lesquels pourra se déverser l'amour divin.

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